La Côte d’Azur n’étant pas un territoire. C’est un terme inventé en 1887.
Les Britanniques ont, durant 2 siècles, quasiment annexé la Côte d’Azur : dès 1820, la ville de Nice comptait plus de 100 familles britanniques, et même une église anglicane. La reine Victoria y passa les 7 hivers précédant sa mort, honorant Hyères comme Nice. Menton était si célèbre pour son climat que les médecins anglais y prescrivaient des séjours à la moindre toux !
En 1834, lord Henry Brougham – un homme politique à l’origine de l’abolition de l’esclavage – découvrit Cannes.
Une fois son accès facilité par le chemin de fer, la Côte d’Azur attira une clientèle beaucoup plus fêtarde, à l’image du fils aîné de la reine Victoria – le futur roi Édouard VII qui a sa statue à Cannes.
En 1887, Stéphen Liégeard, un sous-préfet originaire de la Côte d’Or, devenu écrivain à ses heures, inventa un terme qui fit carrière : il rebaptisa la « French Riviera » d’alors en « Côte d’Azur ». Or, s’il a écrit d’Hyères, dans le Var, « le long de cette plage baignée de rayons qui mérite notre baptême de Côte d’Azur… », ce sont les Alpes-Maritimes voisines qui héritent aujourd’hui de ce nom devenu illustre.
Avec l’avènement des congés payés, les années 1950 et la fin des rentes coloniales, la colonie anglaise finit par se dissoudre dans la foule des nouveaux arrivants. En 1975, le consulat britannique de Nice ferme ses portes, mettant un point final à cette page d’histoire anglo-provençale.
De nos jours, les limites de la Côte d’Azur sont assez floues, surtout la limite occidentale représentée le plus souvent par la commune de Cassis.
Les stations balnéaires les plus connues de la Côte d’Azur, qui longe la côte du sud-ouest au nord-est, comprennent:
Sur terre – Mougins
Sur terre – Saint-Paul-de-Vence
Sur terre – Èze
Monaco (y compris Monte-Carlo)
Sur terre – Roquebrune-Cap-Martin