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Coronavirus

Fermetures de classes : les communes veulent mettre la pression sur l’Etat

Publié le 22/11/2021 • Par Olivier Schneid • dans : A la une, A la Une Education et Vie scolaire, France

Test salivaire des enfants
ChiccoDodiFC - adobestock.com
Alors que l’épidémie de Covid-19 repart, au point de parler de 5è vague, des élus de France urbaine appellent le ministre de l’Education nationale à étendre l’expérimentation menée dans dix départements : elle consiste à tester tous les élèves d’une classe si un cas positif est décelé et à n’isoler que les enfants contaminés et ceux ayant refusé d’être testés. Un tel dispositif limiterait le nombre de fermetures de classes.

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Ne pas devoir fermer la classe entière dès qu’un élève est positif, renvoyer chez eux, pendant une semaine, seulement les cas avérés et ceux ayant refusé le test : tel est l’objet de l’expérimentation que le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, avait annoncée le 28 septembre 2021. Dix départements étaient concernés : Aisne, Ariège, Côte-d’Or, Landes, Manche, Morbihan, Moselle, Rhône, Val d’Oise, Var. La mesure répondait, en partie, à une demande du Conseil scientifique Covid-19. Celui-ci avait souligné le « bénéfice pédagogique » d’un tel dispositif : réduire le nombre de jours de classe perdus.

Les limites du protocole

Deux mois plus tard, alors que la reprise de l’épidémie laisse augurer de fermetures de classes toujours plus importantes si le protocole demeure dans sa version classique, des élus locaux appellent le gouvernement à étendre cette expérimentation. « On voit les limites du protocole initial, observe l’adjoint à l’Education à Saint-Etienne (Loire), Samy Kéfi-Jérôme. Avec la vague qui s’annonce, ça va devenir ingérable pour les parents qui devront garder leurs enfants, mais sans désormais percevoir de chômage partiel, et pour les employeurs, confrontés à des absences. Ceci, de surcroît dans une période de fortes tensions sur le marché de l’emploi, où les entreprises ne parviennent plus à recruter. »

Des parents « agacés »

Son homologue à Versailles (Yvelines), Claire Chagnaud-Forain, partage ces craintes. Elle confie également que « les parents commencent à s’agacer sérieusement ». Sa commune compte cette semaine cinq classes fermées, et il y en avait dix dans ce cas avant les vacances de la Toussaint… à la suite, précisément, d’une campagne massive de tests salivaires. Isoler les seuls cas positifs et les refus de se faire tester « serait donc une très bonne chose », estime-t-elle. Tout en évoquant la difficulté alors pour l’enseignant d’assurer le cours à la fois en classe et à distance.

Déculpabiliser l’enfant

Adjoint à l’Education à Dijon (Côte-d’Or), Franck Lehenoff verrait un autre avantage, « d’ordre psychosocial », à cette alternative. « Depuis un an et demi et le premier confinement, on a expliqué aux enfants qu’ils étaient porteurs et vecteurs du virus, contribuant ainsi à entretenir chez eux un sentiment de culpabilité, développe-t-il. Les tester montrerait qu’un enfant positif en contamine peu d’autres, en tout cas, certainement pas tous ceux de sa classe. »

Expérimentation, où en es-tu ?

France urbaine va défendre la requête de ses élus auprès du ministre… mais il est peu probable que celui-ci y réponde favorablement, en tout cas, dès maintenant. Pour plusieurs raisons. Depuis l’origine sceptique à l’égard de ce dispositif, Jean-Michel Blanquer sera sans doute tenté d’avancer une expérimentation toujours en cours, « jusque fin novembre », précise son cabinet, qui ajoute qu’il « faudra du temps ensuite pour traiter les données recueillies ». Cependant, si le ministère assure que l’expérimentation « a bien lieu dans les dix départements annoncés », rien ne vient étayer son affirmation.

Du retard à l’allumage

Par exemple, Franck Lehenoff s’étonne et regrette que l’expérimentation n’ait pas encore été déclinée à Dijon. « Nous sommes pourtant dans les starting-blocks », tient-il à préciser. A contrario, la directrice de l’éducation de Lyon (Rhône), Marianne Sackur, confirme que le dépistage de l’ensemble des enfants lorsqu’un cas positif est repéré « a permis d’éviter des fermetures » de classes dans des écoles élémentaires de la ville… mais la pratique n’est pas systématique, ce qui n’est pas conforme à l’esprit du projet. D’autres retours du terrain attestent de difficultés logistiques, pour trouver un laboratoire, disposer d’équipes dédiées ou recueillir le consentement des parents pour le test.

Le spectre du niveau 3, voire 4

Autre sujet d’inquiétude pour les élus locaux, la perspective d’un relèvement du protocole sanitaire au niveau 3 voire 4, « si le taux d’incidence continue à grimper, or, on ne voit pas ce qui pourrait stopper la tendance », remarque Samy Kéfi-Jérôme. Une telle évolution conduirait les collectivités à devoir renforcer les mesures en matière d’organisation de la cantine, de non-brassage, etc. Et, pour faire face, il faudra recruter du personnel. Mais « nous manquons déjà de candidats, notamment pour l’animation, indique Franck Lehenoff. « Alors même que nos équipes sont déjà en sous-effectif et épuisées », complète-t-il.

Un air de déjà entendu

 Dans son avis du 20 novembre 2021, le Conseil scientifique Covid-19 rappelle sa demande, récurrente depuis août, d’un « renforcement du dépistage réactif à l’école ». Dans le Journal du dimanche (JDD), le même jour, l’épidémiologiste Vittoria Colizza estime que « les chiffres sur la circulation virale dans les établissements scolaires sont sous-estimés ». « Les moins de 12 ans, qui n’ont pas accès à la vaccination, constituent en ce moment un vaste bassin de population pour la circulation du virus », poursuit-elle. En plaidant, elle aussi, pour que les tests soient pratiqués « de manière régulière à l’école, une mesure préventive très forte » .

Lundi 22 novembre, le syndicat enseignant du 1er degré SNUipp-FSU a appelé le ministre de l’Education nationale à « tirer les conclusions qui s’imposent en engageant les moyens nécessaires » pour stopper la propagation de l’épidémie dans les écoles. Il réclame, une fois encore, « au-delà des consignes du protocole sanitaire », la mise en place effective d’une « campagne de dépistage massif et le déploiement des 600 000 tests hebdomadaires maintes fois annoncés par le ministre, mais jamais réalisés ». Ainsi qu’une aide aux collectivités pour équiper leurs écoles en capteurs de CO2 et en purificateurs d’air.

 

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