Le New York Times a passé la barre des quatre millions d'abonnés au troisième trimestre, dont trois millions à la seule offre en ligne, a indiqué le groupe jeudi à l'occasion de la présentation de ses résultats.

« Cela a été un trimestre solide », s'est félicité le PDG Mark Thompson, ajoutant que le groupe a « dépassé deux barres symboliques ».

Les abonnés à l'offre numérique du New York Times ont atteint 3,1 millions à la fin du troisième trimestre, soit une hausse de 203 000 abonnés sur le seul troisième trimestre, et « nous avons désormais plus de quatre millions d'abonnés au total » a indiqué M. Thompson.

Le rythme de progression des abonnements aux seules éditions en ligne a rassuré les investisseurs, échaudés au trimestre précédent par un ralentissement de ces souscriptions.

La croissance du nombre d'abonnés en ligne s'affiche sur un an à 24,4 %.

« Nous investissons agressivement dans notre journalisme, nos produits et notre marketing et observons des résultats tangibles sur notre croissance digitale », a déclaré le PDG du groupe.

À Wall Street les investisseurs saluaient ces résultats, le titre prenant vers 10h20 5,8 % à 27,93 dollars.

Signe de la croissance de l'activité en ligne du média américain, les revenus tirés de la publicité digitale ont augmenté de 17,3 % au troisième trimestre sur un an tandis que la publicité tirée des éditions papier a reculé de 0,7 %.

Les revenus tirés des abonnements ont représenté, au troisième trimestre 61,7 % du chiffre d'affaires, un niveau relativement stable par rapport au trimestre précédent (62,8 %). C'était la moitié seulement (50,5 %) il y a cinq ans.

Le chiffre d'affaires relatif aux abonnements est en hausse de 4,5 % sur un an quand celui issu de la publicité a augmenté de 7,1 % après une chute de près de 10 % au trimestre précédent. Sur les neuf premiers mois de l'année, il s'inscrit toutefois en baisse de 2,5 %.

Au total, le chiffre d'affaires du groupe atteint 417 millions de dollars, en hausse de 8,2 % sur un an.

Le bénéfice net ressort quant à lui à 25 millions de dollars, en baisse de 22,7 % sur un an.

Le bénéfice par action ajusté, qui fait référence pour les investisseurs américains, s'est affiché à 15 cents contre 11 cents anticipés par les analystes.