7.585 d'ici à fin 2022. C'est, selon des sources concordantes, le chiffre exact de suppressions de postes que le groupe Air France (HOP inclus) entend annoncer vendredi prochain aux représentants du personnel, à l'occasion d'un comité social économique et social (CSEC). La direction entend en effet supprimer 6.560 postes à Air France (sur 41.000 postes) et 1.025 chez sa filiale régionale HOP (sur 2.700). Ce qui correspond à une baisse des effectifs de 16% pour Air France et 37% pour HOP. Tant chez Air France que chez HOP, la direction entend privilégier le volontariat, comme le souhaite le gouvernement.
Plus de 3.500 départs naturels chez Air France, 150 chez HOP
Chez Air France, plus de 3.500 départs naturels permettront d'absorber plus de la moitié de ces suppressions de postes. Chez HOP, ils s'élèvent à environ 150 personnes.
Dans le détail, 4.570 postes seront supprimés à Air France parmi les personnels au sol, dont 1.750 dans les fonctions support, 1.560 parmi les hôtesses et stewards et 430 chez les pilotes. Si un plan de dépars volontaires est prévu pour les personnels au sol (autour de 2.600 personnes, en tenant compte des départs naturels), des ruptures conventionnelles collectives concernent les personnels navigants. Un accord a déjà été signé par les pilotes. En revanche, il est toujours en négociation avec les syndicats de personnels navigants commerciaux (PNC).
Au final, les suppressions de postes sont inférieures à l'hypothèse haute évoquée il y a une dizaine de jours avec les syndicats. Enfin 1.150 embauches qui étaient prévues avant la crise du Covid-19 ont été annulées.
Avec ce plan, la direction prévoit un retour aux bénéfices en 2023. Pour rappel, Air France a reçu une aide de l'Etat de 7 milliards d'euros, pour lui éviter de faire faillite : 4 milliards de prêts bancaires garantis, trois milliards de prêts directs.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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