La dégradation des fonds marins par l’usage incontrôlé de plastique en Méditérannée – Ma question écrite à la Commission

Toutes les secondes, 10 tonnes de plastique sont produites dans le monde. Ce plastique se retrouve souvent dans la nature. Entre 4,8 et 12,7 millions de tonnes de déchets plastiques sont rejetés en mer chaque année. Selon les prévisions de la fondation Ellen Macarthur, en 2050 il y aura plus de plastique que de poissons dans les océans. Ces faits illustrent l’ampleur de la pollution plastique sur la faune et la flore marines.

L’Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer (Ifremer) a étudié cette pollution en mer Méditerranée, notamment dans les grandes profondeurs. Des traces importantes de microplastiques ont été trouvées jusqu’à -2200 mètres.

Il est temps d’agir pour protéger la Méditerranée et les peuples vivant sur son pourtour. Cette action de préservation doit être menée conjointement avec nos partenaires de la rive Sud. C’est l’objet de ma question écrite à la Commission.

 

J’ai donc posé cette question à la Commission sur la pollution des fonds marins en Méditerranée :


La Méditerranée est un joyau du patrimoine naturel mondial, aujourd’hui menacé par la pollution et la perte de biodiversité.

En juin dernier, l’Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer (Ifremer), a rendu les conclusions d’une mission d’exploration menée en 2018 par des scientifiques français, italien et monégasques ;

Leurs analyses ont mis en évidence une pollution plastique marine répandue jusqu’aux grands fonds, à 2200 mètres de profondeur, qu’il n’est pas possible de traiter ni d’extraire. Cette situation a été observée partout en Méditerranée, sur les côtes européennes comme sur celles du Maghreb.

Pour lutter contre ce phénomène et protéger l’écosystème méditerranéen, l’Ifremer recommande la mise en œuvre de politiques volontaristes de prévention et d’aménagements sur le pourtour des espaces urbains côtiers. 

Par leur nature et par leur ampleur, ces mesures devraient s’inscrire dans le cadre d’une relance de la politique de voisinage Sud et de l’Union pour la Méditerranée.

  • Comment la Commission compte-t-elle intégrer à sa politique environnementale ces préconisations et les investissements qu’elles nécessitent ? 
  • Comment la Commission compte-t-elle associer nos partenaires de la rive sud de la Méditerranée à la conception et la mise en œuvre de ces actions ?

 

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