Au Luxembourg : Retracer l'histoire de leur famille, c'est «leur dada»

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Au Luxembourg Retracer l'histoire de leur famille, c'est «leur dada»

LUXEMBOURG – Des résidents et des frontaliers sont passionnés par la généalogie. Ils expliquent leur démarche pour reconstituer le puzzle de leur famille.

Olivier Loyens
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Olivier Loyens
Isabel Macedo a pu retracer l'arbre généalogique de sa famille sur une période de 200 ans.

Isabel Macedo a pu retracer l'arbre généalogique de sa famille sur une période de 200 ans.

Vincent Lescaut/L'essentiel

Rechercher ses ancêtres pour savoir d'où l'on vient… Isabel Macedo présente la généalogie comme son «dada». L'habitante de Bascharage a pu retracer l'arbre généalogique de sa famille sur une période de 200 ans. «Ma famille paternelle vient du Portugal. En ce qui concerne ma mère, ses ancêtres vivaient en Scandinavie», dit Isabel, qui a pu en quelque sorte faire de sa passion sa profession, puisqu'elle travaille au Biergeramt (Administration communale au service du citoyen) à Differdange.

Mais comment faire ses recherches? «J’utilise un site Internet (NDLR: Filae.com) qui est certes payant (NDLR: 79,99 euros pour 1 an) mais qui est un outil vraiment utile pour organiser les recherches, explique un utilisateur. Ensuite, je contacte par mail les communes, afin d’obtenir les certificats de naissance et/ou décès (NDLR: les archives sont publiques pour les documents datant de plus de 100 ans)». «Pour remonter c’est assez simple mais très long et fastidieux», note de son côté Manon. Quoi qu'il en soit, il dit être parvenu à identifier des aïeux nés en 1789, venant de tous horizons, à savoir France, Luxembourg et Belgique.

Vincent Lescaut/L'essentiel

Au Biergeramt de Differdange, Isabel Macedo reçoit parfois des demandes lointaines. Elle a par exemple été contactée récemment par Jacques Girauld, un habitant de… Normandie (France), qui recherchait la trace d'une tante ayant vécu au Grand-Duché. La généalogie réserve aussi parfois des surprises. «Je fais des recherches depuis près de trois ans, raconte Lisa Perlic. Cela m'a permis de découvrir par hasard un secret de famille!».

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