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AFRIQUE VERTE INTERNATIONAL - Situation alimentaire au Burkina – Mali – Niger –janvier 2022 1

AFRIQUE VERTE INTERNATIONAL

AcSSA - AMASSA - APROSSA et Afrique Verte Sécurité alimentaire

Secrétariat exécutif d’AVI - AMASSA BP E404, Bamako, Mali

Tél +227 20 72 22 93 contact@av-international.org

www.av-international.org www.facebook.com/afrique.verte.international

DEBUT JANVIER, LA TENDANCE GENERALE DE L’EVOLUTION DES PRIX DES CEREALES EST MARQUEE PAR

UNE BAISSE AU MALI ET UNE HAUSSE POUR LES CEREALES SECHES AU BURKINA ET AU NIGER .

1- PRIX DES CÉRÉALES : pour le sac de 100 kg, en FCFA (prix à la consommation)

Comparatif du prix du mil début janvier 2022 :

Prix par rapport au mois passé (décembre 2021) :

-2% à Ouaga, -14% à Bamako, +4% à Niamey

Prix par rapport à l’année passée (janvier 2021) :

+37% à Ouaga, +57% à Bamako, +15% à Niamey

Par rapport à la moyenne des 5 dernières années (jan. 2017 – jan. 2021) :

+41% à Ouaga, +43% à Bamako, +29% à Niamey

10 000

15 000

20 000

25 000

30 000

janv-21 févr-21 mars-21 avr-21 mai-21 juin-21 juil-21 août-21 sept-21 oct-21 nov-21 déc-21 janv-22

FCFA/100 Kg Comparaison du prix du mil dans les 3 capitales

Ouagadougou Bamako Niamey

Point sur la situation alimentaire au Sahel (PSA)

Bulletin mensuel d’information sur le prix des céréales : Niger - Mali - Burkina Faso

Suivi de campagne n° 249– janvier 2022

Archives du bulletin PSA > www.afriqueverte.org/index.cfm?srub=59

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AFRIQUE VERTE INTERNATIONAL - Situation alimentaire au Burkina – Mali – Niger –janvier 2022 2

1-1 AcSSA Afrique Verte Niger Source : SimAgri et Réseau des animateurs AcSSA

Régions Marchés de référence Riz importé Mil local Sorgho local Maïs importé

Zinder Dolé 44 000 29 000 26 000 28 000

Maradi Grand marché 44 000 25 000 25 000 28 000

Dosso Grand marché 44 000 25 000 24 000 25 000

Tillabéry Tillabéry commune 42 000 28 000 26 000 23 500

Agadez Marché de l’Est 45 000 29 000 29 000 30 000

Niamey Katako 44 000 27 000 24 000 23 000

Commentaire général : début janvier, l’évolution des prix des céréales est variable selon les marchés. Les prix sont en hausse

pour les céréales sèches sur quatre marchés (Zinder, Maradi, Dosso et Niamey) et stables sur deux autres (Tillabéry et Agadez).

Les hausses ont été enregistrées pour : i) le mil à Maradi (+9%), à Zinder et Niamey (+4%) et à Dosso (+2%) ; ii) le sorgho à

Maradi (+9%) et à Zinder, Niamey (+4%) et iii) le maïs à Zinder (+22%), Maradi (+17%), Niamey (+10) et Dosso (+4%). Quelques

mouvements à la baisse ont été observés pour : i) le sorgho à Dosso (-4%) ; ii) le maïs à Agadez (-3%) et iii) le riz à Maradi (-

2%). L’analyse spatiale des prix classe le marché d’Agadez au premier rang des marchés les plus chers, suivi de Zinder,

Tillabéry, Niamey, Maradi et Dosso. L’analyse de l’évolution des prix en fonction des produits indique pour : i) le riz, légère

baisse à Maradi, stabilité sur les autres marchés ; ii) le mil, stabilité à Tillabéry et Agadez, hausse sur les autres marchés ; iii) le

sorgho, stabilité à Tillabéry et Agadez, baisse à Dosso et hausse sur les autres marchés et iv) le maïs, stabilité à Tillabéry, légère

baisse à Agadez et hausse sur les autres marchés. Comparés à début janvier 2021, les prix sont globalement stables pour le

riz et en hausse pour les céréales sèches. Les variations par produit sont pour : i) le mil, hausse sur tous les marchés, à Zinder

(+45%), Agadez (+32%), Maradi (+19%), Tillabéry (+17%), Niamey (+15%) et Dosso (+14%) ; ii) le sorgho, hausse à Zinder

(+44%), Agadez (+32%), Niamey (+26%), Maradi (+25), Dosso (+20%) et Tillabéry (+16%) ; iii) le maïs, hausse à Maradi (+40%)

Zinder (+30%), Niamey (+28%, Dosso (+25%), Tillabéry (+18%), et Agadez (+15%) et iv) le riz, baisse Dosso (4%) et Zinder (-

2%), stabilité sur les autres marchés. Comparés à la moyenne des 5 dernières années, les prix sont en hausse pour tous les

produits et sur tous les marchés. Les variations par produit sont pour : i) le mil, +50% à Zinder, +36% à Maradi, +30% à Dosso,

+29% à Niamey et +28% à Tillabéry et Agadez ; ii) le sorgho, +53% à Zinder, +46 % à Maradi, +35% à Tillabéry et Niamey, +33%

à Agadez, +22% à Dosso ; iii) le maïs, +56% à Zinder et Maradi, +41% à Dosso, +34% à Niamey, +26% à Tillabéry et +25% à

Agadez et iv) le riz, +9% à Niamey, +8% à Maradi, +5% à Zinder et Dosso, +4% à Tillabéry et +3% à Agadez.

10 000

15 000

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25 000

30 000

35 000

janv-21 févr-21 mars-21 avr-21 mai-21 juin-21 juil-21 août-21 sept-21 oct-21 nov-21 déc-21 janv-22

FCFA/100 Kg Evolution du prix du mil au Niger

Zinder Maradi Dosso Tillabery Agadez Niamey

Niamey : stabilité pour le riz,

hausse pour les céréales sèches

Dosso : stabilité pour le riz,

baisse pour le sorgho et hausse

pour le mil et le maïs.

Tillabéry : stabilité générale des

prix des produits.

Zinder : stabilité pour le riz, hausse

pour les céréales sèches.

Maradi : légère baisse pour le riz, et

hausse pour les céréales sèches.

Agadez : baisse pour le maïs et

stabilité pour les autres céréales.

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AFRIQUE VERTE INTERNATIONAL - Situation alimentaire au Burkina – Mali – Niger –janvier 2022 3

1-2 AMASSA Afrique Verte Mali Sources : OMA et réseau des animateurs AMASSA

Régions Marchés de référence Riz local Riz importé Mil local Sorgho local Maïs local

Bamako Bagadadji 41 000 36 500 22 000 20 500 21 000

Kayes Kayes centre 42 000 32 500 26 000 24 000 20 500

Sikasso Sikasso centre 38 000 37 000 23 000 20 000 20 000

Ségou Ségou centre 37 500 33 000 18 000 18 000 19 000

Mopti Mopti digue 37 500 37 500 24 000 21 500 22 500

Gao Parcage 42 500 37 500 27 500 - 25 000

Tombouctou Yoobouber 40 000 - 29 000 25 000 25 000

Commentaire général : début janvier, l’évolution des prix des céréales est marquée par une tendance de baisse par rapport au mois

précédent. Toutefois, des cas de stabilité voire de rares cas de hausse (pour le sorgho et le maïs) ont été observés. Les baisses ont été

observées pour : i) le mil à Ségou (-18%), à Bamako (-14%), à Sikasso et Mopti (-8%) ; ii) pour le sorgho à Ségou (-18%) et à Bamako

(-7%) ; iii) le maïs à Ségou (-14%) et à Kayes (-7%) ; iv) le riz local à Mopti (-6%) et à Sikasso (-5%) et v) le riz importé à Kayes,

Sikasso et Mopti (-4%). Les hausses ont été observées pour : i) le sorgho à Mopti (+13%) et Sikasso (+8%) et ii) le maïs à Mopti (+7%)

et à Bamako (+2%). Ailleurs les prix sont restés stables. Le riz importé continue à être absent à Tombouctou, de même que le sorgho

sur le marché de Gao. L’analyse spatiale des prix fait ressortir que, Ségou est le marché le moins cher pour le mil, le sorgho et le

maïs ; Ségou et Mopti, sont les marchés les moins chers pour le riz local et Kayes garde sa position de marché le moins cher pour le

riz importé. A l’inverse, Tombouctou garde toujours sa position de marché le plus cher pour les céréales sèches ; Mopti et Gao,

désormais les plus chers pour le riz importé ; Gao reste le plus cher pour le riz local.

Comparés à début janvier 2021, les prix des céréales sont globalement à la hausse. Ainsi le mil est en hausse sur tous les marchés :

Sikasso (+92%), Bamako (+57%), Mopti (+41%), Kayes (+30%), Ségou (+29%), Gao (+28%) et Tombouctou (+26%). Pour le sorgho,

hausse à : Sikasso (+90%), Bamako (+78%), Kayes (+60%), Mopti (+43%), Ségou (+33%), stable à Tombouctou et absent à Gao. Pour

le maïs, stabilité à Tombouctou ; hausse à : Sikasso (+67%), Bamako (+62%), Mopti (+50%), Gao (+39%), Kayes (+37%) et Ségou

(+36%). Pour le riz local, hausse sur tous les marchés : Tombouctou (+18%), Bamako (+17%), Sikasso (+15%), Ségou (+10%), Mopti

(+7%), Gao (+6%) et Kayes (+5%). Pour le riz importé, hausse à Mopti (+14%), Bamako (+12%), Sikasso (+9%), Kayes (+5%) ; baisse

à Gao (-1%) et absent à Tombouctou. Comparés à la moyenne des 5 dernières années, les prix sont en hausse pour toutes les

céréales, excepte pour le maïs à Tombouctou (stable). Les variations par produit sont pour : i) le mil, hausse Bamako (+43%), Gao

(+42%), Sikasso (+39%), Mopti (+36%), à Ségou (+31%), Kayes et Tombouctou (+29%) ; ii) le sorgho, absent à Gao, hausse à Sikasso

(+59%), Bamako (+50%), Kayes (+49%), Mopti (+40%), Ségou (+33%) et Tombouctou (+3%) ; iii) le maïs, hausse à Sikasso (+72%),

Mopti (+63%), Bamako (62%), Kayes et Gao (+49), Ségou (+47%), et stable à Tombouctou ; iv) le riz local, hausse à Bamako (+20%),

Tombouctou (+16%), Sikasso, Ségou et Mopti (+14%), Gao (+8%) et Kayes (+4%) et enfin v) le riz importé, hausse à Mopti (+17%),

Bamako (+13%), Sikasso (+9%), Gao (+4%) et Kayes (+3%).

10 000

15 000

20 000

25 000

30 000

janv.-21 févr.-21 mars-21 avr.-21 mai-21 juin-21 juil.-21 août-21 sept.-21 oct.-21 nov.-21 déc.-21 janv.-22

FCFA/100Kg Evolution du prix du mil au Mali

Bamako Kayes Sikasso Ségou Mopti Gao Tombouctou

Bamako : stabilité pour le riz,

hausse pour le maïs et baisse

pour le mil et le sorgho.

Ségou : stabilité pour le riz et baisse pour les

céréales sèches.

.

Sikasso : stabilité pour le maïs, hausse pour le

sorgho et baisse pour les autres produits.

Kayes : stabilité pour le

riz local, le mil et le

sorgho, baisse pour le riz

importé et le maïs.

Mopti : baisse pour le riz et le mil, hausse

le sorgho et le maïs.

Tombouctou : absence de riz importé,

et stabilité pour les autres produits.

Gao : absence du sorgho,

stabilité pour les autres produits.

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AFRIQUE VERTE INTERNATIONAL - Situation alimentaire au Burkina – Mali – Niger –janvier 2022 4

1-3 APROSSA Afrique Verte Burkina Source : Réseau des animateurs APROSSA

Régions Marchés de référence Riz importé Mil local Sorgho local Maïs local

Ouagadougou Sankaryaré 37 000 26 000 21 500 21 500

Hauts Bassins (Bobo) Nienéta 40 000 26 000 20 000 22 500

Mouhoun (Dédougou) Dédougou 37 500 23 000 19 500 20 000

Kossi (Nouna) Grd. Marché de Nouna 38 000 23 000 19 000 21 000

Gourma (Fada) Fada N’Gourma 40 000 26 500 22 500 22 500

Centre-Est (Tenkodogo) Pouytenga 41 000 26 000 22 500 21 500

Sahel (Dori) Dori 40 000 29 000 24 000 23 500

Bam (Kongoussi) Kongoussi 39 000 25 000 24 500 24 500

Commentaire général : début janvier, la tendance générale de l’évolution des prix des céréales reste marquée par une stabilité

pour le riz et une tendance à la hausse pour les céréales sèches. Les hausses ont été enregistrées pour : i) le mil, à Bobo (+11%),

Kongoussi (+9%), Fada (+6%), Nouna (+2%) ; ii) le sorgho à Nouna (+12%), Dédougou et Kongoussi de (+11%), Bobo et Fada

(+5%), Pouytenga (+2%) ; iii) le maïs, à Dédougou et Nouna (+14%), Fada (+13%), Kongoussi (+9%), Bobo, Ouagadougou et

Pouytenga (+2%). Quelques variations à la baisse ont été enregistrées pour le mil à Dédougou (-4%), à Dori (-3%) et à

Ouagadougou (-2%) et pour le sorgho à Dori (-4%). L’analyse spatiale des prix fait ressortir que les marchés les moins chers

sont : Ouagadougou pour le riz, Dédougou et Nouna pour le mil, Nouna pour le sorgho et Dédougou pour le maïs. A l’inverse,

Pouytenga conserve sa place de marché le plus cher pour le riz, Dori reste le marché le plus cher pour le mil. Kongoussi supplante

Dori au rang de marché le plus cher pour le sorgho et le maïs. Comparés à début janvier 2021, les prix sont en hausse pour toutes

les céréales. Les variations par produit sont pour : i) le riz, stable à Bobo, en hausse à Dori (+11%), Kongoussi (+8%), Nouna (+6%),

Fada (+5%), Dédougou (+4%), Ouagadougou et Pouytenga (+3%) ; ii) le mil, hausse à Kongoussi (+47%), Bobo (+44%), Dédougou,

Nouna et Fada (+39%), Ouagadougou et Pouytenga (+37%) et Dori (+29%) ; iii) le sorgho, hausse à Fada (+80%), Pouytenga

(+61%), Kongoussi (+53%), Dédougou (+50%), Ouagadougou et Bobo (+48%), Nouna (+46%) et Dori (+45%) et iv) le maïs, hausse

à Bobo (+80%), Fada (+73%), Pouytenga (+54%), Nouna (+50%), Kongoussi (+48%), Ouagadougou et Dédougou (+43%) et Dori

(+42%). Comparés à la moyenne des 5 dernières années, les prix sont globalement en hausse pour tous les produits. Les

variations par produit sont pour : i) le riz, baisse à Dédougou (-2%), Nouna (-1%), hausse à Dori (+8%), Kongoussi (+7%),

Ouagadougou et Fada (+5%), stabilité à Bobo et Pouytenga ; ii) le mil, hausse à Pouytenga (+47%), Fada (+43%), Kongoussi

(+42%), Ouagadougou (+41%), Dédougou (+40%), Nouna (+38%), Bobo et Dori (+34%) ; iii) le sorgho, hausse à Pouytenga

(+56%), Fada (+54%), Ouagadougou, Dédougou, Kongoussi (+50%), Nouna (46%), Dori (+43%) et Bobo (+27%) et iv) le maïs,

hausse à Bobo (+74%), Ouagadougou (+59%), Fada (+58%), Pouytenga (+56%), Dédougou et Nouna (+53%), Kongoussi (+49%)

et Dori (+46%).

a

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25 000

30 000

janv-21 févr-21 mars-21 avr-21 mai-21 juin-21 juil-21 août-21 sept-21 oct-21 nov-21 déc-21 janv-22

FCFA/100 Kg Evolution du prix du mil au Burkina

Ouagadougou Bobo Dédougou Nouna Fada Tenkodogo Dori Kongoussi

Ouagadougou : stabilité pour le riz

et le sorgho, hausse pour le maïs et

baisse pour le mil. céréales sèches.

Gourma : stabilité pour le riz et,

hausse pour les céréales sèches.

Kossi : stabilité pour le riz et, hausse

pour les céréales sèches.

.

Hauts-Bassins : stabilité pour le riz et,

hausse pour les céréales sèches.

Centre-Est : stabilité pour le riz et le mil,

hausse pour le sorgho et le maïs.

.

Mouhoun : stabilité pour le riz, baisse

pour le mil, hausse pour le sorgho et le

maïs.

Bam : stabilité pour le riz et hausse pour

les céréales sèches.

Sahel : hausse pour le riz, baisse

pour le mil et le sorgho et stabilité

pour le maïs.

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AFRIQUE VERTE INTERNATIONAL - Situation alimentaire au Burkina – Mali – Niger –janvier 2022 5

2- État de la sécurité alimentaire dans les pays

AcSSA - Niger

Début janvier, la situation alimentaire reste globalement stable. Elle reste tout de même marquée par une hausse des prix des céréales

même si le niveau d’approvisionnement des marchés est globalement moyen. Aussi, la situation d’insécurité persistante dans certaines

localités des régions de Diffa, Maradi, Tahoua et Tillabéry, continue d’impacter les mouvements des personnes et des biens et par

ricochet, la situation alimentaire et l’économie locale en général.

Agadez : la situation alimentaire reste calme. Elle est caractérisée par un bon niveau d’approvisionnement des marchés. Les prix des

céréales restent stables comparés au mois précédent mais en forte hausse par rapport au même mois de l’année précédente et à la

moyenne quinquennale 2017-2021. La campagne de commercialisation des produits maraichers se poursuit dans la région.

Zinder : la situation alimentaire est relativement bonne et est caractérisée par un bon niveau d’approvisionnement des marchés.

Toutefois, la hausse des prix se poursuit et se situe à un niveau très élevé comparé à janvier 2021 et la moyenne des cinq dernières

années.

Maradi : la situation alimentaire est globalement satisfaisante dans la région. Les marchés sont relativement bien approvisionnés en

céréales locales et importées. Toutefois, la situation reste affaiblie par la tendance haussière continue des prix des céréales sèches.

Tillabéry : la situation alimentaire reste stable par rapport au mois précédent. Les marchés sont relativement bien approvisionnés

notamment en riz paddy et les prix restent stables par rapport au mois précédent. Toutefois, la situation reste précaire à cause des

mauvais résultats de la campagne agricole d’hivernage 2021 et de l’insécurité persistante dans les zones frontalières avec le Mali et le

Burkina.

Dosso : la situation alimentaire est satisfaisante dans la région mais hétérogène d’une zone à une autre. Les marchés sont relativement

bien approvisionnés en produits céréaliers, excepté le sorgho. Toutefois, la tendance des prix est à la hausse.

AMASSA – Mali

Début janvier, la situation alimentaire demeure bonne. Elle se caractérise par une amélioration de l’offre grâce aux nouvelles récoltes.

Toutefois, les récoltes des céréales sont globalement moyennes dans le pays avec des poches de baisses de production moyennes à

importantes. Selon le résultat provisoire de la campagne agricole, la production globale de céréales est en légère baisse d’environ 7%

par rapport à l’année dernière. La baisse des productions agricoles est liée à la mauvaise répartition spatio-temporelle de la pluviométrie,

aux ennemies des cultures et à l’insécurité qui a limité les superficies cultivées dans la région du Liptako Gourma et la zone de l’Office

du Niger de Niono. Environ 254 000 personnes sont affectées par les diminutions moyennes à importantes de 25 à 50% voire plus de

50% des surfaces agricoles dans les régions de Ségou et Mopti en 2021 selon une étude du PAM.

Bamako : la situation alimentaire demeure bonne et stable. Toutefois, le niveau des prix des produits constitue un facteur limitatif d’accès

pour les couches à faibles revenus. D’une manière générale, la disponibilité alimentaire est améliorée par les nouvelles récoltes.

Kayes : la situation alimentaire demeure normale dans la région. Les disponibilités céréalières demeurent encore faibles à moyens mais

suffisantes pour satisfaire les besoins. Les marchés restent faiblement approvisionnés en céréales sèches. Les stocks publics OPAM

sont restés stables par rapport au mois précédent.

Sikasso : la situation alimentaire est normale dans la zone. Cependant, en dépit de l’amélioration des disponibilités céréalières dans les

ménages grâce aux récoltes qui maintiennent les habitudes alimentaires normales, le niveau des prix reste relativement élevé sur le

marché.

Ségou : la situation alimentaire est jugée normale dans la région. Toutefois, les marchés restent moyennement approvisionnés en cette

période de récoltes. Cette situation résulte des résultats peu favorables de la campagne agricole.

Mopti : la situation alimentaire est jugée normale. Toutefois, les principaux marchés sont faiblement approvisionnés. Aussi, la situation

sécuritaire continue d’affecter la fluidité des échanges et l’approvisionnement des marchés.

Gao : la situation alimentaire reste moyenne et fragile. Les marchés restent faiblement approvisionnés tandis que les résultats de la

campagne sont en deçà des espérances. Les prix sont élevés alors que la situation sécuritaire affecte la fluidité des échanges.

Tombouctou : la situation alimentaire est moyenne mais pourrait s’améliorer suites aux nouvelles récoltes. Il faut tout de même noter

que les résultats de la campagne sont moins satisfaisants et que la zone continue d’être affectée par l’insécurité.

APROSSA – Burkina

Début janvier, la situation alimentaire est bonne dans l’ensemble grâce aux produits issus des nouvelles récoltes. On observe tout de

même une tendance à la hausse des prix des céréales sèches. Les prix sont également en hausse tant par rapport à la même période

de l’année précédente que comparés à la moyenne des 5 dernières années 2017 à 2021. Ces hausses s’expliquent en partie par le

résultat peu reluisant de la campagne agricole. De plus, la situation alimentaire reste perturbée par l’insécurité persistante qui augmente

le nombre de Personnes Déplacées Internes (PDI), occasionnant une forte demande alimentaire et impactant négativement le niveau

d’approvisionnement des marchés et l’accès des ménages aux marchés.

Hauts Bassins : la situation alimentaire est satisfaisante dans la région. Le niveau d’approvisionnement du marché en produits

alimentaires est satisfaisant mais les prix des céréales sèches sont en hausse par rapport à la même période de l’année passée et à la

moyenne des cinq dernières années 2017 à 2021.

Mouhoun : la situation alimentaire des ménages est dans l’ensemble satisfaisante. Elle est caractérisée par une disponibilité des

céréales sur le marché mais le coût d’accès à certains produits reste élevé par rapport aux revenus des ménages.

Gourma : La situation alimentaire des ménages est dans l’ensemble bonne. Toutefois, on observe une demande de plus en plus

croissante face à un marché peu approvisionné. Le faible niveau d’approvisionnement des marchés est la conséquence des mauvais

résultats de la campagne agricole enregistrés au niveau régional. Aussi, la situation sécuritaire ne favorise pas l’approvisionnement du

marché régional par les opérateurs étrangers notamment les béninois et les togolais.

Centre Est : la situation alimentaire des ménages est bonne dans l’ensemble. Elle se traduit par une amélioration des habitudes

alimentaire des ménages due en partie aux produits issus des nouvelles récoltes notamment dans les zones qui ne sont pas affectées

par l’insécurité. La mise en marché des produits de rente procure un certain pouvoir d’achat aux populations.

Sahel : la situation alimentaire est préoccupante dans l’ensemble. Elle se traduit par une disponibilité moyenne de céréales sur les

marchés et places publiques de la région due à une hausse importante du prix au niveau de la plupart des lieux d’approvisionnement

(Ouagadougou, Boucle du Mouhoun) et aux difficultés de transfert à cause de l’insécurité.

Centre Nord : .la situation alimentaire est assez bonne dans l’ensemble. Toutefois, les prix des denrées alimentaires sont à un niveau

assez élevé, les stocks sont de plus en plus rares sur les marchés tandis que la demande augmente à cause de la présence des

personnes déplacées internes.

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AFRIQUE VERTE INTERNATIONAL - Situation alimentaire au Burkina – Mali – Niger –janvier 2022 6

3- Campagne agricole

Niger

En cette période, la campagne agricole est marquée par la poursuite et l’intensification des cultures de contre saison

et le repiquage du riz sur les périmètres irrigués à maitrise totale d’eau, au titre de la campagne saison sèche 2022.

Pour rappel, la campagne agricole 2021 s’est achevée avec les résultats en deçà des attentes des producteurs. A

cause notamment de l’irrégularité des pluies, de l’insécurité dans certaines zones et des inondations dans d’autres,

un déficit de la production agricole à plus de 50% est constaté dans la quasi-totalité des régions. Les premières

estimations de la campagne agricole 2021 font ressortir une production céréalière estimée à 3,5 millions de tonnes.

Cela correspond à une baisse de 36% par rapport à la campagne de 2020 et par rapport à la moyenne des cinq

dernières années. Le déficit céréalier brut se chiffre ainsi à 39% par rapport aux besoins des populations. On dénombre

6 430 villages agricoles déficitaires à plus de 50% et 2,55 millions de nigériens qui sont classés en situation d’insécurité

alimentaire sévère.

A l’instar de la campagne agricole, la campagne pastorale a été également déficitaire. En plus du déficit fourrager,

l’insécurité dans certaines zones de pâturage a engendré une concentration des animaux dans les zones plus

accessibles. Ceci entraine l’épuisement de la ressource, ainsi que d’autres chocs comme le vol des animaux.

Les produits maraichers sont disponibles sur les marchés et procurent un certain revenu aux producteurs.

Mali

La campagne agro-sylvo-pastorale 2021-2022 a pris fin dans toutes les régions avec des résultats largement en deçà

des attentes. La production globale de céréales serait, selon les résultats provisoires, en légère baisse d’environ 7%

par rapport à l’année dernière où la production était estimée à 10 233 207 tonnes.

Les opérations de battage se poursuivent pour les productions d’hivernage et les activités de commercialisation sont

en cours.

La mise en place des cultures maraichères de contre-saison se poursuit avec des perspectives globalement moyennes

excepté dans les zones du Liptako Gourma et du plateau Dogon où elles seront faibles à cause de la faiblesse des

réserves en eau au niveau des barrages, mares et retenues et d’un accès limité aux parcelles. Il en est de même pour

les cultures de décrue au niveau des lacs à Tombouctou, Mopti et dans la région de Kayes qui seront limités à cause

du faible niveau de remplissage des mares et lacs.

S’agissant des conditions d’élevage, les pâturages sont globalement moyens à supérieurs, excepté par endroits dans

le Sahel occidental et dans les régions du nord où des déficits de production liés à la mauvaise pluviométrie ont été

observés. Il en est de même pour les conditions d’abreuvement. Les difficultés de mouvements des troupeaux dans

les zones d’insécurité sont toujours d’actualité et limitent l’accès à certains pâturages, et par conséquent, affectent

l’alimentation et les productions animales.

Burkina

La campagne agricole est marquée par la poursuite des activités de contre-saison. On observe sur les marchés, la

présence diversifiée de produits maraîchers et de rente tels que l’oignon, les légumes et feuilles, le sésame, le niébé,

le soja et l’arachide. Dans les zones cotonnières, la campagne de commercialisation bat son plein, avec l’enlèvement

du coton des champs vers les usines d’égrenage.

Selon les résultats du Comité de Prévision de la Situation Alimentaire et Nutritionnelle (CPSA) de l’année 2021, la

production céréalière prévisionnelle totale de la campagne 2021-2022 est évaluée à 4 709 489 tonnes pour le mil, le

sorgho, le maïs, le riz et le fonio. Cette production est en baisse respective de 9,07% et de 1,60% par rapport à la

précédente campagne et à la moyenne des cinq dernières années. Pour ce qui concerne les cultures de rente (coton,

arachide, sésame et soja), la production prévisionnelle est estimée à 1 659 764 tonnes soit une baisse de 8,31%

comparativement à la production de la saison écoulée. Par rapport à la moyenne quinquennale, cette production est

en hausse de 13,54%.

A l’issue de la campagne agricole humide 2021, 20 provinces sont déclarées déficitaires, plus de 2 millions de

personnes menacées par la faim. Lire la suite > https://cutt.ly/4U6cLSO

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AFRIQUE VERTE INTERNATIONAL - Situation alimentaire au Burkina – Mali – Niger –janvier 2022 7

4- Actions du gouvernement, des organismes internationaux et des ONG (non exhaustif)

Niger

Actions d’urgence :

• Les opérations d’assistance se poursuivent en faveur des populations des régions de Diffa, Tillabéry, Tahoua et Maradi affectées par

l’insécurité transfrontalière avec le Mali, le Burkina, le Nigéria et les pays riverains du bassin du lac Tchad ;

• Distribution de farines enrichies comme compléments alimentaires aux enfants et poursuite des activités de cash for Works dans les

zones vulnérables, notamment par la récupération des terres et la réalisation des bandes pare feu ;

• Dans un communiqué rendu public le mardi 11 janvier 2022, l’Union Européenne (UE) a alloué à la République du Niger une aide

humanitaire supplémentaire de 5 millions d’Euros, soit environ 3,5 milliards de CFA, a rapporté la délégation de l’UE au Niger. Cette

donation a été octroyée au Niger en réponse à la crise alimentaire sans précédent qui touche plus de 2,55 millions de nigériens en

situation d’insécurité alimentaire sévère. Selon la représentation de l’UE au Niger, le Programme Alimentaire Mondial et l’UNICEF, les

agences des Nations Unies, sont les partenaires de l’Union Européenne qui mettront en œuvre cette assistance alimentaire et

nutritionnelle qui s’inscrit dans le cadre du plan d’urgence élaboré par le Gouvernement du Niger pour la période novembre 2021 – mars

2022.

Actions de développement :

• Poursuite et intensification des activités de la campagne de contre saison 2021 -2022 ;

• Reconstitution des stocks des banques céréalières dans un contexte marqué par une forte hausse des prix des céréales de base ;

• En perspective, Le SAHEL n°7 c’est du 25 Février au 2 mars 2022 : Le Salon de l’Agriculture, de l’Hydraulique, de l’Environnement et

de l’Élevage (SAHEL-NIGER) 2022 est organisé par le Réseau National des Chambres d’Agriculture (RECA) du Niger avec

l’accompagnement du Ministère de l’Agriculture, des autres Ministères sectoriels et du Haut-Commissariat à l’Initiative 3N.

Mali

Actions d’urgence :

• Poursuite de la distribution de vivres aux Personnes Déplacées Internes par l’Etat et les partenaires humanitaires dans les régions

affectées et sites d’accueil ;

• Poursuite des ventes d’intervention à prix modéré à l’OPAM au niveau des zones déficitaires de Kayes, Tombouctou et Gao ;

• Opérations de cash for Work et de transfert monétaire dans les zones vulnérables par l’Etat et partenaires humanitaires ;

• La suspension de l’exportation reste en vigueur notamment de la graine de coton, des tourteaux de coton, du mil, du sorgho, du

maïs et du riz local. Lire la suite > https://cutt.ly/eI6MhIO

Actions de développement :

• Une usine de sous-produits d’abattage du bétail bientôt opérationnelle. Lire la suite > https://cutt.ly/tI6MA59

• Démarrage de la campagne de vaccination du bétail, qui prévoit vacciner plus de 67 millions de têtes.

Lire la suite > https://cutt.ly/CI6M18h

• Formation de 240 acteurs sur les pratiques agroécologiques et les innovations issues de la recherche du développement.

Lire la suite > https://cutt.ly/4I61yyZ

Burkina Faso

Actions d’urgence :

• Poursuite de la distribution de vivres aux Personnes Déplacées Internes par l’Etat, les partenaires humanitaires dans les régions

touchées par l’insécurité (Régions du Sahel, de l’Est, du Centre Nord et de la Boucle du Mouhoun) ;

• Vente à prix social des vivres au niveau des boutiques témoins ;

• Au 30 novembre 2021, le nombre de Personnes Déplacées Internes (PDI) s'élève à 1 501 775 personnes.

Actions de développement :

• Le Conseil national de l’agriculture écologique (CNABio) a organisé un atelier de validation du document de référence en

agroécologie et de la charte agroécologie, le jeudi 16 décembre 2021 à Ouagadougou. Lire la suite > https://cutt.ly/OU6vN96

• Dédougou : Le Projet de Développement de la Riziculture Contractuelle Agro-écologique lance ses activités. D’un coût global de

453,552 millions FCFA, le PDRCA est une subvention obtenue par Afrique Verte Burkina et financé à 100 % par le Projet

d’agriculture contractuelle et de transition écologique (PACTE). La convention de financement du PDRCA a été signée le 21 juin

2021 pour une durée de 32 mois et touchera 1915 producteurs à travers un appui à la production et la commercialisation du riz avec

la SONAGESS. Lire la suite > https://cutt.ly/SU6bujJ

• La cérémonie de lancement de la foire des produits du Pôle de croissance de Bagré (PCB) s’est déroulée le mardi 28 décembre

2021, à Bagré. Placé sous le thème : « Contribution des foires à la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à la promotion des

économies locales dans un contexte de résilience au Burkina Faso », cette foire a pour objectif de valoriser les produits locaux et

de permettre aux producteurs d’écouler directement leurs produits et surtout de nouer des contacts avec des acheteurs internes et

externes. Lire la suite > https://cutt.ly/iU6bKIm

• En ce mois de solidarité, la Fédération nationale des industries de l’agro-alimentaire et de transformation du Burkina (FIAB) a laissé

parler son cœur en apportant son soutien alimentaire au gouvernement dans sa mission d’aide aux déplacés internes. La remise

des vivres s’est tenue le vendredi 31 décembre 2021 au sein du magasin du Conseil national de secours d’urgence et de

réhabilitation (CONASUR). Lire la suite > https://cutt.ly/CU6b70K

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AFRIQUE VERTE INTERNATIONAL - Situation alimentaire au Burkina – Mali – Niger –janvier 2022 8

5- Actions menées (décembre 2021)

AcSSA – Niger

Formations/Ateliers :

Production agricole

• Organisation de quatre journées portes ouvertes sur les

pratiques agricoles appropriées et adaptées au Changement

Climatique les 13, 19 et 21 décembre 2021, respectivement à

Karma, Youri, Balleyara et Hamdallaye.

Conservation des stocks )

• Formation sur le stockage au niveau de la ferme et la

transformation primaire : 80 personnes formées sur l’utilisation

des sacs PICS pour la conservation du Niébé dans 8 communes

de la réunion de Tillabéry.

Voyage d’échanges :

• Du 15 au 19 décembre 2021, 13 femmes transformatrices des

zones d’Agadez, Niamey et Tillabéry et Zinder ont effectué un

voyage d’échanges à Maradi. L’objectif assigné à ce voyage est

d’échanger avec les femmes transformatrices du foyer

Hannatou dans la région de Maradi, partager les expériences,

visiter certains équipements modernes d’extraction d’huile et

assister à des séances pratiques de transformation des produits

issus du sésame, de l’arachide et du moringa.

Promotion des produits transformées

• Participation de 16 femmes transformatrices des unités de

transformation d’Agadez, Niamey, Say -Kollo et Zinder à la 12e

édition du Salon de l’Artisanat pour la Femme (SAFEM) du 26

novembre au 05 décembre 2021 à Niamey. Plus de deux

millions de FCFA de transactions ont été effectuées par les

femmes ;

• Poursuite du programme d’information des consommateurs des

produits transformés à travers deux médias de la région de

Zinder : Radio SHUKRAH et Radio ANFANI.

Appui-conseil :

• Appui conseil et suivi de 160 producteurs agricoles

(démonstrateurs et multiplicateurs de semences) dans 8

communes de la région de Tillabéry ;

• Suivi de la production au niveau des UT à Niamey, Zinder, Say,

Kollo, Agadez, Téra et Tillabéry ;

• Suivi des fonds de roulement du projet FAI auprès de 5 unions

d’UT de Niamey et de Zinder.

AMASSA – Mali

Formations :

• Une session de formation sur SIMAgri à Sikasso pour 30 acteurs

dont 7 femmes de la Chaine de Valeur (CVA) Riz ;

• Une session de formation à Markala pour 180 communicateurs

villageois dont 52 femmes sur les smartphones et flux

d’informations ;

• Une session de formation sur le plaidoyer lobbying pour 20

participantes de l’union des UT de Bankass et de Koro

• 2 sessions de formation sur la technique de production de la

farine de complément enrichie (RIAL, Vermicelle de Niébé), à Koro

pour 15 femmes des UT ;

• Une session de formation à Sévaré pour 70 participants, dont 12

femmes, des OP sur les procédures de soumission aux marchés

institutionnels ;

• Une session de formation pour 47 magasiniers, dont 3 femmes,

des OP sur la technique de géolocalisation des magasins

configurés sur SIMAgri ;

• Une session de formation sur la production et l’utilisation des bio

fertilisants et bio pesticides avec 17 productrices maraichères.

• Une session de formation sur les techniques de

commercialisation en région de Kayes pour 20 participants ;

• Une session de formation sur les procédures d’accès aux crédits

en région de Kayes pour 20 participants.

Commercialisation :

-Organisation d’une pré-bourse à Sévaré avec des intentions de

vente de 1.624,90 tonnes de céréales et des intentions d’achat de

357 tonnes ;

-Organisation de 2 ateliers de concertation multi acteurs à Ségou

et San, qui ont permis de recenser une disponibilité de 65 tonnes

de fonio, 33 tonnes de sésame et 120 tonnes de riz.

Appui/conseil :

• Animation, suivi et gestion de la plateforme SIMAgri du Mali :

http://mali.simagri.net ;

• Collecte de prix sur 60 marchés et animation SENEKELA

Orange Mali ;

• Assistance à la production, la promotion et la commercialisation

des produits transformés au niveau des UT ;

• Suivi-appui-conseils gestion, remboursement et mise en place

des crédits dont 289 000 000 FCFA en cours de décaissement

auprès des IMF Soro Yiriwaso et CVECA ON ;

• Suivi-appui-conseils du fonds revolving FAI accordé aux unions

d’UT Bamako, Mopti, Koutiala et Ségou ;

• Suivi et accompagnement des parcelles maraichères à Ségou ;

• Suivi des activités de promotion de l’agroécologie paysanne

dans les localités de Kayes et Koutiala.

Autres : Néant

APROSSA – Burkina

Formations :

• Formation des acteurs accompagnés par le Projet Filière

(manioc, maïs, arachide) et l’équipe du projet sur l’utilisation des

services de la plateforme SIMAgri, www.simagri.net du 14 au 16

décembre 2021 à Tenkodogo. Participants : 20 producteurs et 05

conseillers agricoles dont 05 femmes ;

• Formation des producteurs sur les conditions de transport du

sésame bio pour garantir la qualité bio, élaboration d’un modèle

d’affaire et d’un compte d’exploitation du 16 au 17 décembre à

Banfora, 51 participants dont 6 femmes ;

• Formation sur la production du compost en tas pour 16

producteurs.

Commercialisation : RAS

Appuis conseil :

• Collecte de prix sur 52 marchés suivis par APROSSA, la Table

Filière Karité (TFK) et le Comité Interprofessionnel du Riz du

Burkina (CIRB) sur la plateforme http://www.simagri.net ;

• Appui conseil du Réseau des Transformatrices des Céréales du

Faso (RTCF) section Bobo, Banfora et Ouagadougou ;

• Suivi remboursement crédits ;

• Appui conseil des producteurs de fonio et sésame biologique,

des transformatrices de céréales et des micros, petites et

moyennes entreprises agroalimentaires ;

• Appui conseil des apiculteurs sur la confection et l’utilisation de

la ruche traditionnelle améliorée en paille.

TAPSA

• 4 Animations/Sensibilisation et 2 visites de suivi (Bio digesteurs

et latrines, sites de Moringa) réalisées avec les responsables

d’UP et les OP encadrées, 103 personnes touchées dont 76

femmes au niveau des sites, des bio digesteurs de Diomga et

Bouloye.