Tome 1 - Une enquête à suspense avec Axelle-Marthe Koumba : opération Forêt des Abeilles
198 pages
Français

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Tome 1 - Une enquête à suspense avec Axelle-Marthe Koumba : opération Forêt des Abeilles , livre ebook

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Description

L’officière de Police d’Investigation Judiciaire Axelle-Marthe Koumba, 32 ans, se voit offrir une grande chance de réaliser le rêve de sa vie: rejoindre l’Unité des enquêtes criminelles de la Police Gabonaise. Axelle-Marthe a une obsession cachée : elle a étudié la psychologie criminelle depuis qu’elle sait lire, dévastée par le meurtre de sa mère.
Distinguée pour son esprit brillant, Axelle-Marthe est invitée à rejoindre la cour des grands.
Un 24 décembre, alors que la ville se prépare à vivre le réveillon de Noël, un hélicoptère militaire se crashe étrangement dans une mystérieuse forêt, avec à son bord, un curieux chargement : Le F3B.
Une arme qui menace d'exploser dans les 72 heures à venir, en détruisant toute vie dans un rayon de 50 Kms, si elle n'est pas reprogrammée à temps!
Un commando spécial est dépêché sur les lieux. En pleine jungle, les membres du contingent font d'insolites rencontres et se voient pourchassés par une créature surnaturelle.
Dans la capitale, les morts s'enchaînent dans l'entourage du général chargé de superviser l'opération Forêt des abeilles. Pourquoi ? Que se cache-t-il derrière cette incursion ?
Axelle-Marthe Koumba, inspectrice profileur de la PJ est assignée à l'enquête. Mais pourra-t-elle empêcher le meurtre du général? La bombe sera-t-elle désamorcée ?
Ils doivent faire vite, ils doivent se battre. Ils n'ont que 72 h avant le chaos!
Bienvenue dans une aventure où morts, sang et actions se combinent pour vous plonger dans un univers où le danger est omniprésent.
"Opération Forêt des Abeilles" est un polar à suspense, des mystères à couper à la machette.
Un véritable thriller politico-diplomatique dans lequel s’entremêlent, combats, intrigues, aventures, et superstitions.
Thriller policier poignant et passionnant mettant en scène une agente de la PIJ brillante et torturée, la série Axelle-Marthe Koumba est un mystère fascinant, plein de suspense, de rebondissements, de révélations, sur un rythme effréné qui vous fera tourner les pages jusque tard dans la nuit.
Les livres 1 et 2 de la série – Opération Forêt des Abeilles et Le chirurgien du Komo - sont disponibles

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 30 avril 2022
Nombre de lectures 728
EAN13 9782900662069
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Prologue
Samedi 24 décembre 2016 Forêt des abeilles 10 h 30
Le rotor du Nkussu One, l’hélicoptère de l’aviation légère des armées ronronnait avec fierté et allure, vers le nord-ouest, survolant un couvert verdoyant à perte de vue. Ils étaient au-dessus de la forêt des abeilles. L’appareil volait paisiblement à cinq mille pieds au-dessus de l’immense verdure équatoriale, 1 après avoir décollé à dix heures du petit aéroport de Mvengué à la base aérienne 02. Le capitaine Silvère Nzé, pilote principal de l’hélicoptère, lança un regard amusé à son copilote, le sergent Ndoumou. Silvère Nzé était un officier, de quarante ans, au teint clair et aux grands yeux marron, les cheveux courts avec une barbichette sur le menton. Il était svelte au-dessus de son mètre soixante-dix-huit. Sa mission était de transporter ses frères de l’armée de terre sur Libreville, la capitale politique du Gabon. Une mission très simple à réaliser et qui leur permettrait de célébrer la nativité à la capitale. Une telle escapade aux frais de l’armée n’arrivait pas tous les jours. Le soleil avait déjà entamé sa course vers le Zénith. Il avait dès lors terminé sa toilette matinale depuis longtemps. Le
1 Localité située tout près de la ville de Franceville dans la province du haut Ogooué, deuxième province du pays. 7
capitaine se tourna vers son copilote en souriant. — Une distance pareille le réveillon du noël, pas de bol que ce soit tombé sur nous. — Ouais, mais que veux-tu ? Les mille pattes ne savent pas voler, plaisanta le sergent. L’hélicoptère continua son chemin vers Libreville, entre les mains des deux meilleurs pilotes de la base. À eux deux, ils avaient plusieurs heures de vol au compteur, et réalisé des dizaines de fois le parcours Libreville-Mvengué. Les appareils volants n’avaient pas de secrets pour eux. Ce dernier samedi de l’année, Silvère Nzé et Franck Ndoumou auraient pu s’affréter un avion pour cette mission, mais leurs supérieurs avaient opté pour ce moyen de transport, pratique en tout point de vue. L’hélicoptère présentait deux avantages majeurs par rapport aux aéronefs classiques, notamment la possibilité d’évoluer à faible vitesse ou en vol stationnaire, et de décoller et d’atterrir sur un espace restreint. Deux autres soldats étaient assis seuls à l’arrière de l’hélicoptère dont le nom de code était Nkussu One, du nom du très célèbre perroquet gris de la forêt gabonaise. Le fameux perroquet doté de la parole. Ces deux soldats, en treillis et aux bérets bleus, serrés sur la banquette arrière avaient minutieusement été sélectionnés pour effectuer cette mission des plus confidentielles. Le caporal Alex Iboundji et le lieutenant Frédéric Ikapi appartenaient au 7e régiment de l’armée de terre. Leurs ordres étaient de protéger et rapporter sur Libreville le chargement du Nkussu One. Un paquet très important aux yeux de leurs supérieurs. Le lieutenant Frédéric Ikapi, âgé de trente-quatre ans, perdant un peu de ses cheveux noirs crépus, mesurait un mètre quatre-vingt, et ses yeux marron semblaient à la recherche de quelque chose. À côté de lui, le caporal Alex Iboundji, était un homme assez gros, au-dessus d’un mètre soixante-dix. Ses cheveux noir coupé très court et sa barbe formant une couronne lui donnaient un air sérieux. Leur pays, le Gabon, s’était engagé officiellement dans la coalition islamique antiterroriste, menée par l’Arabie saoudite, 8
dans le but d’enrayer l’expansion terroriste dans le golfe arabo-persique. Bien que le Gabon ne soit pas un pays de la région, personne ne cherchait véritablement à comprendre sur quoi reposait cet engagement quasi étrange. Pourquoi ne soutenait -il pas le Cameroun voisin dans sa lutte contre Boko-Haram ? Ou encore le Tchad ? Deux pays frères. Toutefois, dans le secret des dieux, il se contait que le Royaume d’Arabie saoudite, ami très lointain avait fait cadeau d’un arsenal militaire aux forces de défenses gabonaises, pour les remercier de leur dévouement dans la lutte contre le terrorisme. L’armée de terre qui hérita de la plus grosse partie. Le lieutenant Ikapi, curieux, observait cette grosse boite métallique avec attention. C’était surement des armes et des munitions, peut-être même des roquettes. Il passa en revue tous les types d’armes à sa connaissance, mais il n’en était pas sûr. De toute façon, une fois à la base, je saurais de quoi il s’agit . Leurs supérieurs ne leur avaient rien révélé sur le contenu du chargement, mais avaient tenu à leur préciser qu’ils devaient en prendre soin comme de la prunelle de leurs yeux. Des yeux, ils n’en auraient plus si cette mission venait à échouer. Le caporal Iboundji, juste à côté, regarda sa montre. Il avait hâte de rentrer chez lui, retrouver sa femme et ses deux petits garçons. À cette vitesse et à cette altitude, il serait à la maison avant dix-sept heures, après avoir atterri deux heures plus tôt à la base aérienne 01. Les cadeaux qu’il avait achetés avant son départ attendaient sagement dans son casier au camp, à l’abri de tout danger. Soudain, au milieu d’un calme paisible qu’accompagnaient les bruits des hélices, les rotors de l’appareil calèrent puis reprirent quelques secondes. Ils firent un crac presque inaudible et se turent définitivement. Ce fut si surprenant que les quatre passagers mirent plusieurs secondes à comprendre ce qui venait de se passer. Il eut un silence assourdissant. — Que se passe-t-il ? lança le lieutenant à l’arrière. Les pilotes ne répondirent pas, penchés sur leur tableau de
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bord. Sans rotors, l’hélicoptère avait entamé sa descente vertigineuse dans un silence terrifiant. Le capitaine songea à une panne de carburant. Il vérifia la jauge et remarqua qu’elle était normale. Il y’en avait assez pour un aller-retour sur Mvengué. Mais que se passait-il alors ? Il tapa désespérément sur les touches de son tableau de bord, mais les commandes pourtant allumées ne répondirent pas. Tout est normal, mais nous n’avons plus le contrôle de l’hélico. Au bout de quelques secondes, le sergent Ndoumou se retourna, regarda son capitaine qui s’avoua vaincu et lui fit signe de la tête. — Nous avons perdu le contrôle de l’appareil. Impossible de le remettre en marche ! — Comment ça ? — Pas le temps de comprendre, nous perdons de l’altitude et nous allons nous écraser. Nous ne sommes plus qu’à douze -mille pieds ! Il fixa l’aiguille de l’altimètre qui tournait lentement dans la mauvaise direction. — Quelle est notre position ?! interrogea le caporal Iboundji. Le sergent regarda le GPS. Ils étaient encore très loin de leur destination. — Nous sommes au-dessus de la forêt des abeilles. — Mais en bas, c’est la forêt vierge, fit remarquer le caporal de l’armée de terre. Il dut s’appuyer sur une paroi de l’appareil tant celui-ci tournoyait dans tous les sens. Les deux bérets bleus se regardèrent, inquiets. Ils venaient de réaliser qu’aucun hélicoptère ne pouvait atterrir dans ces conditions en pleine forêt vierge. Ils seraient tous morts avant même d’atteindre le sol, écorchés par les arbres de la dense végétation. — Non, il faut juste sauter et prier le Bon Dieu. Le capitaine Silvère Nzé lança alors dans le micro accroché au-dessus de sa tête. « Ici Nkussu One. Mayday! Mayday! Problème technique. 2 Perte d’altitude. Position 0° 20' - 1° 00' S, 11° 45' - 12° 10' E .
2 Coordonnées géographiques réelles de la forêt des abeilles
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