A 40 ans, il a pris la succession d’un monument nommé Felice Mazzù… au lendemain d’une saison déjà légendaire : comme challenge, il y a plus facile… Il évoque Teddy Teuma, la défense à trois, Michel Preud’homme, le rôle du hasard, Vinent Kompany, les datas, Eden Hazard et la chaleur wallonne. Mais aussi Stijn Stijnen, le contre-pressing, Christian Burgess, les SMS avec Sergio Conceiçao, les Pampers, un transfert avorté à l’Olympiacos, Cristiano Ronaldo et le 1-7 face à Bilbao. Mais surtout… l’importance, à ses côtés, d’une épouse solide. Karel Geraerts (Union Saint-Gilloise) passe " Sur Le Gril ".
Sacré Parc Duden : le local humide des arbitres sert de lieu d’interview, Karel Geraerts prend place sur le vieux canapé branlant. Lui-même utilise le vestiaire Visiteurs du Stade Joseph Marien comme local : son vrai bureau crèche 40 km au Nord, au Centre Technique de Lierre. A trois jours du court déplacement à OHL, les Unionistes s’entraînent à Saint-Gilles. Avec les moyens du bord.
" Cette trêve était vraiment bienvenue : c’est la première respiration dans une longue saison articulée autour du Mondial au Qatar comme pivot " commence le T1 jaune et bleu, qui fait chaque jour la navette avec son domicile brugeois. " J’ai donné quelques jours de congé aux joueurs non-repris en équipe nationale… mais moi, j’ai fait 4 jours de stage pour ma Licence Pro. Je suis dans la classe avec Carl Hoefkens et Vincent Kompany, et c’est intéressant de partager leurs expériences. C’est une saison hyper-chargée, avec des matches tous les 3 jours : comme joueur et comme coach, je n’avais jamais connu une période aussi intense. Il faut penser les entraînements comme des séances de récupération, car le football que l’on pratique et que je demande est très exigent physiquement et mentalement. Mais les joueurs tiennent bien le coup : les tests de forme sont équivalents à ceux de l’an dernier, à pareille époque. Samedi, on reprend donc à Louvain, un stade qu’on connaît bien… puisqu’on y joue en Coupe d’Europe. Ça va nous faire bizarre : on va devoir s’installer dans le vestiaire du club visiteur… " (clin d’œil)