Cela fait 4 ans qu’Emmanuel MACRON a été élu Président de la République sur un programme et un double engagement : celui de réformer et d’apaiser la société ! 4 ans après que retiendrons-nous de ce mandat ? La crise des gilets jaunes, la réforme avortée des retraites, la crise sanitaire mal gérée.... On retiendra surtout l’augmentation de la violence et une colère mêlée d’une profonde détresse de nos policiers !
Les policiers sont en première ligne. Ils doivent répondre à l’augmentation des actes de plus en plus brutaux, des agressions intrafamiliales, sexuelles et des vols avec coups et blessures. Il n’y a pas une semaine où l’on assiste à des images de voitures brûlées, des boutiques saccagées et de voyous masqués qui s’attaquent aux policiers.
Leur autorité est bafouée, ils sont devenus des cibles. Refuser d’armer la future police municipale à Paris n’est pas imprudent mais irresponsable, comme je l’avais déclaré à la tribune du Sénat. Dans notre pays, 36 000 actes de violence contre les forces de l’ordre ont été enregistrées. Le nombre d’agressions de policiers a atteint le triste record de 11 000 en un an. Les refus d'obtempérer atteignent 24 000 ! L’Île-de-France est gangrénée par le phénomène des bandes rivales !
Comment les policiers ont-ils encore les ressources pour répondre à une société en crise et à la multiplication de toutes les formes de violences ?
Qui s’attaque à un policier devrait immédiatement sentir la justice passer. Or, il n’en est rien !
Les français n’ont plus confiance dans leur justice parce que depuis des années, on a abandonné nos villes et nos quartiers à la petite délinquance dont les infractions impunies exaspèrent nos compatriotes.
Une politique pénale claire doit être engagée pour donner aux procureurs de la République des instructions précises : trop d’affaires sont classées sans suite et trop de peines ne sont pas effectuées.
Les défaillances de la chaîne pénale ne sont ni l’échec des policiers ni celle des magistrats, elles sont le produit de l’échec d’une politique où l’on préfère proposer de « filmer les audiences » plutôt que d’en augmenter le nombre.
Nous avons besoin de plus de magistrats et d’audiences. Il faut des places de prisons et des centres d’éducation fermés. Comment croire à la promesse de la création de 15 000 places de prisons supplémentaires alors que 7 000 places actées ne sont toujours pas livrées? Que sont devenus les 12 500 délinquants sortis de prison avant la fin de leur peine à cause du Covid ?
Les questions de sécurité et de justice sont désormais des enjeux majeurs pour les français et en particulier les franciliens.

Nous devons commencer par rendre justice aux policiers qui se trouvent désarmés face à l’impunité des voyous !
 
 
 
 
Retrouvez ci-dessous quelques extraits de mes interventions dans la presse et Ă  la tĂ©lĂ©.
 
 
J'ai, ces dernières semaines, interpellĂ© le gouvernement sur diffĂ©rents sujets dont les conclusions de la mission indĂ©pendante nationale sur l'Ă©valuation de la gestion de la crise Covid-19 et le rapport d'information sur l'usage "rĂ©crĂ©atif" du cannabis.
 
 
C'est à la Commission Spéciale qu’il appartient d’examiner les comptes du Sénat et de les rendre publics. Après avoir approuvé les comptes, nous avons en particulier préconisé dans notre rapport de poursuivre les actions de sensibilisation à la cyber-sécurité engagées au Sénat. Plusieurs mesures relatives à la politique de communication institutionnelle ont été recommandées notamment moderniser rapidement le site Internet du Sénat et créer un espace dédié aux rencontres entre les sénateurs et les représentants des médias.
 
 
Réponse à ma question sur les perspectives de développement de l'observatoire épidémiologique
 
 
OBEPINE (OBservatoire EPIdémiologique daNs les Eaux usées) est un projet scientifique de réseau national mis en place afin de détecter et de suivre le COVID dans les eaux usées.
Dans sa réponse le Gouvernement confirme « qu’ au vu des premiers résultats, l'analyse des eaux usées apparait comme un outil macro-épidémiologique complémentaire des autres indicateurs et sa modélisation mathématique pourrait permettre une détection très précoce. »
Pour le Gouvernement, il n’y a aucune urgence sanitaire : « Le réseau sentinelle national OBEPINE est en premier lieu un objet de recherche, qui pourra par la suite avoir une vocation opérationnelle. »
Je regrette qu’il se contente de remarquer « l'intérêt de ce nouvel indicateur pour évaluer l'impact de certaines mesures, comme le premier confinement ou le couvre-feu. » sans en faire, comme je le réclame, un vrai outil opérationnel.
 
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