Non à la dégradation du lycée Jeanne d'Albret (ex Roby) à Saint-Germain-en-Laye (78)

Non à la dégradation du lycée Jeanne d'Albret (ex Roby) à Saint-Germain-en-Laye (78)

Lancée le
3 décembre 2021
Signatures : 1 908Prochain objectif : 2 500
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Pourquoi cette pétition est importante

Lancée par Les représentants élus au C.A. du lycée

Dans le cadre du Plan d’urgence pour les lycées franciliens adopté en 2017, la rénovation du lycée Jeanne d’Albret va enfin entrer dans sa phase de conception et de réalisation. Les premiers bénéficiaires de ces travaux devraient être les élèves, leurs enseignants et le personnel du lycée. Pourtant à ce jour, aucune information sérieuse n’a été communiquée à ces parties prenantes au projet. Seules de vagues informations – ou fragmentaires – ont circulé jusqu’ici, plutôt de nature à susciter de vives inquiétudes notamment :

- la rénovation ne serait que partielle et ne résoudrait pas la plupart des besoins communs et spécifiques, pour certains fortement exprimés lors des journées d’entretiens en janvier 2020 : isolation thermique et remplacement des fenêtres des salles de classe, réaménagement des locaux, rénovation de tous les étages de tous les bâtiments. Le projet est insuffisamment dimensionné et le budget de rénovation est très insuffisant pour répondre aux besoins réels.

- le lycée a été construit à l'intérieur d'un parc fermé planté d'arbres remarquables et orné d'un pavillon appelé tour d'Angoulême, protégé au titre des Monuments historiques ; l'ensemble a été jusqu'à nos jours préservé dans son intégrité et est actuellement entretenu par la Région avec l’emploi de deux agents territoriaux expérimentés. Cet espace a particulièrement démontré tout son intérêt dans le contexte sanitaire actuel (et futur ?). Dans le projet, les espaces verts comprenant la loge, le bâtiment de la direction (qui seraient détruits), ainsi que le parking du lycée et les alentours seraient cédés à la ville de Saint-Germain-en-Laye qui souhaite transformer l'ensemble en jardin public. Les solutions envisagées par la mairie d’accès du jardin en semaine au bénéfice des lycéens et de son retour au public pour le weekend paraissent peu réalisables en pratique – ou trop facilement réversibles – pour être prises au sérieux. Nous sommes inquiets que le cadre de vie des personnels et des élèves, qui assure une qualité d’études de cursus scolaire et de sérénité, soit ainsi menacé.

Cette transformation suscite un vif émoi parmi les élèves, les parents d’élèves et la communauté pédagogique. Au-delà de l’agrément actuel, c’est bien sûr la sécurité des élèves qui nous interpelle. Un jardin public peut rapidement devenir aussi un lieu de trafics de toutes sortes et, pour dire les choses clairement, nous n’en voulons pas aux portes de notre établissement. Nous souhaitons donc que le parc continue à faire partie intégrante du lycée, sous contrôle du Conseil Régional.

Cette situation et ce manque d’information et de consultation a amené les représentants élus à demander formellement à Mme Pécresse, Présidente de la région Île-de-France, que soient intégrés, comme parties invitées aux diverses étapes du projet, des représentants de la communauté éducative, des parents d’élèves et des élèves. En 2021, un projet d’une telle ampleur mené sans y intégrer les « utilisateurs finaux » nous paraît en effet pour le moins regrettable.

 

Professeurs, parents, agents, élèves, anciens élèves et proches affirment par leur signature leur mobilisation et leur soutien afin que les demandes des représentants élus du lycée soient prises en compte.

 

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