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"Je suis très intéressé par une économie de temps de trajets": pourquoi les salariés sont plutôt favorables au télétravail

La question du télétravail se pose aussi dans les entreprises. Rencontre ce mercredi à 15h à Paris entre le patronat et les organisations syndicales qui sont assez divisés sur la question.

La question du télétravail dans les entreprises sera au centre d’une rencontre ce mardi après-midi à 15h à Paris entre le Patronat et les organisations syndicales. Ce qui a fonctionné pendant le confinement, peut-il s’imposer comme une règle possible désormais ? Syndicat et patronat n’ont pas la même vision, et n’avancent pas de la même manière sur ce terrain sensible. 

Stéphane a apprécié le travail à domicile durant le confinement. Alors évidemment, comme la majorité de ses collègues, ce salarié dit “oui” au télétravail.

“Je suis favorable parce qu’en tant que salarié, je suis très intéressé par une économie de temps de trajets, le fait de faire du télétravail, cela permet chez soi de pouvoir se concentrer, de ne pas être importuné systématiquement par plusieurs personnes, cela permet une certaine sérénité” assure-t-il. 

Le télétravail oui, mais avec des conditions

Frédéric Musso est le patron d’une entreprise spécialisée dans le marketing mobile. Il a évolué sur la question depuis le confinement, il est prêt désormais à pérenniser le télétravail, mais avec des conditions. 

“D’abord, il y a un cadre légal à respecter puisque vous avez des avenants à faire signer à l’ensemble des salariés, donc vous ne pouvez pas le faire du jour au lendemain dans n’importe quel sens, ensuite, il faut mettre des outils à la disposition de l’ensemble des salariés et permettre aux salariés de discuter entre eux, d’échanger les documents de manière sécurisée, d’éviter que les données de l’entreprise soient dispersées, donc il y a plein d’éléments à prendre en considération”, explique-t-il.

Et l’entreprise devrait passer avant la fin de l’année à une journée de télétravail par semaine pour l’ensemble des salariés.

Jean-Wilfrid Forquès avec Guillaume Descours