Pour les mauvaises langues qui pensent que le métier de journaliste est en danger en France, le chef de l'Etat remet les points sur les I et célèbre la 34 ème place de la France au championnat mondial de liberté de la presse. Focus sur les éléments importants du discours présidentiel.

"Oui nous sommes bien placés et nous n'avons pas à rougir. Oui, nous sommes devancés par des pays comme le Ghana, le Suriname ou le Cap-Vert mais nous sommes largement devant la Corée du Nord".

C'est par ces mots que le chef de l'Etat dans une allocution en direct de lElysée a commencé son discours. Une prise de parole fleuve de 3 heures et demie digne de Fidel Castro pour expliquer à la profession en long en large et en travers ce qu'est un bon journaliste.

"Un bon journaliste, c'est un journaliste qui ne dit pas de mensonges. C'est un journaliste qui se renseigne auprès du gouvernement pour avoir une source d'informations rigoureusement vérifiée et labéllisée par Sibeth Ndiaye. Un bon journaliste c'est un journaliste qui doit être sympa avec nous parce que ce n'est pas facile d'être au gouvernement".

"Oui, la liberté de la presse doit être totale pour les journalistes qui auront le label gouvernemental, et pour nous en assurer je délivrerai moi même les cartes de presse".

De surcroît, le chef de l'Etat annonce une réforme de la formation de journaliste.

"Nous allons entreprendre une grande réforme du concours de journaliste aujourd'hui trop compliqué, ce cursus sera désormais beaucoup plus court, plus simple et avec une qualité de formation inédite".

 En effet, la réforme sera radicale puisque la formation laissera place à un concours de cirage de pompes.

Toutefois, l'exercice n'est pas aussi simple qu'il n'y parait. Le cirage de pompes est en effet très technique, bien réussi il est le témoignage d'une dévotion totale du journaliste à son maître et d'un souci avancé du détail.

Jean-Michel Apathie ou encore Patrick Cohen ont brillamment réussi cette épreuve, facultative à l'époque mais garante d'une excellence certaine.