Et voilà, il fallait s'y attendre. Le coronavirus et la mise en place des gestes barrières ont complètement bouleversé la société française et son art de vivre. Les bises et poignées de mains sont en voie de disparition au profit de nouvelles attitudes qui respectent les distanciations sociales. Enquête sur ces nouvelles évolutions qui engendrent des problèmes de santé.

Notre enquête nous mène au service urologie d'une clinique de Tarascon, alors que l'équipe médicale est en train de prendre le petit déjeuner d'organiser la journée de travail, la salle d'attente est pleine de patients qui viennent tous pour la même chose, de fortes douleurs aux testicules.

Nous en profitons pour interroger José, un patron d'une petite entreprise qui pose des panneaux solaires et qui nous dit être très attentif sur les gestes barrières. "J'ai deux employés et avec mon équipe chaque matin on se salut en se mettant un petit coup de pied dans les c........ ça va bien un moment mais après ça commence à faire un peu mal. La semaine dernière, un client m'a salué avec un peu trop d'insistance et on a du appeler le samu".

Est-ce un effet de mode ou une tendance de fond ? Toujours est-il que partout en France cette nouvelle manière de se saluer se généralise. Les femmes saluent les hommes de cette manière également.

Mais alors comment les hommes font ils pour saluer les femmes ? Joséphine Grosjean, sociologue à Amiens nous répond : "En échange d'un coup de pied dans les testicules, en général l'homme caressait la poitrine de la femme qui le saluait, et qui avait tendance dans une sorte de  réflexe pavlovien à leur retourner une gifle. Il y a sur ce sujet des difficultés de compréhension et d'entente entre les deux sexes".

Après les différentes polémiques sur les masques et l'Hydroxicloroquine, les français ne savent plus comment se protéger, et cette pratique du coup de pied se développe partout mais occasionne un afflux de patients dans les hôpitaux et cliniques.

L'exécutif, par la voix d'Edouard Philippe est favorable au coup de pied et réfléchit à rendre les prescriptions de coquilles possibles par les médecins, mais la ministre de l'écologie Elisabeth Borne s'y oppose en prétextant que cela exigerait une production de plastique importante et nocive pour l'environnement.

En attendant de trouver une solution consensuelle, le gouvernement pourrait doubler voire tripler les capacités des services d'urologie du pays.