La reprise a été bonne pour le secteur de l'habillement. 1:43
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Carole Ferry, édité par Antoine Terrel , modifié à
Grâce à la levée progressive des restrictions contre l'épidémie de coronavirus, les magasins "non essentiels" ont pu rouvrir leurs portes, le 19 mai. Et le bilan de la première semaine est plutôt bon, selon les professionnels, notamment pour le secteur de l'habillement. 

Après de longs mois d'attente pour cause d'épidémie de coronavirus, les commerces non-essentiels ont pu rouvrir leurs portes le 19 mai. Et les professionnels guettaient le retour des clients avec impatience, mais aussi avec appréhension. Les Français seraient-ils au rendez-vous ? Plus d'une semaine après la réouverture, les premiers chiffres de la reprise sont en tout cas plutôt bons.

La fréquentation est par exemple en hausse dans les centres commerciaux, où les clients ne viennent pas seulement regarder, mais bien acheter... Et plus qu'avant. Selon la Confédération des commerçants indépendants, l'activité est en hausse de 30 à 50% sur les cinq premiers jours de réouverture par rapport à la même période en 2019.

Bon bilan pour l'habillement

Ce qui a notamment très bien marché lors de cette première semaine est l'habillement. Contrairement au premier confinement, le secteur de l'enfant n'est pas le seul à avoir profité de cette dynamique. L'homme, la femme, tout le prêt-à-porter en a bénéficié, selon Eric Mertz, le président d'Allure, la Fédération de l'habillement, du textile et de l'équipement de la personne.

"La reprise sur le secteur de l'habillement a été plutôt excellente. Du 19 au 25 mai, on a quand même une reprise globale de l'ordre de 30 à 60%", confirme-t-il à Europe 1. Et d'ajouter : "En ce qui concerne les autres secteurs d'activité tels que l'horlogerie, la bijouterie, la parfumerie, ce sont des secteurs qui bénéficient d'une reprise timide. On compte sur la Fête des mères de dimanche, qui va certainement permettre d'apporter un effet de récupération très important." La reprise est également très bonne pour la chaussure, en particulier dans le secteur de l'enfant.

Vers un report des soldes ?

Reste enfin la grande question des soldes, prévues le 23 juin, et qui fait débat. Certains commerçants veulent un report à la mi-juillet. Ce qui est certain, c'est qu'elles ne seront pas reportées au 15 juillet, la date éventuellement envisagée. Elles pourraient en revanche être décalées à début juillet... La question est en train d'être tranchée, et Bercy devrait se prononcer vendredi.