C'est un témoignage qui nous vient de Colmar dans le Haut-Rhin. Sarah, une trentenaire nous fait part de l'attitude désarmante de son chien face au confinement qui n'en a absolument rien à glander. Détails sur une affaire qui parasite une relation jusque là sans nuages.

"Pas un jour ne passe sans que je me dispute avec mon chien Oscar".

Dès les premiers mots au téléphone, nous percevons l'état d'extrême tension chez Sarah, une prof de yoga qui officie à Colmar.

"Les problèmes ont commencé dès le début, lors de l'allocution du président. Alors que j'écoutais très attentivement Emmanuel Macron, Oscar s'est mis à uriner sur la TV. Il s'est mis ensuite à hurler comme un loup et il a alerté le voisinage. J'ai eu droit à la visite de la police".

Sarah nous confirme avoir beaucoup parlé avec Oscar, lui avoir expliqué qu'on ne pouvait pas sortir comme avant, qu'il allait devoir faire des efforts.

"J'avais l'impression qu'il m'écoutait, en réalité il n'a rien compris et en plus il m'incite à sortir tout le temps. J'ai été verbalisée 38 fois pour sorties fréquentes. Un jour, il a fini par me mordre parce que je refusais de le conduire là ou il avait enterré son os".

En faisant notre enquête, nous nous rendons compte que Sarah n'est pas un cas isolé, partout en France les chiens font preuve d'une irresponsabilité incroyable face à l'épidémie, les amendes, les contrôles les indifférent.

"Les chiens s'en foutent complètement, on croirait qu'ils viennent tous de Seine Saint Denis" nous affirme Sarah.

"J'ai tout fait pour qu'il comprenne. Je lui ai présenté la carte de France, je lui ai dit que nous sommes en rouge dans le Haut-Rhin et que nous devons être prudents ! En fait, je m'aperçois qu'il a un gros manque d'instruction, il ne connaît pas la géographie et n'a rien compris au confinement".

Il y a eu des lacunes dans la communication gouvernementale. Les chiens n'ont visiblement pas compris un mot des consignes.

Alors nous posons la question qui fâche : Lors des interventions de l'exécutif où de Jérôme Salomon, il y avait toujours une traduction en langage des signes. Pourquoi ne pas avoir prévu une traduction en langage canin ?

Cette affaire met en lumière un nouveau couac dans la communication gouvernementale.