La Baule-Escoublac : une station balnéaire Belle Epoque

La Baule-Escoublac est une commune de l’Ouest de la France, dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. Située sur le littoral atlantique, elle fait partie de la Côte d’Amour, entre Le Pouliguen et Pornichet.

Au début du XIXe siècle, des investisseurs visionnaires comprennent le potentiel de la baie du Pouliguen, qui relie Pornichet au Pouliguen et décident de fixer “les bôles” — ces étendues dunaires alors presque désertes —, de les lotir et de créer une station balnéaire le long de la plage longue de plus de 8 km. Alors, la Baule est née.

La commune, qui s’est également appelée Escoublac puis Escoublac-la-Baule, acquiert son nom définitif de La Baule-Escoublac le 16 mai 1962.

La localité vit essentiellement du tourisme, le secteur tertiaire représentant l’essentiel de l’activité économique.

La ville attire nombre d’artistes et de sportifs dès le début du XXe siècle, comme Guillaume Apollinaire, Sacha Guitry ou William Grover-Williams. Depuis lors, elle a développé un ensemble de manifestations de dimension internationale telles que le Grand Prix automobile de La Baule, le Jumping international de France ou encore la course La Baule-Dakar, lancée en 1980 par le cercle nautique La Baule-Le Pouliguen-Pornichet.

Le climat dont jouit la commune est de type océanique, pluvieux et doux, engendré par la proximité de l’océan Atlantique dont la pénétration est favorisée par la présence de l’estuaire de la Loire et l’absence de relief important.

Tourisme : lieux et monuments

Le phare de la Banche est un phare en mer français situé au large de La Baule, dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire. Il a été construit par les ingénieurs Chatoney et Leferme au sud-est d’un plateau rocheux émergeant de quelques décimètres lors des plus basses mers.

Le château de Lesnerac est situé sur la commune de La Baule-Escoublac, dans le département de la Loire-Atlantique. Il contient également une chapelle privée et des dépendances.

Le cimetière militaire britannique d’Escoublac-la-Baule (avenue de la Ville-Halgand) abrite 325 tombes de militaires britanniques, dont 74 non identifiés, et trois de soldats des Forces polonaises. Beaucoup de ces soldats sont des marins du Lancastria coulé en 1940 et des soldats qui participèrent à l’attaque contre le port de Saint-Nazaire en 1942 dite “opération Chariot”.

L’église Saint-Pierre d’Escoublac inaugurée en 1786 comprend des éléments de style médiéval telle sa tourelle, et rassemble certains éléments de l’ancienne église enfouie sous les sables, comme quelques vitraux, le maître-autel et certaines statues.

L’église Notre-Dame, édifiée de 1931 à 1935 dans le centre de la commune, est de style néo-roman. Les vitraux du chœur, de l’atelier Janin-Benoît de Nancy, sont consacrés à la Vierge Marie.

L’église Sainte-Thérèse, construite à partir de 1928 sur des plans d’Adrien Grave, puis reconstruite en 1972 sur le même site, rompt avec les conventions de l’architecture religieuse dans un style typique de son époque.

La chapelle Saint-Anne a été construite entre 1880 et 1886 et prolongée par deux nefs latérales en 1903. Laissée à l’abandon par la suite, la chapelle est acquise par la ville en 1981. En 1989, après rénovation, l’édifice se mue en centre culturel.

La localité a accueilli le tournage de plusieurs films tels, en 1937, L’Homme du jour de Julien Duvivier, en 1961, “Lola” de Jacques Demy, en 1990, “La Baule-les-Pins” de Diane Kurys ou en 2001, “15 août” de Patrick Alessandrin.

Elle a également inspiré des dramaturges comme Sacha Guitry:

“Je ne sais pas quand je mourrai
Si j’aurai très envie d’un saule,
Mais du moins tant que je vivrai,
C’est sous les grands pins de La Baule
Que j’aimerais passer ma vie…”

Événements sportifs

Le Grand Prix automobile de La Baule a été organisé à dix reprises entre 1924 et 1952.

Le Jumping international de France, créé à La Baule en 1962 sous le nom de “Grand Prix de La Baule”, est l’une des plus importantes épreuves internationales de saut d’obstacles. Il accueille chaque année, dans le stade François-André, la première étape de la coupe des nations de saut d’obstacles.

Le cercle nautique La Baule-Le Pouliguen-Pornichet est un club de voile né de la fusion de trois organisations fondées en 1872, le comité du cercle nautique de La Baule, la société des régates du Pouliguen et le centre de voile et de plaisance du Pouliguen.

Le triathlon de La Baule, créé en 1988, est organisé par une association d’étudiants de l’école de commerce de Nantes, l’Audencia business school. Il comprend neuf courses suivant le sexe, l’âge et les difficultés.

Casino

Le casino La Baule-Escoublac est situé face à la plage surplombant la baie de Pouliguen. Il dispose d’un restaurant, “Le Bistrot”, d’un bar “B’Lounge” et d’une discothèque “L’Indiana”.

Il s’agit à l’origine d’un centre dédié aux enfants atteints de tuberculose osseuse appelé l’institut Verneuil. André Pavie transformait l’établissement en hôtel de luxe, le Royal-Thalasso, et installe dans une annexe le futur casino. François André reprendait le casino de Pavie et le transforme en 1925 en casino (architecte Georges Vachon).

Musées

Fondé en 1980, le Musée Aéronautique de la Presqu’île Côte d’Amour (MAPICA) est, à ce jour, reconnu dans le monde entier pour son travail de restauration et de préservation du patrimoine aéronautique. Sa première restauration fut celle d’un rare biplan Caudron-Renault C-275 “Luciole”. Elle lui valut de recevoir le diplôme d’honneur Phoenix de la Fédération Aéronautique Internationale. En 1999, le Musée a été de nouveau distingué par l’Aéro-club de France, institution centenaire et a reçu le Grand Prix de l’Aéro-club de France Coupe Zénith (du nom de l’horloger suisse, mécène de l’opération), pour la magnifique restauration d’un monoplan parasol Morane-Saulnier 317.

La plage

La plage, que la ville partage avec les communes de Pornichet et du Pouliguen — l’anse qu’elle borde porte d’ailleurs le nom de « baie du Pouliguen » — mesure plus de huit kilomètres.

L’estran de cette zone recèle de grandes quantités de coques.

Restaurants

Il y a six restaurants dans la liste du guide Michelin:

Saint-Christophe, Place Notre-Dame, 19 – 39 EUR • Cuisine moderne

L’Eden Beach, 5 Esplanade Lucien-Barrière, 36 – 100 EUR • Poissons et fruits de mer

Fouquet’s, 6 avenue Pierre-Loti, 36 – 80 EUR • Cuisine classique

Castel Marie-Louise, 1 avenue Andrieu, 64 – 110 EUR • Cuisine moderne

14 Avenue, 14 avenue Pavie, 41 – 78 EUR • Poissons et fruits de mer

Carpe Diem, 29 avenue Jean-Boutroux, 23 – 56 EUR • Cuisine moderne

Transport : comment y arriver ?

La Baule-Escoublac possède deux gares : La Baule-Escoublac située à la Baule et La Baule-les-Pins implantée à l’est de la ville. Elles sont traversées par la ligne Saint-Nazaire – Le Croisic en prolongement de la grande radiale en provenance de Tours.

Le premier train s’arrête dans la gare de La Baule-Escoublac le 11 mai 1879.

La ville possède un aérodrome situé à l’est de la commune ouvert à la circulation aérienne publique. Cet aérodrome naît en 1917 pour les besoins de l’armée qui y stationne l’escadrille côtière 484 et trois hangars Bessonneau. Le premier vol entre Paris (Le Bourget) et Escoublac a lieu le 17 août 1918. Cette ligne est interrompue en 1955 et l’aérodrome est alors classé “aérodrome saisonnier sur demande” puis, à partir de novembre 1955 “aéroport international doté d’un service saisonnier de douane, police et de santé”.

Informations principales

Superficie: 22,6 km2

Population: 16 700 habitants

Langues: français

Monnaie: euro

Visa: Schengen

Heure: Europe centrale UTC +1

Coordonnées GPS : 47 ° 17′12 ″ N 2 ° 23′27 ″ O

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