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C'est un fléau qui demeure méconnu auprès d'une large partie des parents en France. Comme le rapporte Le Parisien, qui relaie une étude du site grand public de soutien à la parentalité de l'Association française de pédiatrie ambulatoire (AFPA), 36 % des pères et mères de famille ne savent pas en quoi consistent les « violences éducatives ordinaires », qui sont interdites par la loi depuis 2019.
La « loi anti-fessée » stipule en effet que l'éducation doit se faire sans « violences physiques, psychologiques ou verbales ». Concrètement, il s'agit là des claques, fessées, mais aussi des humiliations publiques, cris ou encore chantage affectif, rappelle le quotidien. Durant cet été, une campagne de sensibilisation va être lancée par la Fondation pour l'enfance dans les grandes villes françaises afin de rappeler au plus grand nombre l'existence de ce type de violences à l'encontre des enfants.
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Depuis le début de la crise sanitaire, la pédiatre et membre de l'AFPA Catherine Salinier explique que « les confinements à répétition ont accentué la détresse de certains d'entre eux qui manquent de conseils pratiques ». Cette tendance est confirmée par les résultats de l'étude de l'AFPA, selon laquelle 43 % des parents plébiscitent des ateliers de soutien à la parentalité pour les aider à modifier leur comportement.
De lourdes conséquences sur l'avenir des enfants
Comme l'explique Le Parisien, il est scientifiquement prouvé que les « violences éducatives ordinaires » peuvent avoir des conséquences désastreuses sur la construction d'un enfant. Certains modes d'éducation peuvent avoir des effets à long terme sur l'estime de soi d'un enfant, qui pourrait alors avoir de lourdes difficultés relationnelles avec les autres. « Il a bien sûr une hiérarchie dans les violences, et ce qui cause des dégâts, c'est leur régularité », souligne le directeur de la Fondation pour l'enfance, Vincent Dennery. « Nous ne voulons pas culpabiliser les parents mais les aider à changer leur comportement », ajoute-t-il à l'aube du lancement de la campagne de sensibilisation.
L'état, comme à son habitude, décide à notre place mais nous laisse subir les conséquences.
Mai nous ne sommes pas dépourvus de solution pour recouvrer notre liberté éducative, entre avortement et stérilisation.
Pour répondre à votre question, les adultes que vous cherchez aimeraient beaucoup que leur voix soit portée dans des débats démocratiques au Parlement, débats soit inexistant soit de pure forme. Voilà la violence d’Etat à laquelle je me référais. Que le Conseil des Ministres lui-aussi reprenne toute sa place, et non pas uniquement les « conseils » ad hoc.
Quand l'état se mêle de ce qui ne le regarde pas (je ne dis pas pour autant qu'il faut tabasser ses enfants !), c'est normal que les gens ne sachent pas de quoi on parle