Le temps partagé a le vent en poupe

Lors de son assemblée générale, le groupement d’employeurs Gers en Gascogne (GEGG) a observé une augmentation des recrutements en temps partagé. Une forme d’emploi méconnue mais qui s’avère avantageuse.

"Les embauches en temps partagé sont en constante hausse".

Recrutements en hausse de 47 %

C’est le constat du groupement d’employeurs Gers en Gascogne. Le 25 juin dernier, le groupement se réunissait à l’occasion de l’assemblée générale annuelle. Et les conclusions sont plutôt bonnes. Depuis 2019, les recrutements en temps partagé ont grimpé de 47 %. Une donnée encourageante, qui est à ajouter aux 58 nouvelles entreprises ayant adhéré à l’association, et aux 92 salariés par mois en moyenne. Une solution nouvelle, différente de l’intérim et qui présente des avantages.

Méconnaissance de cette solution

L’association est spécialisée dans la mise à disposition de salariés en temps partagé pour les entreprises. L’employé est recruté par le groupement des employeurs, et contrairement aux missions d’intérim, il obtient un contrat à durée indéterminée. Le seul problème : le temps partagé est une forme d’emploi méconnue. Alors pour mieux se faire connaître, le groupement doit communiquer et faire preuve de pédagogie. "Cette stratégie émane du constat d’une méconnaissance de cette forme d’emploi dans le département, tant du côté des candidats que des entreprises", souligne l’association. La crise du coronavirus a fragilisé la trésorerie des entreprises. Mais le GEGG n’a pas souhaité "fragiliser plus encore ses entreprises utilisatrices en ne leur facturant pas de surcoût lié à la prise en charge par l’association du chômage partiel". Les prochains objectifs du groupement, accentuer la communication aux Gersois sur le temps partagé, une "forme d’emploi pérenne".