Régis de Cacqueray

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Régis de Cacqueray
Régis de Cacqueray en 2011.
Fonction
Supérieur général
District de France de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (d)
-
Pierre-Marie Laurençon (d)
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Régis de Cacqueray-ValménierVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Prêtre (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Fratrie
Arnaud de Cacqueray-Valménier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Marc de Cacqueray-Valménier (neveu par le frère)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Nom en religion
Père JosephVoir et modifier les données sur Wikidata
Ordres religieux
Blason Famille de Cacqueray
Blason Famille de Cacqueray

Régis de Cacqueray-Valménier, connu aussi sous le nom de Père Joseph d'Avallon (O.F.M. Cap.), né le à Avallon, est un prêtre catholique traditionaliste français. Ordonné par Licinio Rangel en 1992, puis nommé supérieur du district de France de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X[1] fondée par Marcel Lefebvre[2], de 2002 à 2014. Il quitte la FSSPX en 2014 pour rejoindre les Capucins de Morgon[3]. Il est aussi, depuis 2018, l'un des aumôniers de l'institut Civitas.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est issu d'une famille de neuf enfants. La famille de Cacqueray appartient à la noblesse française et elle est originaire de la Normandie[4]. Son neveu est Marc de Cacqueray-Valmenier, militant néofasciste, fondateur du groupuscule d'extrême droite Zouaves Paris.

En 2002, Régis de Cacqueray est nommé à la charge de chef du district français de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X. En , il exclut l'abbé Philippe Laguérie de la FSSPX, ce dernier ayant refusé une mutation au Mexique, ordonnée à titre de sanction au regard de son comportement. En effet, Philippe Laguérie a critiqué la formation au séminaire d'Écône, dénonçant une « sévérité incroyable » de Benoît de Jorna, supérieur du séminaire, qui décourage les séminaristes[5].

En tant que supérieur du district de France de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (FSSPX), il s'investit en de nombreuses activités ; notamment en menant des prières devant l'Assemblée nationale en guise d'opposition au mariage homosexuel, accompagné par l'association Civitas[6].

Le , Régis de Cacqueray quitte la Fraternité Saint-Pie-X pour entrer dans l'ordre des capucins de Morgon, dans le Rhône[7].

Depuis l'été 2018, il est également l'un des aumôniers nationaux du parti politique Civitas et l'un des chroniqueurs de la revue homonyme[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « La Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, un catholicisme intégriste », sur rts.ch, (consulté le )
  2. « Paul VI à Mgr Lefebvre en 1976: "Prenez ma place pour diriger l'Eglise !" », sur Le site de l'Eglise Catholique en Belgique, (consulté le )
  3. (en-US) « Les capucins de Morgon tournent le dos à la FSSPX de Mgr Fellay », sur gloria.tv, (consulté le )
  4. Régis Valette, Catalogue de la Noblesse Française, Paris, Robert Laffont, 2007 p., p. 55-333-339
  5. « Les lefebvristes se déchirent », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  6. Gael Vaillant, « Mariage pour tous : la croisade de Civitas », LeJDD.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. « Le supérieur du district de France de la Fraternité Saint-Pie-X va entrer chez les capucins », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  8. Denys Fretier, « Des catholiques intégristes en séminaire à Bonneuil-Matours », La Nouvelle République,‎ (lire en ligne, consulté le )

Sources[modifier | modifier le code]