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Syrie : un nouveau convoi d’aide humanitaire entre dans la Ghouta orientale

Lundi, un convoi conjoint de l’ONU, du CICR et du Croissant-Rouge syrien avait dû abréger sa livraison en raison des bombardements.

Le Monde avec AFP

Publié le 09 mars 2018 à 11h56, modifié le 09 mars 2018 à 20h42

Temps de Lecture 2 min.

Une rue de la ville de Douma, dans la Goutha orientale, en Syrie.

Après une nuit relativement calme dans la Ghouta orientale, cible depuis le 18 février d’une offensive du régime syrien, treize camions sont entrés vendredi 9 mars dans l’enclave rebelle proche de Damas, la capitale, profitant d’une pause dans les bombardements. « Nos équipes vont livrer l’aide qui n’avait pas été distribuée le 5 mars », a précisé le porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Damas, Ingy Sedky.

Le convoi ne contient pas de matériel médical. Mais la porte-parole du CICR a fait état d’« indications positives quant à la possibilité qu’un convoi plus important, comprenant du matériel médical, puisse [livrer] la semaine prochaine » de l’aide aux quelque 400 000 habitants du bastion, assiégé depuis 2013.

Lundi, un convoi conjoint de l’ONU, du CICR et du Croissant-Rouge syrien est entré à Douma, la principale ville de la Ghouta orientale, où une partie de l’aide (247 tonnes de denrées médicales et alimentaires) a été livrée. Mais il a dû abréger sa livraison en raison des bombardements. Jeudi, une autre livraison humanitaire a échoué, le convoi n’ayant « pas été autorisé » par le régime « pour des raisons de sécurité », selon l’ONU.

MSF dénonce une « terrible catastrophe médicale »

C’est la première fois depuis le 27 février, date du déclenchement de l’offensive terrestre de l’armée de Bachar Al-Assad, après la campagne aérienne intense lancée le 18 février, que la Ghouta orientale a connu une nuit relativement calme. « Il n’y a pas eu de raids aériens ni de tirs d’artillerie depuis 2 heures locales, le calme règne à l’exception de tirs sporadiques dans les secteurs qui avaient connu des combats », selon le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane.

L’ONG Médecins sans frontières a de son côté dénoncé vendredi dans un communiqué une « terrible catastrophe médicale » dans l’enclave rebelle. « Les fournitures médicales sont extrêmement limitées, les infrastructures médicales ont été frappées par des bombardements et des tirs d’artillerie et le personnel médical est à bout de force ». Selon l’organisation, quinze des vingt hôpitaux et cliniques soutenus par MSF ont été touchés par les bombardements, « accentuant la réduction de leur capacité à prodiguer des soins médicaux ». Plus de neuf cents civils ont été tués depuis le lancement de cette nouvelle offensive.

Dans la soirée, l’agence de presse officielle syrienne SANA et la télévision d’Etat ont rapporté que des « combattants » ont été évacués du fief rebelle. La télévision d’Etat a filmé des combattants à bord d’un bus, sans préciser leur nombre ni leur groupe d’affiliation, alors que le véhicule se trouvait au « couloir » d’Al-Wafidine, mis en place par le régime entre l’enclave rebelle, qu’il assiège, et la périphérie de la capitale syrienne pour permettre des évacuations.

Le Monde avec AFP

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