Brigitte KUSTER
 
 
Si la délinquance des mineurs a changé de forme – elle concerne des individus de plus en plus jeunes et de plus en plus violents - force est de constater que la justice, elle, n’a pas été réformée pour s’y adapter. C’est ainsi toujours une ordonnance de 1945 qui régit la manière de juger « l’enfance délinquante ».

Il est donc tentant de croire le Garde des Sceaux lorsqu’il qualifie d’occasion « historique » le projet de loi qui nous est soumis cette semaine à l’Assemblée nationale. Pourtant, après dix ans de consultations, dixit Eric Dupont-Moretti, on s’attendait à un texte qui aurait pris toute la mesure de la situation.

Certes, la simplification des procédures pénales (généralisation de la mise à l’épreuve avant l’énoncé de la sanction) et l’accélération du jugement des mineurs pour statuer rapidement sur leur culpabilité sont à souligner.

Toutefois, il est à regretter que la proposition des Républicains d’abaisser la majorité pénale à 16 ans ait été rejetée. En effet, sur le fond, le droit pénal ne changera pas : pour des mineurs, les peines resteront moindres. Pourtant, lorsqu’un jeune commet des délits en se comportant comme un adulte, il est logique qu’il soit traité comme tel. Sinon, c’est prendre le risque que les délinquants aient le sentiment que la justice a la main qui tremble.

Reste ensuite la question de la délinquance des mineurs étrangers illégaux qui représentent une part écrasante des affaires judiciaires (75% !). Beaucoup se trouvent sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français. Peu importe, donc, de réformer, si les décisions des juges ne sont pas appliquées. Alors que ce sujet est central, sûrement faudra-t-il attendre la prochaine réforme de la justice des mineurs…
 
À l'Assemblée nationale
Hommage de l’Assemblée nationale au Président Valéry Giscard d’Estaing
 
✓ La représentation nationale a rendu hommage au Président Valéry Giscard d'Estaing, l’un des leurs, puisqu’il faut élu à 11 reprises député du Puy de Dôme. Au-delà de cette minute de silence, d'autres manifestations auront lieu en sa mémoire.
 
 
 
 
 
Point sur les dons pour la restauration de la cathédrale de Notre-Dame
 
✓ En tant que présidente de la mission d’information sur le suivi de la restauration de Notre-Dame, j’ai tenu à interroger la Fondation du Patrimoine et la Fondation Notre-Dame sur les promesses de dons, les montants déjà encaissés et ce qui a été reversé à l’établissement public chargé du chantier.
 
Ainsi, la Fondation Notre-Dame a confirmé le chiffre de 350 millions d’euros de promesses de dons, répartis en 62 000 dons. L’utilisation de cette somme se divise en deux « chapitres ». Le premier sert aux travaux de restauration à proprement parler et le deuxième vise à renforcer le rayonnement de la cathédrale avec notamment un parcours de découverte dans l’édifice.
La Fondation du Patrimoine a, quant à elle, indiqué que sur les 92 millions d’euros déjà encaissés (sur 226M€ de promesses de dons), la moitié a déjà été reversée pour des opérations de sécurisation de la cathédrale.
A chaque audition, j’ai rappelé mon attachement au respect de la loi et à ce que les dons ne servent qu’aux travaux et non pour payer les salaires ou le loyer de l’établissement public, contrairement à l’interprétation de la ministre de la Culture.
Par ailleurs, les deux fondations m’ont confirmé que la Mairie de Paris, malgré sa promesse de 50 millions d’euros de dons, n’a finalement pas donné suite pour la restauration de Notre-Dame. En effet, elle préfère finalement réserver cette somme pour l’aménagement du parvis, dont elle est propriétaire. Il ne s’agit donc plus à proprement parler d’un don, mais bien d’assumer une dépense qui lui incombe. C’est une manière de revenir sur son engagement de contribuer à la restauration de la cathédrale. Je ne manquerai pas d’interroger la maire de Paris cette semaine lors du conseil de Paris.
Enfin, pour que les donateurs sachent ce qu’il advient de leur générosité, j’avais insisté lors des précédentes auditions sur la nécessité d’une bonne information par les fondations, ce à quoi elles ont adhéré puisque désormais chaque donateur reçoit régulièrement des informations quant à l’évolution du chantier.
L’ensemble des auditions est à retrouver sur le site de l’Assemblée nationale
 
Retour de biens culturels au Bénin et au Sénégal
 
Dernière lecture du projet de loi qui rendra possible le retour des 26 œuvres du « Trésor de Béhanzin » au Bénin et du sabre et de son fourreau d’El Hadj Omar au Sénégal, déjà sur place dans le cadre d’un prêt.
Durant les débats les députés Les Républicains ont redit leur attachement aux principes protecteurs des collections nationales françaises. C’est pourquoi nous considérons que ces retours doivent se faire au cas par cas dans le cadre d’une coopération culturelle. Un amendement des Républicains a ainsi inscrit dans la loi que ceux-ci sont dérogatoires, offrant ainsi des garanties sur leur caractère exceptionnel.
J’ai cependant un regret : le gouvernement n’a pas voulu de la création d’un Conseil national de réflexion sur la circulation et le retour des biens extra-européens, proposé par le Sénat. Cette instance aurait permis d’associer davantage le Parlement, en évitant de le mettre devant le fait accompli.
 
 
 
 
 
Audiovisuel et lutte contre le piratage
 
✓ Dans le cadre de la commission des affaires culturelles, nous avons auditionné en visioconférence les présidents du Conseil supérieur de l’audiovisuel CSA, l’autorité de régulation de l’audiovisuel, et de la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet HADOPI, qui lutte essentiellement contre le piratage.
 
Ces deux organismes avaient vocation à fusionner dans le cadre du projet de loi audiovisuel, reporté sine die malgré l’engagement de la ministre de la culture.
Nous avions pourtant déposé au nom des Républicains une proposition de loi pour rendre cette fusion possible. Elle n’a malheureusement jamais été inscrite à l’agenda de l’Assemblée nationale par le gouvernement.
Alors que plus de 12 millions de personnes s’adonnent au piratage, nous avons observé une recrudescence notamment du piratage d’événements sportifs, puisque plus de 3,4 millions de personnes ont visionné illégalement des retransmissions. Cela a par ailleurs des conséquences importantes dans le monde de l’audiovisuel pour le financement de la création. C’est pourquoi, nous avons d’autant plus besoin d’un régulateur renforcé et compétent avec des moyens confortés. C’est l’objectif de la fusion du CSA et de la HADOPI au sein d’une nouvelle entité : l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM).
Mon intervention est à retrouver sur le site de l’Assemblée nationale.
 
Soutien aux chrétiens d’Orient
 
✓ Après avoir interpellé la présidente de Radio France, j’apprends avec satisfaction qu’elle est finalement revenue sur sa décision de refuser une campagne de publicité (payante) de l’Œuvre d’Orient en soutien aux chrétiens d’Orient.
 
Les Républicains #actualités
Le groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale
 
Réunion hebdomadaire avec mes collègues députés Les Républicains sous la présidence de Damien Abad.
A l'ordre du jour:
- hommage en l’honneur au président Valéry Giscard d'Estaing avec une minute de silence
- la stratégie de déconfinement
- la situation dans la police
- les débordements violents lors des manifestations
- la lutte contre la pauvreté
- la loi sur la santé
- la liberté de l'instruction à domicile
- les points de blocage du Brexit
- la disparition programmée du chauffage au gaz
 
Les Républicains : une opposition constructive !
 
La convention nationale consacrée au travail, aux entreprises et au pouvoir d’achat marque la fin du cycle des conventions pour l’année 2020. Avant d’en ouvrir de nouvelles en janvier 2021, notamment consacrées à l’alimentation et l’agriculture, à l’école ou encore à la santé, vous trouverez via le lien ci-dessous les livrets des 4 conventions de l’année sur le handicap, l’autorité de l’Etat et la cohésion nationale, le réchauffement climatique et le travail. Vous y trouverez toutes les propositions détaillées qui ont été travaillées au sein des forums thématiques et présentées aux Français.
 
Vie locale #Paris16 #Paris17
#Paris16 : Télétravail et coworking
 
Un partenariat a été noué entre la mairie du 16ème et les espaces de coworking de l’arrondissement : Bonnie&Smile, Patchwork, Le Patio, Regus, Startway et Welkin and Meraki.
L’occasion pour les habitants du 16e en télétravail de profiter jusqu’au 31 décembre d’une «journée découverte » pour tester ces nouveaux espaces de travail.
 
#Paris17 : aide aux entrepreneurs du 17ème
 
Deux mois d’aide juridique offerts à toutes les entreprises du 17ème, à l’initiative de la Mairie du 17ème et en partenariat avec ROBIN, une start-up du 17ème de mise en relation clients/avocat
Pour s’inscrire, www.mairie17.paris.fr
 
Dans les #médias
La Croix. Notre-Dame : les fondations demandent plus de transparence sur l’affectation des dons
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