Pablo Martinez : "Nîmes, c’est ma ville de cœur"

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  • Après un début de pubalgie cet été, Pablo Martinez est de retour en (grande) forme. Et il marque.
    Après un début de pubalgie cet été, Pablo Martinez est de retour en (grande) forme. Et il marque. Yannick. PONS
Publié le , mis à jour
Eric DELANZY

Avant la rencontre avant son ancien club de Strasbourg ce samedi (20 h) lors de la 13e journée de Ligue 1, Pablo Martinez se livre.

L’été dernier, Pablo Martinez est rentré au bercail. Douze ans après avoir quitté le centre de formation de Nîmes Olympique pour l’Espagne et Majorque, où il n’a pas percé, le Vauclusien de naissance (né à Orange il y a trente ans) a signé trois ans chez les Crocos. Il s’est confié à Midi Libre avant de retrouver son ancien club, Strasbourg, ce samedi.

1. Tacleur ou buteur ?

Buteur contre Amiens aux Costières (1-1), tacleur décisif à Reims (0-0) : le défenseur a réalisé un mois d’octobre complet. " Je préfère cent fois un bon tacle glissé ! On va dire que c’est plus dans mon registre. Je me retrouve plus souvent en situation de tacler que de marquer… Mais pour avoir inscrit mon premier but en L1 la saison passée (avec Strasbourg), je sais maintenant que ça procure beaucoup de bonheur. Je comprends donc mieux les attaquants qui ne pensent qu’à ça !"

2. Pied gauche ou pied droit ?

"Le gauche ! Je suis 100 % gaucher ! Même si en Ligue 1, j’ai marqué deux buts du droit, un du gauche et un de la tête. J’ai une gestuelle horrible avec le droit. J’aime bien contrôler le ballon avec, mais je ne ferai jamais de transversales. Sinon, il me sert pour monter dans le bus…"

3. Défense à 4 ou défense à 5 ?

" C’est différent. J’aime bien les deux. A 5, comme à Strasbourg, on a plus de possibilités, mais ce n’est pas forcément plus confortable : parfois, on hésite, savoir qui prend qui. À 4, je dirais que c’est plus cadré, il y a moins de liberté. Mais je n’ai pas de préférence, je m’adapte. A Nîmes avec Antho (Briançon), ça se passe très bien."

4. Thierry Laurey ou Bernard Blaquart ?

"Joker ! Ce sont deux caractères différents. Thierry (Laurey), c’est celui qui m’a lancé en pro à Ajaccio et qui est venu me chercher pour que je le rejoigne à Strasbourg. C’est un fin connaisseur du football. C’est un sanguin, il est dans l’énergie. Bernard (Blaquart) est plus calme mais quand il a un message à faire passer, on l’écoute. Il prône un jeu offensif. Ce sont deux coaches appréciés et qui ont la cote en Ligue 1."

5. Nîmes ou Strasbourg ?

"Nîmes, c’est ma ville de cœur, où j’ai fait mes classes de footballeur et d’écolier. Mais Strasbourg, j’ai adoré. C’est une mentalité différente mais j’y ai vécu deux années extraordinaires, j’ai eu un soutien sans faille. Le public te donne beaucoup d’amour. Et puis mes jumeaux y sont nés (une fille et un garçon de 2 ans et demi, NDLR). C’est ma deuxième maison. J’aurai beaucoup de plaisir à y retourner."

6. Qualif’européenne ou lanterne rouge ?

De Strasbourg à Nîmes, Martinez est passé d’une qualification européenne (vainqueur de la Coupe de la Ligue) à une place de lanterne rouge en championnat. Sans regrets ? "Strasbourg est dans une situation similaire à la nôtre (17e, un point et un match en plus), rappelle-t-il. On n’a pas l’allure d’un dernier mais si on l’est, c’est que l’on n’a pas fait tout ce qu’il fallait. Ce n’est pas normal que l’on ait perdu contre Saint-Etienne avec la tonne d’occasions que l’on a eues (0-1). Je suis très heureux d’être ici, où l’on m’a montré que l’on tenait absolument à me recruter. Strasbourg n’a pas manifesté autant d’attachement et m’a fait une proposition très tardive. J’étais en fin de contrat, j’avais d’autres offres, à l’étranger aussi, mais c’est Nîmes qui me voulait le plus."

7. L’Usam Nîmes ou le MHB de Canayer ?

Pablo Martinez est marié avec la fille de Patrice Canayer, l’entraîneur de handball de Montpellier. "Là, malheureusement pour les Nîmois, ça va être un soutien sans faille à la famille… Patrice, c’est mon beau-père, il m’a fait découvrir le hand, ça fait onze ans que je le connais et que je soutiens son club. J’ai assisté au derby à Nîmes en septembre. J’étais un peu déçu pour lui, mais l’Usam a mérité sa victoire (25-24, NDLR). Quel engagement ils ont mis ! Patrice s’intéresse un peu au football. Mais quand on se voit, on parle 10 ou 15 minutes de hand ou de foot puis on passe à autre chose."

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Les commentaires (3)
danilo Il y a 4 années Le 07/11/2019 à 18:17

PIED GAUCHE, je confirme expressément, le droit c'est pour monter dans le bus...

tranquilitévacances Il y a 4 années Le 07/11/2019 à 21:05

Danilo;
Donc avec un pied pour toucher le ballon il est meilleurs que pas mal de joueurs de l'E D F qui sont montés dans le bus des deux pieds, ce qui les a empêchés d'en redescendre.
Ceci dit on a compris, mais bon Garrincha n'avait qu'un pied, et encore... Si il arrive à en faire autant avec le sien ça ira.
Je n'ai pas pu trouver la trace du recours des bretons c'est où SVP?

danilo Il y a 4 années Le 09/11/2019 à 10:17

Bonjour tranquille, des traces vous n'en trouverez pas, le livre est fermé et bien scellé avec de la cire !