Perpignan – l’ancienne capitale continentale du royaume de Majorque

Perpignan (en catalan – Perpinyà) est une commune du sud de la France, préfecture du département des Pyrénées-Orientales et quatrième ville la plus peuplée de la région Occitanie.

Ancienne capitale continentale du Royaume de Majorque, la ville est annexée par le Royaume de France en 1659.

Perpignan se située au centre de la plaine du Roussillon, à 13 km de la mer Méditerranée par voie express, à 25 km de la frontière espagnole et à 85 km du domaine skiable le plus proche (Espace Cambre d’Aze).

Elle est la plus méridionale des grandes villes de France métropolitaine.

Perpignan est la vingt-neuvième ville de France par sa population, la septième ville du pourtour méditerranéen français (après Marseille, Nice, Montpellier, Toulon, Nîmes et Aix-en-Provence), et la quatrième ville de la région Occitanie.

Le paysage de Perpignan est surtout marqué par l’impressionnant pic du Canigou (Pic del Canigó, 2 784 m7), situé au sud-ouest de la ville non loin de la frontière franco-espagnole et visible depuis le centre-ville.

Mairies de quartier

La ville de Perpignan est organisée en cinq mairies de quartier, avec un maire-adjoint à la tête de chacun d’eux:

Mairie de quartier Centre historique;

Mairie de quartier Ouest;

Mairie de quartier Est;

Mairie de quartier Sud;

Mairie de quartier Nord, divisée en deux sites : site du Haut-Vernet et site dit Al Sol.

L’histoire de Perpignan ne commence pas avant le Xe siècle. Les échanges commerciaux et culturels ont pu se faire à travers les comptoirs grecs installés le long de l’actuelle Catalogne, à Empúries, et aussi à Agde, en Languedoc.

La deuxième guerre punique amena les Romains dans ces contrées. Les Ibères ont été ainsi en dehors des Ligures de Provence, romanisés bien avant les Celtes installés plus au nord.

À cette époque, Perpignan n’existait toujours pas, mais l’oppidum de Ruscino (actuel lieu-dit du Château-Roussillon ou Castell Rosselló), situé à l’est de la ville, était le siège de l’administration romaine de la région.

Étymologiquement, Roussillon doit son nom à Ruscino.

Après l’invasion par les Arabes, Pépin le Bref, puis, par la suite, Charlemagne, reconquirent la région définitivement vers 811 ; c’est alors que commence l’ère carolingienne et la construction de plusieurs villages sur la plaine du Roussillon, notamment Perpignan à quelques kilomètres de Ruscino.

D’après la tradition, Perpignan aurait été fondée par Pere Pinya (Pierre Pigne). La légende a été restituée par Bernard Sergent.

La première mention de Perpignan figure dans un acte daté du 20 mai 927.

C’est au Moyen Âge, à partir de la fin xe siècle, que la ville connaît son essor. Ce succès est dû au choix des comtes de Roussillon d’alors (Guislabert Ier ou son fils Gausfred II) de faire de Perpignan leur capitale.

On y construit le château comtal, une église (consacrée en 1025) et un hôpital, le tout placé sous le patronage de Saint-Jean. De nos jours, l’église est nommé Saint-Jean-le-Vieux. L’hôpital a changé de lieu : il est actuellement au nord de la ville (Haut-Vernet). Quant au château, il n’en reste que quelques salles enterrées situées actuellement sous le cours Maintenon.

En 1102, l’église Saint-Jean (auj. Saint-Jean le Vieux) devient une collégiale.

En 1172, le comte Girard II de Roussillon lègue son comté au comte de Barcelone — le roi Alphonse II d’Aragon — afin qu’il ne tombe pas entre les mains de ses demi-frères. Cent quarante-cinq chefs de famille prêtent serment d’hommage de fidélité à Alphonse II lorsqu’il vient à Perpignan recueillir son héritage.

Entre 1276 et 1344, Perpignan connaît son âge d’or ; la ville est alors la capitale continentale du royaume de Majorque constitué par Jacques le Conquérant pour l’enfant Jacques, son fils cadet, et comprenant, outre les îles Baléares, le Roussillon, la Cerdagne et la seigneurie de Montpellier.

Sa population et sa surface quadruplent en moins d’un siècle. C’est l’époque des grands chantiers, ceux de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste et du palais des rois de Majorque.

De plus, durant cette période d’apogée, Perpignan connaît un essor industriel et commercial important grâce notamment à son rôle politique, à sa structure consulaire et corporative et à sa population active, notamment de pareurs de draps, de teinturiers, et de tisserands.

Le roi de France Philippe III le Hardi y meurt le 5 octobre 1285.

En 1344, Perpignan perd son statut de capitale par la réintégration du royaume de Majorque dans la couronne d’Aragon.

Dès 1346, elle est durement touchée par la peste noire. La ville ne s’en remet pas pendant longtemps.

En 1463, Louis XI occupe Perpignan en confirmant ses anciens droits, mais la ville se soulève contre les Français en 1473.

Plus tard, en 1493, Charles VIII restitua le Roussillon et la Cerdagne aux Rois catholiques, qui venaient de fonder l’unité d’Espagne, par le mariage entre la Castille et l’Aragon.

Malheureusement, la rivalité franco-espagnole et les conflits qui suivirent devaient faire chuter l’économie de Perpignan, dotée par Philippe II, à cet égard, de puissantes fortifications.

Prise par les armées de Louis XIII en 1642, Perpignan est annexée avec le reste du Roussillon.

Le 10 avril 1660, Louis XIV fait son entrée à Perpignan.

Augustin-Joseph de Mailly (5 avril 1708-25 mars 1794) est lieutenant général, puis commandant en chef en Roussillon, où il est à l’origine de grands travaux, du renouveau de l’université. Il conclut avec l’Espagne, en 1750, un traité particulier qui fixe les limites des deux royaumes.

Les gigantesques travaux de Vauban devaient faire de Perpignan une cité imprenable. Mais pourtant, il ne reste à peu près rien de son œuvre car la municipalité de l’époque a décidé de les démolir au début du XXe siècle.

Aujourd’hui, il ne reste que le Castillet, le palais des rois de Majorque, des casernes, des souterrains ainsi qu’une partie des remparts épargnés, qui témoignent de l’époque de la grandeur de Perpignan et de ses installations militaires.

Lors de la révolte viticole de 1907, la préfecture de Perpignan est prise d’assaut par des vignerons et incendiée.

En 1962, afin de faire face à l’arrivée massive des Pieds-Noirs d’Algérie, le conseil municipal mené par Paul Alduy fait créer la Ville-nouvelle du Moulin-à-Vent, qui agrandit de manière importante la zone urbaine de la Ville vers le sud.

Histoire religieuse

Cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Perpignan de style gothique méditerranéen, sa construction a été commencée en 1324 par le deuxième roi de Majorque, Sanche, et elle a été consacrée seulement en 1509.

Le couvent de Notre-Dame de la Merci fut fondé entre 1262 et 1266 et installé dans le prieuré de Saint-Martin au niveau de l’actuelle place du Saré et de l’actuelle rue François Boher dans le quartier Saint-Mathieu à Perpignan. Le Couvent de Notre-Dame de la Merci était tenu par les religieux de l’Ordre des Mercédaires ou Ordre de Notre-Dame-de-la-Merci ;

L’église Saint-Jacques, datant du XIIIe siècle est le siège de la confrérie de la Sanch ;

La synagogue (rue François Arago).

Tourisme

Le Palais des rois de Majorque

Situé au cœur de Perpignan, ce palais médiéval a été pendant près d’un siècle le centre de l’éphémère royaume de Majorque.

Achevée après 1300 dans le style gothique, sa construction rappelle le statut de Perpignan comme centre économique, politique et culturel de la Méditerranée médiévale.

A partir du XVIè siècle, les ingénieurs français et espagnols l’entourent de murailles pour le transformer en citadelle.

Depuis 1958, le Palais des Rois de Majorque est la propriété du Département des Pyrénées-Orientales qui assure sa conservation en l’entretenant, en l’animant et en le valorisant. De nos jours, des visites commentées, des concerts et des manifestations culturelles se déroulent dans son jardin et dans les salles.

La Maison de la Catalanité

Ce vaste bâtiment est situé au cœur de Perpignan, à deux pas du quartier Saint-Jacques. L’édifice est adossé au chevet de la cathédrale Saint-Jean. Son patio, véritable recoin de fraîcheur et de tranquillité, est typique de l’art de vivre catalan et de l’architecture méditerranéenne.

La maison de la Catalanité est la propriété du Département des Pyrénées-Orientales qui assure sa conservation en l’entretenant, l’animant et en le valorisant. Le bâtiment jouxte le Campo Santo ainsi que la cathédrale Saint-Jean.

Le Château de Castelnou

A seulement 20 minutes de Perpignan, le Château de Castelnou est un symbole incontournable de l’époque médiévale dans le Roussillon.
L’histoire du Château de Castelnou (castrum novum) remonte au Xe siècle. Occupé, convoité et délaissé à plusieurs reprises, il fut le témoin d’un glorieux passé catalan et demeure l’exemple le plus ancien de forteresse médiévale subsistant en Roussillon.

Il sera finalement transformé au XIXe siècle en lieu de villégiature et conserve aujourd’hui les marques de ses propriétaires passés.

Le prieuré de Serrabona – un chef d’œuvre de l’art roman.

Depuis le Xe siècle, Sainte-Marie de Serrabona, à la fois église paroissiale et prieuré d’une communauté de chanoises augustins, veille sur la vallée du Boulès du haut de la « bonne montagne », en catalan la « serra bona ».

Au sortir du Moyen Âge, le lent déclin des villages alentour entraîne sa déchéance. L’église, d’abord fortifiée, est finalement abandonnée et sert d’étable. Au début du XXème siècle, sa tribune-jubé en marbre rose est dégagée. Restauré depuis les années 1960, ce haut lieu de l’art roman domine aujourd’hui un vaste espace naturel protégé.

Le monastère des Clarisses, situé hors les murs, avait été ravagé lors du siège de 1475. Les moniales sollicitèrent Charles Quint qui fit édifier ce couvent au milieu du 16e siècle. Son architecture est très médiévale : l’église à chevet plat avait la structure d’une église gothique méridionale. Les vestiges du cloître présentent des arcades en plein cintre. Nationalisé en 1792, transformé en prison civile de 1805 à 1986, le bâtiment, devenu communal.

Le Mémorial des disparus (mur) à été érigé en 2007 à la mémoire de plus de 2000 français disparus en Algérie et jamais retrouvés entre 1954 et 1963. Il est situé dans le Jardin Mère Antigo, du Couvent Sainte Claire de la Passion.

Le Centre de Documentation des Français d’Algérie a été inauguré le 29 janvier 2012.

Le Centre d’art contemporain est situé à cent mètres de la gare de Perpignan, lieu emblématique de l’univers dalinien. Dans un ancien entrepôt rénové et transfiguré, se mêlent en un original contraste les poutres de bois centenaires, le verre et le métal d’aujourd’hui. Sur 1400 m² d’exposition des espaces imposants ou des volumes plus “intimes” s’organisent sur plusieurs niveaux, bannissant la monotonie et offrant à l’oeil du visiteur des échappées sur les oeuvres exposées aussi bien que sur la structure elle-même.

Le Centre a pour objectif de montrer des artistes d’horizons très divers, provenant de la scène locale, nationale ou internationale à travers des expositions individuelles ou de groupes.

Le Centre d’art contemporain Walter Benjamin, aménagé au cœur de la cité, est un atout important dans la définition de la vie culturelle de Perpignan. Il constitue un lieu institutionnel unique, idéal pour la monstration et la médiation de l’art contemporain.

La Poudriere

Perpignan fut une ville militaire, disputée entre la France et l’Espagne du 15e au 17e siècle.
Edifiée sous Vauban, c’est la seule poudrière des nombreuses poudrières destinées à servir l’artillerie de la place-forte, qui subsiste encore.

Sant Vicens ceramiques

Cet établissement est riche en histoire…

Il abrite un espace d’exposition et de vente où 25 créateurs y ont laissé leur trace, dont l’artiste Jean Lurçat.
Les céramistes de l’atelier modèlent et émaillent selon le savoir-faire de Sant Vicens, puis cuisent les pièces dans les fours à 980°.

Sant Vicens est un ancien mas viticole du XVIIe siècle, entouré d’un jardin aux essences méditerranéennes.

Musée des Poupées Bella

500 poupées sont exposées dans des vitrines, ainsi que des posters, des photographies de nombreux artistes et vedettes de télévision. Cette exposition ne serait pas complète sans la machine à implanter les cheveux, des moules, des appareils parlants, des outillages divers pour la fabrication des cheveux de toutes les couleurs, des habillages pour les poupées mannequins, des boîtes créées par M.Chérigny.

L’équipe du musée vous accueillera avec grand plaisir, la visite se fait sur rendez-vous.

Entrée libre.

Jardin de la pepiniere

Ce parc existe depuis 1818 et doit son nom à sa vocation de production. Selon une convention de 1860, la pépinière départementale confiait le terrain à la Ville à condition de fournir les arbres destinés aux routes du département et de l’ouvrir au public. La pépinière s’étendait autrefois de l’hôtel de police à la place de la Méditerranée.

Parc Maillol

Implanté au Moyen-Vernet, en face du lycée Maillol, ce parc est un espace de vie au coeur de la zone urbaine. Il s’inscrit dans un ensemble composé, au sud, par la zone des équipements scolaires et sportifs, au nord d’une zone d’urbanisation, et au centre d’un parc paysager de 8 hectares.

Composé d’une grande pelouse/prairie arborée et aménagé de nombreux jeux, ce parc comporte également un bassin d’agrément de 4000 m2.

Casa Xanxo

Édifiée en 1508 par Bernat Xanxo, riche marchand drapier promu bourgeois honoré de la ville deux ans plus tard, cette très belle demeure gothique se composait d’entrepôts et d’une cave voûtée qui permettaient le stockage de marchandises, ainsi que d’une grande salle de réception à l’étage. Des aménagements intérieurs, au 17e siècle, firent évoluer le lieu d’habitation. La casa Xanxo fut l’objet de nombreux remaniements jusqu’en 1942. Le long de la façade une frise mettant en scène des personnages grotesques et des animaux reste encore énigmatique.

L’Hôtel de Ville, édifié au XIIIè, puis aux XVIè et XVIIè siècles, est typique de l’architecture roussillonaise. Le patio accueille un des chefs d’oeuvres d’Aristide Maillol, la Méditérranée. L’ancienne salle des consuls (actuellement salle des mariages) montre un plafond de style hispano-mauresque et un décor foisonnant du XIXe siècle.

Jouxtant l’Hôtel de Ville, l’ancien palais de la Députation fut édifié au milieu du XVè siècle.

Le Castillet, emblème de la ville de Perpignan est l’ancienne porte principale de l’enceinte de Perpignan. Le corps principal de l’édifice, le grand Castillet, édifié en briques et marbre de Baixas remonte à l’époque aragonaise. Il a été construit à partir de 1368 et transformé sous Louis XI qui lui a rajouté sa terrasse actuelle et sa tourelle en brique couronnée d’une coupole. La seconde porte, la porte Notre-Dame a été construite à la même époque. Au XVIIe et XVIIIe l’édifice est transformé en prison. Il accueille actuellement le musée Casa Pairal sur l’histoire et l’ethnographie locales. 142 marches doivent être gravies pour accéder au sommet du monument.

Cuisine et restaurants

Il existe plus de 15 restaurants classés par étoiles Michelin. Parmi les plus célèbres:

La Passerelle ;

La Galinette ;

Le Boudoir ;

Le Divil ;

Vietnam ;

Via del Vi ;

Le Garriane ;

Villa Duflot.

Shopping

Étant une ville touristique et ayant des zones piétonnes, Perpignan est un bon endroit pour faire du shopping. Parmi les principales zones commerçantes de Perpignan figurent:

Rue Paratilla: cette rue étroite et pittoresque est l’un des endroits les plus dynamiques de Perpignan avec divers produits à vendre.

La rue Sant-Vicens est l’un des meilleurs quartiers pour acheter les meilleures poteries, meubles et tapis catalans et français.

Dans la rue des Anges et la rue Alsace Lorraine se trouvent des boutiques de TOP marques de luxe.

Les Galeries Lafayette (1, Place de la Résistance) : du lundi au vendredi de 9h30 à 19h45, le samedi de 9h30 à 20h00

La place République est l’endroit où se trouve le principal marché alimentaire : de 7h30 à 13h30. La rue de la Poissonnerie, où les marchands de poisson proposent leurs produits, est également intéressante à visiter.

Parmi les autres marchés de rue: le célèbre marché aux puces, qui se tient tous les dimanches sur l’avenue Palais des Expositions; le Marché de l’Art (tous les premiers samedis sur les Allées Maillol); le Marché Brocant (tous les samedis au même endroit); le marché bio tous les samedis sur la place Rigaud.

Comment y arriver ?

Transport ferroviaire

La gare de Perpignan, “centre du monde” selon le peintre Dalí.

La gare de Perpignan est en effet desservie par des TGV, des trains Intercités de nuit et des TER de la région Occitanie.

Grâce à la ligne Narbonne – Port-Bou, et à la nouvelle ligne à grande vitesse de Perpignan à Barcelone, qui était partiellement opérationnelle depuis fin 2010, la ville constitue une étape importante pour le trafic ferroviaire franco-espagnol. À la suite de l’achèvement du tronçon entre Figueras et Barcelone, les liaisons directes à grande vitesse entre Perpignan et Barcelone sont devenues pleinement opérationnelles.

Des TGV relient quotidiennement Perpignan à Paris (gare de Lyon), Toulouse et Barcelone ; des AVE complètent cette desserte par trains à grande vitesse, en reliant tous les jours la ville à Lyon, Marseille, Barcelone et Madrid. Le week-end, des TGV relient également Perpignan à la Belgique.

Le trafic régional est assuré par des trains TER qui relient de nombreuses fois par jour Narbonne, Carcassonne, Toulouse et Montpellier, ainsi que Marseille. Vers l’ouest, la ligne Perpignan – Villefranche-de-Conflent, qui se prolonge par la ligne de Cerdagne vers Mont-Louis et Latour-de-Carol, relie l’agglomération au bassin de vie de la vallée de la Têt et à Prades, sous-préfecture du département.

L’aéroport de Perpignan-Rivesaltes (anciennement aéroport de la Llabanère) assure des vols nationaux et internationaux, pour certains assurés uniquement pendant certaines périodes de l’année, à destination de Paris, Nantes, Lille, Calvi, Ajaccio, Birmingham, Londres Stansted, Southampton, Dublin, Bruxelles, Oran, Marrakech et Amsterdam.

Informations principales

Superficie: 68,07 km2

Coordonnées: 42 ° 41′55 ″ N 2 ° 53′44 ″ E

Population: 123,706 habitants

Langue: français, catalan

Monnaie: euro

Visa: Schengen

Heure: Europe centrale UTC +1

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