Bas-Rhin : une pétition pour réclamer le retour des panneaux «Strasbourg» sur les autoroutes

Depuis l’ouverture du Grand contournement ouest de Strasbourg (GCO), la signalétique a changé sur les axes gratuits. Les néophytes sont ainsi orientés vers le GCO payant pour rejoindre la capitale alsacienne alors qu’il est toujours possible de s’y rendre gratuitement.

Les indications « Strasbourg Nord » et « Strasbourg Sud » ont disparu des panneaux de l'A4-A35 depuis une dizaine de jours. L'ALSACE/Jean-Marc LOOS
Les indications « Strasbourg Nord » et « Strasbourg Sud » ont disparu des panneaux de l'A4-A35 depuis une dizaine de jours. L'ALSACE/Jean-Marc LOOS

    En Alsace, l’épidémie de Covid-19 a trouvé un rival de poids comme sujet de discussion lors des repas des fêtes de fin d’année. Où sont passés les panneaux indiquant « Strasbourg Nord » et « Strasbourg Sud » sur les autoroutes A4 et A35 de l’agglomération strasbourgeoise ? « Ceux-ci ont été retirés la nuit précédant la mise en service du Grand contournement ouest de Strasbourg, le 17 décembre », répond Bruno Dalpra, co-responsable du collectif « GCO Non merci ». Ce dernier a lancé depuis lundi une pétition réclamant le retour des panneaux indiquant Strasbourg sur l’A4 et l’A35. En trois jours, près de 5 000 personnes l’ont déjà signée.

    Les nouveaux panneaux ont de quoi induire en erreur les automobilistes qui souhaitent rejoindre la capitale alsacienne gratuitement. « Quand vous roulez sur l’A35 au sud de l’agglomération, seul le panneau Illkirch-Graffenstaden vous indique une arrivée à Strasbourg. Idem au Nord sur l’A4 avec le seul panneau Schiltigheim », explique Bruno Dalpra.

    Depuis la mise en service du GCO le 17 décembre, de nombreux conducteurs se retrouvent ainsi à devoir emprunter cette autoroute à péage de 24 km pour gagner le centre-ville de Strasbourg. « Les locaux ne se font pas avoir mais pas mal de touristes doivent s’acquitter de 2,50 euros car ils utilisent le GCO pour aller dans la capitale alsacienne alors qu’ils pourraient s’y rendre gratuitement si la signalétique était restée la même qu’avant », dénonce Bruno Dalpra.