Publicité

SeaBeLife Biotech lève 1 million pour lutter contre la mort cellulaire

Issue et hébergée par la Station biologique de Roscoff dépendant du CNRS et de Sorbonne Université, la jeune société innovante développe une nouvelle classe de candidats médicaments contre la mort cellulaire régulée. Les premiers essais cliniques sur l'homme sont prévus en 2023.

SeaBeLife Biotech cible notamment les maladies liées à l'insuffisance rénale et hépatique aiguë.
SeaBeLife Biotech cible notamment les maladies liées à l'insuffisance rénale et hépatique aiguë. (iStock)

Par Stanislas du Guerny

Publié le 24 juin 2021 à 08:45

Lutter contre la mort cellulaire régulée est une technologie de rupture qui consiste à bloquer le processus de disparition de la cellule. Pour cette innovation au potentiel thérapeutique majeur dans le traitement de maladies liées à l'insuffisance rénale et hépatique aiguë, SeaBeLife Biotech vient de bénéficier d'une seconde levée de fonds de 1 million d'euros répartie entre les fondateurs, Breizh Angels, WeLike et Ava Capital. Elle complète un premier tour de 1,5 million bouclé l'an dernier.

« Cette opération sera suivie d'une troisième de 5 à 10 millions d'euros en 2022 », projette déjà Morgane Rousselot, présidente et fondatrice de SeaBeLife Biotech. Car si la jeune entreprise innovante dispose d'un portefeuille de plus de 45 molécules actives, elle a besoin de moyens pour arriver à faire aboutir sa nouvelle classe de médicaments.

Essais sur l'homme en 2023

« Actuellement, l'équipe évalue les molécules sur les modèles animaux », poursuit-elle. D'importants travaux de R&D seront nécessaires pour les premiers essais cliniques sur l'homme qui devraient être possibles fin 2023. Issue et hébergée par la Station biologique de Roscoff dépendant du CNRS et de Sorbonne Université, la biotech dispose d'une licence exclusive sur les brevets déposés. Morgane Rousselot précise que ses travaux s'effectuent en collaboration avec plusieurs partenaires extérieurs comme la société rennaise Biotrial, mais aussi l'Institut de la vision à Paris, ainsi qu'un consultant en Israël.

Publicité

L'entreprise ne produira pas ses médicaments quand ils auront obtenu une autorisation de mise sur le marché (AMM). « Nous passerons par un partenaire industriel, la vocation de notre technologie est de pouvoir être cédée », insiste la dirigeante, docteure en biochimie à la Station biologique de Roscoff.

Les travaux de lutte contre la mort cellulaire de SeaBeLife Biotech ciblent aussi des pathologies chroniques comme les maladies de Parkinson et d'Alzheimer ou la dégénérescence de la rétine (DMLA). Deux comités, l'un scientifique et l'autre stratégique, accompagnent Morgane Rousselot qui a déjà participé à la création d'une autre biotech à Roscoff, Hemarina, développant un transporteur d'oxygène universel.

La levée de fonds

SeaBeLife Biotech

Date de création : 2019

Présidente et fondatrice : Morgane Rousselot

Montant : 1 million d'euros

Effectif : 8 personnes

Secteur : médical

Stanislas du Guerny (Correspondant à Rennes)

MicrosoftTeams-image.png

Nouveau : découvrez nos offres Premium !

Vos responsabilités exigent une attention fine aux événements et rapports de force qui régissent notre monde. Vous avez besoin d’anticiper les grandes tendances pour reconnaitre, au bon moment, les opportunités à saisir et les risques à prévenir.C’est précisément la promesse de nos offres PREMIUM : vous fournir des analyses exclusives et des outils de veille sectorielle pour prendre des décisions éclairées, identifier les signaux faibles et appuyer vos partis pris. N'attendez plus, les décisions les plus déterminantes pour vos succès 2024 se prennent maintenant !
Je découvre les offres

Nos Vidéos

xx0urmq-O.jpg

SNCF : la concurrence peut-elle faire baisser les prix des billets de train ?

xqk50pr-O.jpg

Crise de l’immobilier, climat : la maison individuelle a-t-elle encore un avenir ?

x0xfrvz-O.jpg

Autoroutes : pourquoi le prix des péages augmente ? (et ce n’est pas près de s’arrêter)

Publicité