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Apr

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Subventions : la presse passe au contrôle

Les états généraux de la presse écrite, en 2009, avaient été une gigantesque foire aux subventions (200 millions d'euros supplémentaires par an). Beaucoup y étaient allés quémander les aides publiques directes. Dans la plus grande discrétion bien sûr : tout cela relève du secret des affaires. Et puis il ne fallait accabler plus encore un secteur déjà soupçonné par le public d'être sous la coupe des politiques.Trois ans plus tard, la réforme des aides à la presse a enfin abouti, débouchant sur une forme de transparence : 50 % du montant total des aides directes bénéficient à 2 % des titres aidés, soit neuf titres.

Le plus aidé en 2010: Le Parisien (16,8 millions pour Aujourd'hui en France et 3 millions pour Le Parisien) juste devant Le Monde avec plus de 17 millions d'euros de subventions directes. Suivent Libération (14 millions), Le Figaro (13,2 millions), Ouest-France (11,8 millions), etc. Reste à connaître le détail des projets auxquels ces sommes ont été attribués. Dans le projet de décret, la publicité de la répartition des sommes par projet était prévue, le texte final ne parle que d'un « état annuel du montant des aides directes ou indirectes à la presse et leur ventilation par bénéficiaire ».

Source PLF 2012Source PLF 2012

L'aide exceptionnelle reconduite

Le décret paru dimanche 15 avril au Journal officiel précise que les aides directes seront désormais attribuées par Fonds stratégique pour le développement de la presse qui rendra ses décisions publiques et établira avec les entreprises bénéficiaires une convention de trois ans comportant des « engagements réciproques » et un « suivi régulier » des dépenses. « Des incitations, sous forme de bonifications, peuvent être accordées à celles de ces entreprises ayant fait un effort particulier, notamment en matière de respect des normes de qualité et de responsabilité sociale des entreprises », ajoute le texte.

En 2009, la commission de contrôle du fonds d’aide à la modernisation de la presse quotidienne avait évalué un échantillon des projets financés entre 2004 et 2007 pour conclure que « la réalisation des objectifs du décret n’est, à de rares exceptions près, jamais chiffrée par les entreprises et repose bien souvent sur des indications déclaratives invérifiables. » Mieux : « Certaines informations ne sont pas communiquées aux experts car elles sont considérées comme confidentielles par les entreprises. Cela est un handicap pour mener à bien le contrôle. »

Quoi de plus naturel en effet que l'Etat s'inquiète de l'utilisation de l'argent qu'il projette de verser ? Le budget 2012 prévoit 272,8 millions d'euros d'aides directes à la presse. 31 millions de moins qu'en 2011 alors que l'aide supplémentaire devait s'éteindre au bout de trois ans.

Immixtion possible 

C'était le vœu formulé par le rapport Cardoso : selon ce consultant, senior advisor au sein de la Deutsche Bank, ancien président-directeur général d'Andersen Worldwide, 80% des subventions de l'Etat seraient utilisées à des dépenses de fonctionnement et 20% pour des investissements.  « Il faut changer de logique, plaidait Aldo Cardoso: passer de la subvention d'exploitation permanente à une aide à la restructuration une fois pour toutes pour aider le secteur à changer de monde et à produire une information de qualité, permettant aux citoyens de prendre des décisions éclairées. Ça veut dire améliorer l'efficacité de ces aides: pour chaque euro public dépensé, s'assurer qu'il est attribué à ceux qui en ont vraiment besoin et qui sauront en faire le meilleur usage au vu de leur stratégie. Et en aval, s'assurer qu'il est bien utilisé conformément à ce qui était prévu. » 

Les titres qui veulent bénéficier des aides les plus importantes (plus de 1,5 million d'euros au cours des trois dernières années ou plus de 20 % du chiffre d’affaires, en tenant compte des aides directes, mais aussi des aides au transport par voie postale ou ferroviaire) devront soumettre « dans le strict respect de l’indépendance éditoriale des titres et de la confidentialité attachée au secret des affaires », le projet stratégique de l’entreprise. Le risque, c'est tout simplement que l'Etat s'immisce dans la gestion des entreprises de presse et, de ce fait, choisisse qui elle aide ou non selon des critères discutables. 

Le décret instaure aussi une « voie rapide » pour les projets faisant l’objet d’une demande de subvention ou d’avance remboursable inférieure à 50.000 euros qui permettrait d'engager rapidement les dépenses sur des « petits projets » innovants sans attendre la longue instruction de la Commission paritaire. La direction des médias en examinera l'opportunité et la Commission se chargera de valider après coup la décision administrative.

Transparence maîtrisée

Le fait que les développements informatiques ne peuvent prétendre à une aide que si elles sont sous-traitées, en revanche, ne change pas : les subventions continueront de bénéficier aux prestataires – plus chers par nature que les développements en interne, mais plus facile à contrôler –  et la maîtrise technique d'échapper aux journaux.

En remplaçant les deux principaux fonds d'aide aux projets industriels existants – le fonds d'aide à la modernisation de la presse quotidienne et assimilée d'information politique et générale et le fonds d'aide au développement des services de presse en ligne –, le fonds stratégique pour le développement de la presse se réorganise en sections spécialisées:  modernisation et mutation industrielle, innovations numériques et conquête de nouveaux lectorats.

Pourtant, note Maurice Botbol, le président du Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne (Spiil, auquel adhère Mediapart), ce dispositif nuit à la volonté de transparence affichée. « Les pure players ne sont représentés que dans les sections concernant les services en ligne alors que les autres syndicats professionnels le seront partout. Nous revendiquons le fait de représenter l'intérêt général, y compris pour ce qui concerne la presse écrite. On nous a reconnu une représentativité, nous devons pouvoir assister à tous les débats », indique-t-il, rappelant que les discussions qui présideront à l'attribution des subventions ne seront pas, elles, publiques.

 

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Scandaleux ! Les aides devraient être réparties uniformément pour assurer la pluralité des titres et des opinions. Le montant alloué au Parisien peut, à tort ou à raison, expliquer certaines orientations politiques.

Pour ce qui est du pluralisme, il existe deux dispositifs spécifiques: 

  •  Le fonds d’aide aux quotidiens nationaux d’information politique et générale à faibles ressources publicitaires (La Croix, L'Humanité, Libération...)
  •  Le fonds d’aide aux quotidiens régionaux, départementaux et locaux d’information politique et générale à faibles ressources de petites annonces.

Ces aides sont censées permettre à ces rédactions « pauvres » de survivre et d'assurer la diversité des grilles de lectures de l'actualité, sinon des opinions. En réalité, le budget français consacre chaque année plus d'un milliard d'euro pour aider le seul secteur de la presse bien souvent dans des dépenses de fonctionnement et non de développement. 

Trés intéressant.... comme quoi d'un pays à l'autre... (euh !) 

L'autre jour lors d'une discussion que nous avons organisée sur la perception des scandales en France et en Allemagne, quelqu'une a dit quelque chose de passionnant sur le fait que la Presse a un impact beaucoup plus fort en Allemagne sur des conséquences directes quand elle devoile un scandale, ce qui n'est que rarement le cas en France.  Je suis entièrement d'accord.

Il y a depuis que je suis en Allemagne deux démissions de leurs fonctions, de leur propre chef mais bien poussés par des révélations de la presse, d'hommes politiques tonitruantes (et pas des moindres). 

Je parle de deux affaires ici, la première s'appelle l'affaire Guttemberg (le baron Karl-Theodor Zu Guttenberg) que certains surnommaient le "Monsieur Propre de la politique allemande" qui était, au moment dudit scandale, rien moins que Ministre de la Défense. Pourquoi il a démissionné? 

En février 2011, la Süddeutsche Zeitung révèle l'existence d'un soupçon de plagiat massif concernant la thèse de doctorat de sciences politiques du ministre, réalisée en 2006 et qui, un an après, lui avait valu à l'Université de Bayreuth le titre de Docteur avec la mention Summa cum laude, "avec les plus grandes louanges", niveau suprême de la reconnaissance universitaire ici. Les médias s'enflamment et on a du mal à comprendre pourquoi en tant que francais, mais en Allemagne, le titre de docteur n'est pas qu'honorifique, on vous appelle Herr Doktor et ce Doktor devient une partie de votre nom qui figure sur passeport aussi d'ailleurs. 

Decortiquons, d'abord il nie le baron et il dit qu'il se dit prêt à démontrer qu'il n'y a pas plagiat, sauf que des chercheurs décortiquent la chose pour lui et montrent que 21,5 % de la thèse se compose de plagiat inavoué. 

Il est coincé le baron alors il reconnait et renonce à son titre de Docteur en disant qu'il ne l'a pas fait exprès !

Les médias en rient encore, et celui qui a changé son surnom de "Monsieur propre" pour "baron copié-collé" démissionne en mars, tous ses soutiens y compris et surtout Angela Merkel, l'ayant laché. Elle avait bien essayé de le soutenir en disant qu'elle ne l'avait pas embauché comme Ministre pour son titre de Docteur, mais rien n'y a fait ! Face aux attaques de la presse, aux déclarations d'universitaires, le baron a démissionné. Ne vous inquiétez pas trop pour lui quand même, il en a même écrit un livre (on se demande s'il a aussi payé un nègre pour l'écrire, comme sa thèse, mais je n'ai lue ni l'une ni l'autre!)

Ouaou, qui dit mieux, un ministre qui démissionne en moins de deux mois !! Surpris

Deuxième affaire et elle vaut son pesant de cacahuètes pour ceux qui ont lu les derniers articles de mediapart sur l'appartement de Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa. 

Je parle de la plus récente affaire Wulff qui a commencé en décembre 2012. Bild révèle l’existence d’un prêt de 500 000 euros que le président Christian Wulff aurait reçu d’un entrepreneur en 2008 alors qu’il était à la tête du land de Basse-Saxe. D’autres médias le soupçonnent également d’avoir obtenu auprès d’une banque un prêt aux conditions avantageuses en remerciement de son rôle dans un sauvetage financier du constructeur Porsche en 2009.

Bon toute une histoire pour un prêt !!! On en fait pas tant nous pour les prêts sympathiques de l'Assemblée nationale et tous les mégas sympas conditions, plus les faveurs diverses et variées dont certains hommes politiques béneficient chez nous ! Mais plus que le prêt en lui-même, c'est la manière dont Wulff a mal géré la Presse (mais où était passé son conseiller de presse non d'une pipe !) qui a provoqué sa démission en fin de compte. Je me souviens que j'ai lu le premier article dans l'avion qui m'emmenait en Argentine et l'article racontait comment Christian Wulff avait tenté d’étouffer un éventuel scandale en laissant au rédacteur en chef du Bild un message sur son répondeur exprimant sa colère, menaçant le journal d’une « guerre » et de poursuites judiciaires.

J'ai ri en disant à mon ami, assis à côté de moi dans l'avion et à qui je racontais l'affaire, que s'il démissionnait ce serait plutôt á cause de cette bourde que à cause du prêt car malheureusement pour Wulff, le chef de l’Etat en Allemagne est considéré comme une autorité morale au-dessus des partis. Il doit être le garant du respect des principes démocratiques et donc, notamment, de la liberté de la presse. En regardant le candidat que, du coup, Angela Merkel a nommé ensuite, on comprend qu'elle aura compris la lecon !

Bon cela a pris un peu plus de temps tout de même car Wulff a plus résisté (il a même fait une interview à la télé en mea culpa raté). Même si  les universitaires ne se sont pas autant mobilisés car il n'en avaient que faire du prêt contrairement au plagiat de l'autre affaire, en février 2012, il lui aussi démissionné  (presque deux mois juste après) Surpris 

Bon, francaise en Allemagne ou en reste baba et on cherche à comprendre, ou on se dit qu'il y a décidément un truc qui tourne pas rond chez soi. 

L'article ci-dessus est en effet éclairant à ce sujet, non? 

 

J'ai un écran noir aussi je ne peux voir Eva Joly. 

 J'avais oublié de dire de ne pas trop s'inquiéter tout de même pour Christian Wulff car même s'il n'a été que deux mois Président, il devrait toucher sa retraite de 199000€ par an ! 84% des allemands se sont prononcés contre dans un sondage de ARD.Deutschlandtrend. Apparemment, parce que'il a "volontairement démissionné", il n'y a aucune raison juridique de ne pas lui payer sa rente ! 

Eva Joly est réparée ;)

Effectivement, elle ne mache pas ses mots, elle n'en a pas l'habitude mais là elle est encore meilleure. Si je n'étais pas aussi sure de pour qui je vais voter au premier tour, ses propos me feraient presque changer d'avis aujourd'hui, juste pour ce courage qu'elle a de dire ce que d'autres, entre autre celui pour qui je pense voter ne dit pas aussi haut et fort qu'elle de peur, de peur de quoi, je l'ignore. Surement de perdre des voix sous le coup des atttaques des autres disant qu'il attaquerait sans preuve et surtout sans condamnation "officielle" desdits personnes. Il y a parfois des décisions difficiles à prendre mais celle de dénoncer ce qui n'est plus acceptable dans la démocratie francaise me semble aujourd'hui et de loin, la plus importante à prendre, et ce pour les partis qui croient encore en un certain idéal de démocratie. 

Je ne voulais pas peser sur votre vote ;) Je voulais seulement relever la phrase « Ce qui est extraordinaire en France, c'est que tout cela peut être publié et rien ne se passe » qui fait écho à ce que vous racontez sur la situation allemande.

Une autre citation intéressante dans l'interview de Nicolas Sarkozy ce matin sur France-Inter:
« NS. J'ai connu une République où on faisait sauter le navire de Greenpeace et où un photographe mourait parce qu'on avait demandé aux services secrets de faire ça.
– Ca n'excuse pas les errements d'aujourd'hui.
– Il n'y a pas d'errements. Tant qu'il n'y a pas de condamnation, il n'y a pas d'errements. »

Cette idée que tant que l'on ne s'est pas fait prendre, le crime n'existe pas explique peut-être le peu de conséquences des révélations journalistiques.


Soyez plus précis si vous regrouper les journaux par appartenance au même groupe,(exemple du Parisien) alors regrouper les titres du Groupe EBRA ( Est Bourgogne Rhône Alpes) Dernières nouvelles d'Alsace, le Républicain lorrain, l'Est républicain, l'Alsace et le Dauphiné libéré soit sur votre tableau  près de 8,8 millions de subvention pour ce groupe! Soit le 6 ème avec plus de 4,4% des subventions.

Vous avez raison, ils appartiennent au même groupe. Mais la raison pour laquelle je regroupe Le Parisien et Aujourd'hui, c'est qu'il s'agit du même journal, avec ou sans les pages locales, ce qui n'est pas le cas des journaux que vous citez.

Par ailleurs, comme vous le noterez, j'ai cité les cinq premiers du classement, donc le 6e ne fait pas défaut; il fait partie de la longue liste de ceux que je n'ai pas mentionné.

Et quid de ce qui se passe au niveau du Fonds d’aide au développement des services de presse en ligne - que je nommerais désormais FADSPL (dont Médiapart est, si je ne m'abuse, bénéficiaire) Par exemple, quelles sont les subventions touchées par Médiapart (et les autres "pures players") Est ce que le rachat par le nouvel obs change quelque chose à la situation de Rue 89 ? L'intégration du FADSPL dans le systéme "global" d'aide à la presse est plutot une bonne chose Et quand est ce que Médiapart ouvre une grosse demande "pour projet" afin d'ameiliorer son "interface client" en cas de disfonctionnement de Drupal (ce qui a le don d'ennerver les utilisateurs acharnés et piètres techniciens)

Il s'appelait SPEL et il a disparu (il avait été créé pour trois ans), mais le dispositif survit dans le nouveau fonds. 

Mediapart n'en est plus bénéficiaire – la société n'a simplement pas déposé de demande en 2011, étant désormais bénéficiaire. Elle a déposé deux demandes, une en 2009 et une en 2010 (le détail est dans l'article « Laissez venir à nous les gros sous »). Et elle ne projette donc pas de déposer une demande pour l'« interface client » (désolé: ça ne veut pas dire que ça ne se fera pas, mais pas avec de l'argent public).

Rue89 a obtenu (la promesse d')une subvention de 249 297 euros en 2009 et (la promesse d')une subvention de 62 028 euros en 2010. Ils n'ont pas encore publié les aides qu'ils ont obtenu pour 2011, mais ça ne devrait pas tarder: l'an passé, ils l'avaient fait le 19 avril.

Le rachat de Rue89 par Le Nouvel Obs ne change rien: le fond SPEL n'était pas ouvert qu'aux pure players mais à l'ensemble de la presse ayant des projets numériques, le nouveau l'est également.

la société n'a simplement pas déposé de demande en 2011, étant désormais bénéficiaire

Ca, il me semble que c'est de votre volonté (il me semble que rien n’empêche en théorie de demander des subventions, même en gagnant de l'argent ! )Et donc c'est tout à l'honneur de Médiapart (si je ne dis pas de sottises)

Et elle ne projette donc pas de déposer une demande pour l'« interface client » (désolé: ça ne veut pas dire que ça ne se fera pas, mais pas avec de l'argent public).

Je trouve que vous auriez avantage à améliorer grandement cet aspect là ! Et je ne crois pas être le seul. Maintenant, il faudrait discuter plus en détail des problèmes et des solutions possibles...

Oui, bien sûr, il n'est pas interdit de demander des aides lorsqu'on gagne de l'argent, sinon Le Parisien n'en demanderait pas, alors qu'on a vu que le titre était le plus gros bénéficiaire en jouant sur sa double nature nationale et régionale. C'est le choix de s'en passer dès que possible, moins par vertu que par conviction que cela nous expose à un possible arbitraire.

Pour ce qui est des développements techniques, c'est un vieux dossier ouvert, qui peine à remonter sur le dessus de la pile des choses à faire.

c'est un vieux dossier ouvert, qui peine à remonter sur le dessus de la pile des choses à faire.

C'est mon avis que la principale difficulté qui explique ce retard, c'est que vous n'avez pas le commencement d'un début d'idée (ou trop de commencement d'idée, ce qui revient au même) qui permettrait d'élaborer une stratégie sur la question.  Mais la question n'est pas uniquement "des développements techniques" Mais de l'articulation entre "développements techniques", bugs, "démocratie technique" et "journaliste participatif".  Bref, une sorte de mille feuille assez difficile a appréhender... Je ferais bien un billet fouillé la dessus, mais j'ai l'impression que ce sera en pure perte...

Liberté d'expression en France ?

Derrière le Mali et le Niger. C'est clair. 38ème au niveau mondial.

Il faudrait que les journalistes français - tous formatés dans les mêmes moules et centrés sur Paris - aillent passer un an dans d'autres pays démocratiques dont ils apprendraient la langue, ce qui  ferait le plus grand bien à leurs cellules grises.

Dans les pays qui respectent le mieux la liberté d'expression.

Quand ils reviendraient, ils verraient l'état lamentable des médias français.

Tiens, Canal+ a supprimé la vidéo de Dupont-Aignant demandant la rémunération de Denizot et Apathie.

Dh

Une prouesse de liberté d'expression.

Qui proteste sur Mediapart ?

 

 

@ETOILE66 (17:04 à 12:20).

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Mais c'est fou, ça !

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Décidément, il n'y a que la vérité qui blesse ...

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