Mais pourquoi Alexander Bublik a-t-il jeté l'éponge dans son match qui l'opposait à Pablo Carreno Busta, ce mercredi, au deuxième tour du Master 1000 de Monte-Carlo ? Le Kazakh a abandonné après une double faute qui offrait à son adversaire espagnol un break à 4-3 au troisième et dernier set. Juste après son service trop long, il s'est tranquillement dirigé vers l'arbitre de chaise et Carreno Busta pour leur signifier son abandon et leur serrer la main. Juste après, il a rangé sa raquette dans son sac et a quitté le cours, sans jamais donner l'impression de souffrir d'une quelconque gêne.
Était-il réellement blessé ? À ce stade, rien ne semble indiquer qu'il l'était. Était-il alors trop frustré par le déroulement du match, lui qui était passé à deux points de la victoire lors de la seconde manche et qui venait donc de concéder un break potentiellement décisif au milieu du troisième set ? Si tel était vraiment le cas, le Kazakh de 24 ans, 36e joueur mondial, s'exposerait alors probablement à une lourde amende de l'ATP.
Un joueur fantasque qui ne mâche pas ses mots
Une chose est sûre, Alexander Bublik fait partie de ces joueurs un peu fantasques qui ne s'illustrent pas seulement sur les courts de tennis par la qualité de leurs coups droits ou de leurs revers. Le bonhomme peut avoir de drôles de réactions, parfois, comme lorsqu'il déclara détester jouer sur la terre battue juste après avoir pourtant battu le Suisse Stan Wawrinka au premier tour de ce Tournoi de Monte-Carlo.
Dans la foulée, il avait eu aussi des mots assez virulents à l'encontre de l'ATP, accusée à ses yeux d'avoir trop durci ses règles vis-à-vis des joueurs coupables de gestes ou paroles déplacés sur les courts : « C'est du sport, c'est censé procurer des émotions et ils essaient de nous mettre dans une sorte de cage dans laquelle nous ne pouvons pas parler. » Ça aussi, l'ATP a dû apprécier.