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it can't be - murphy
Lun 22 Nov 2021 - 17:57
Le silence était assourdissant. Tous les muscles de son corps lui semblaient contractés, tendus, prêts à imploser. Rose venait à peine de passer la porte et Oswald n'avait pas entendu ce qu'elle avait dit en sortant. Il n'avait même pas croisé son regard. Seuls quelques mots de son discours restaient fichés en lui tels des flèches acérées. Il ne voulait pas les répéter, il ne voulait plus les entendre, pourtant ils s'étaient insinués en lui, brûlants.
Tout était en train de s'effondrer. Son pire cauchemar se déroulait sous ses yeux. C'était comme si sa maison était en feu et il restait là, figé, paralysé par une sourde colère, devant la fatalité qui s'abattait cruellement sur elleux. Oui, il était en colère. Contre Rose et Murphy, qui lui avaient dit qu'il était peu probable que cela se produise. Contre le destin, qui se moquait toujours de lui, son jouet favori à torturer. Contre lui, cette part sombre de lui, celle avec qui il fallait cohabiter. S'il l'avait apprivoisée peu à peu ces dernières années, comment pourrait-il lui pardonner cette transmission inacceptable ? Il aurait voulu tout briser, détruire pour effacer la réalité, arracher la bête hors de lui pour la faire disparaître, mais il restait là, silencieux et immobile.
Il ne regardait pas Murphy. Il n'en avait pas le courage. Il fixait un point devant lui, complètement entouré de brouillard depuis que Rose avait prononcé les mots fatidiques. Combien de temps s'était-il écoulé ? Une seconde, dix ? Une heure, une année ? Il s'en moquait. Il refusait d'y croire. Il refusait. Les mains serrées à en faire blanchir les jointures, il serrait sa mâchoire carnassière, buté, sous le choc. It can't be.
Tout était en train de s'effondrer. Son pire cauchemar se déroulait sous ses yeux. C'était comme si sa maison était en feu et il restait là, figé, paralysé par une sourde colère, devant la fatalité qui s'abattait cruellement sur elleux. Oui, il était en colère. Contre Rose et Murphy, qui lui avaient dit qu'il était peu probable que cela se produise. Contre le destin, qui se moquait toujours de lui, son jouet favori à torturer. Contre lui, cette part sombre de lui, celle avec qui il fallait cohabiter. S'il l'avait apprivoisée peu à peu ces dernières années, comment pourrait-il lui pardonner cette transmission inacceptable ? Il aurait voulu tout briser, détruire pour effacer la réalité, arracher la bête hors de lui pour la faire disparaître, mais il restait là, silencieux et immobile.
Il ne regardait pas Murphy. Il n'en avait pas le courage. Il fixait un point devant lui, complètement entouré de brouillard depuis que Rose avait prononcé les mots fatidiques. Combien de temps s'était-il écoulé ? Une seconde, dix ? Une heure, une année ? Il s'en moquait. Il refusait d'y croire. Il refusait. Les mains serrées à en faire blanchir les jointures, il serrait sa mâchoire carnassière, buté, sous le choc. It can't be.
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Re: it can't be - murphy
Dim 5 Déc 2021 - 22:21
La deuxième grossesse de Murphy était en de nombreux points très différente à la précédente. Pour Oliver, elle avait passé presque l'entièreté du premier trimestre dans l'ignorance, en proie à une chute de tension considérable qui lui avait même valu un malaise. Cela avait été une grossesse surprise, aussi, malgré le fait qu'elle soit voulue. L'écossaise ne s'attendait certainement pas à ce qu'elle tombe enceinte aussi rapidement. Près de deux ans plus tard, cependant, elle était de nouveau enceinte, après plus de six mois d'essais et de lassitude. Elle l'avait découvert très tôt dans sa grossesse, lorsque l'embryon avait à peine deux semaines, et avait pu mettre en place beaucoup de choses pour éviter les soucis.
Une grossesse de lycan était plus compliquée qu'une grossesse normale. Il y avait d'abord l'apport énergétique, qui était considérable. Elle avait faim presque toutes les heures, et avait pris l'habitude de grignoter sur son lieu de travail. Heureusement pour elle, elle n'avait que peu de nausees. Ensuite, la fatigue. Un rien l'exténuait et elle redoutait les soirées, qu'elle passait seule avec son fils. Enfin, les pleines lunes. Elle sentait que son corps se tendait à son approche, et son humeur suivait (à moins que ce ne soit la conséquence du traitement de @leonardo Moreno). Des douleurs étaient néanmoins apparues lors de la deuxième pleine Lune qu'elle subissait enceinte, et elle avait directement contacté Rose pour lui faire part de ses inquiétudes. Cette dernière l'avait rassurée en lui indiquant que c'était le lot des grossesses lycanes et que cela ne voulait pas forcément dire que son enfant pouvait être infecté, malgré le fait qu'elle n'ait pas ressenti cela pour Oliver. Pour être sûre, cependant, Murphy avait souhaité procéder au test génétique pour détecter la présence de lycanthropie.
Elle s'était tout de suite doutée que quelque chose n'allait pas lorsque Rose avait souhaité les voir tous les deux. S'il n'y avait pas eu de problème, la médicomage n'aurait pas objecté à ce que seule Murphy soit présente. La blonde n'y était pas allée par quatre chemins.
Le bébé était infecté.
Murphy reçut la nouvelle en plein coeur. Ses doigts s'étaient désolidarisés de ceux de son mari (ou peut-être avait-elle fantasmé qu'il lui tenait la main) pour venir s'entortiller avec les autres, dans son pull. Elle avait plus entendu qu'écouté la suite des paroles, les préconisations de Rose, ses options et les chances de futur pour l'enfant. La rousse avait d'ailleurs refusé d'en connaître le sexe, ne souhaitant pas s'y attacher encore plus qu'elle ne l'était déjà, dans le cas d'une difficile décision.
Une fois Rose sortie, la sorcière se tourna vers son mari. Il n'avait pas bougé, irradiant de colère et d'incompréhension, les poings serrés. Effrayée, elle n'osait pas observer son visage, ni s'approcher. Elle ne savait pas quoi penser, envahie par une profonde tristesse. Bizarrement, elle n'avait pas versé de larme. Ce fut Oliver qui la sortit de sa torpeur, réclamant de l'attention et de la nourriture. Mue par l'automatisme des geste répétés, elle lui servit une purée de brocolis au poulet. Plusieurs minutes passèrent avant qu'Oswald prit la parole. "It can't be." Il n'avait pas bougé. Murphy sentit le vent de l'agacement se lever dans son crâne, soulevant la tristesse mélangée à l'amertume. Elle ne répondit pas, les yeux embrumés, affairée à terminer de nourrir leur fils.
Oliver repu, elle le laissa vaquer à ses occupations, et se dirigea vers l'entrée. Elle enfila des bottes et son manteau. Son ventre doucement arrondi rendit le boutonnage plus compliqué, et il lui fallut repousser un sanglot pour réussir à enfiler les boutons. Elle sortit de la maison, et observa le paysage. Son premier réflexe fut d'imaginer la forêt. Mais il fut bien vite réprimé, le transplanage et la transformation en animagus étant déconseillés pour l'enfant. Dans un frisson amer, elle se dit toutefois que foutu pour foutu, elle pouvait déroger aux règles, juste pour cette fois, mais sa raison fut la plus forte. Soupirant de désespoir, elle choisit de contourner la bâtisse pour rejoindre le ponton donnant sur la mer.
Les lanternes s'allumèrent à son approche, éclairant les planches de bois dans l'obscurité grandissante de cette fin de journée, donnant des reflets mordorés à l'eau calme. Elle s'assit au bord de l'eau, ses jambes repliées contre sa poitrine. La boule dans sa gorge avait pris de l'ampleur. Son regard, fixé sur le vide devant elle, s'était embrumé.
Ce ne fut que lorsque Easga se posa sur son épaule que Muphy s'autorisa à craquer.
Deux larmes rondes et salées coulèrent sur ses joues.
Une grossesse de lycan était plus compliquée qu'une grossesse normale. Il y avait d'abord l'apport énergétique, qui était considérable. Elle avait faim presque toutes les heures, et avait pris l'habitude de grignoter sur son lieu de travail. Heureusement pour elle, elle n'avait que peu de nausees. Ensuite, la fatigue. Un rien l'exténuait et elle redoutait les soirées, qu'elle passait seule avec son fils. Enfin, les pleines lunes. Elle sentait que son corps se tendait à son approche, et son humeur suivait (à moins que ce ne soit la conséquence du traitement de @leonardo Moreno). Des douleurs étaient néanmoins apparues lors de la deuxième pleine Lune qu'elle subissait enceinte, et elle avait directement contacté Rose pour lui faire part de ses inquiétudes. Cette dernière l'avait rassurée en lui indiquant que c'était le lot des grossesses lycanes et que cela ne voulait pas forcément dire que son enfant pouvait être infecté, malgré le fait qu'elle n'ait pas ressenti cela pour Oliver. Pour être sûre, cependant, Murphy avait souhaité procéder au test génétique pour détecter la présence de lycanthropie.
Elle s'était tout de suite doutée que quelque chose n'allait pas lorsque Rose avait souhaité les voir tous les deux. S'il n'y avait pas eu de problème, la médicomage n'aurait pas objecté à ce que seule Murphy soit présente. La blonde n'y était pas allée par quatre chemins.
Le bébé était infecté.
Murphy reçut la nouvelle en plein coeur. Ses doigts s'étaient désolidarisés de ceux de son mari (ou peut-être avait-elle fantasmé qu'il lui tenait la main) pour venir s'entortiller avec les autres, dans son pull. Elle avait plus entendu qu'écouté la suite des paroles, les préconisations de Rose, ses options et les chances de futur pour l'enfant. La rousse avait d'ailleurs refusé d'en connaître le sexe, ne souhaitant pas s'y attacher encore plus qu'elle ne l'était déjà, dans le cas d'une difficile décision.
Une fois Rose sortie, la sorcière se tourna vers son mari. Il n'avait pas bougé, irradiant de colère et d'incompréhension, les poings serrés. Effrayée, elle n'osait pas observer son visage, ni s'approcher. Elle ne savait pas quoi penser, envahie par une profonde tristesse. Bizarrement, elle n'avait pas versé de larme. Ce fut Oliver qui la sortit de sa torpeur, réclamant de l'attention et de la nourriture. Mue par l'automatisme des geste répétés, elle lui servit une purée de brocolis au poulet. Plusieurs minutes passèrent avant qu'Oswald prit la parole. "It can't be." Il n'avait pas bougé. Murphy sentit le vent de l'agacement se lever dans son crâne, soulevant la tristesse mélangée à l'amertume. Elle ne répondit pas, les yeux embrumés, affairée à terminer de nourrir leur fils.
Oliver repu, elle le laissa vaquer à ses occupations, et se dirigea vers l'entrée. Elle enfila des bottes et son manteau. Son ventre doucement arrondi rendit le boutonnage plus compliqué, et il lui fallut repousser un sanglot pour réussir à enfiler les boutons. Elle sortit de la maison, et observa le paysage. Son premier réflexe fut d'imaginer la forêt. Mais il fut bien vite réprimé, le transplanage et la transformation en animagus étant déconseillés pour l'enfant. Dans un frisson amer, elle se dit toutefois que foutu pour foutu, elle pouvait déroger aux règles, juste pour cette fois, mais sa raison fut la plus forte. Soupirant de désespoir, elle choisit de contourner la bâtisse pour rejoindre le ponton donnant sur la mer.
Les lanternes s'allumèrent à son approche, éclairant les planches de bois dans l'obscurité grandissante de cette fin de journée, donnant des reflets mordorés à l'eau calme. Elle s'assit au bord de l'eau, ses jambes repliées contre sa poitrine. La boule dans sa gorge avait pris de l'ampleur. Son regard, fixé sur le vide devant elle, s'était embrumé.
Ce ne fut que lorsque Easga se posa sur son épaule que Muphy s'autorisa à craquer.
Deux larmes rondes et salées coulèrent sur ses joues.
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Re: it can't be - murphy
Mar 21 Déc 2021 - 11:12
Quand Murphy sortit, le babillage d'Oliver parvint lentement aux oreilles du lycan. Hébété, il sortit malgré lui de sa torpeur pour garder un oeil sur son fils. Son fils. Son coeur se serra, formant une boule dans sa gorge. Pourquoi le sort s'acharnait-il sur lui ? Serait-il maudit à jamais, condamné à souffrir et faire souffrir ? Ne pouvait-il rêver d'une vie paisible comme n'importe qui ? Oliver était un miracle, une erreur bienheureuse de la nature, un piège rassurant qui lui avait laissé penser qu'il pouvait avoir d'autres enfants.
Oz ne voulait plus penser à ce qu'il venait d'apprendre. Il forçait toutes les cellules de son cerveau à effacer l'information, en vain. Le sentiment d'échec et de douleur restait omniprésent. Par automatisme, il prit son enfant dans les bras, pour sentir sa présence et respirer son odeur. Il lui enviait son innocence. Il ne connaîtrait jamais l'horreur de la lycanthropie, et c'était son cadeau en tant que père. Si ça ne devait se produire qu'une seule fois, tant pis. Il refusait d'accepter l'idée d'avoir un enfant lycan.
Buté, froid, il réalisa qu'il était l'heure de partir au travail. Il déposa Oliver en sécurité dans son parc et se dirigea vers la porte d'entrée. Murphy. Il avait oublié Murphy. D'un pas en arrière il jeta un oeil vers l'extérieur, où elle se tenait au loin. Coupable, il n'osa pas la rejoindre et préféra fuir lâchement au Rainbow.
--
Deux jours plus tard, dans le silence des dents grincées. Cela faisait une demi-heure que Murphy était rentrée de sa journée, et Oz avait encore un peu de temps avant de s'éclipser. Il ruminait depuis l'annonce, fermé, distant, s'occupant de ses tâches machinalement. Exécrable au travail. Il termina de ranger la cuisine et poussa un soupir avant de monter à l'étage voir sa femme. Son visage était dur et son regard perçant. Il observa Murphy quelques secondes, rongé par l'idée de lui faire mal, avant de prendre la parole. We need to talk about it.
Oz ne voulait plus penser à ce qu'il venait d'apprendre. Il forçait toutes les cellules de son cerveau à effacer l'information, en vain. Le sentiment d'échec et de douleur restait omniprésent. Par automatisme, il prit son enfant dans les bras, pour sentir sa présence et respirer son odeur. Il lui enviait son innocence. Il ne connaîtrait jamais l'horreur de la lycanthropie, et c'était son cadeau en tant que père. Si ça ne devait se produire qu'une seule fois, tant pis. Il refusait d'accepter l'idée d'avoir un enfant lycan.
Buté, froid, il réalisa qu'il était l'heure de partir au travail. Il déposa Oliver en sécurité dans son parc et se dirigea vers la porte d'entrée. Murphy. Il avait oublié Murphy. D'un pas en arrière il jeta un oeil vers l'extérieur, où elle se tenait au loin. Coupable, il n'osa pas la rejoindre et préféra fuir lâchement au Rainbow.
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Deux jours plus tard, dans le silence des dents grincées. Cela faisait une demi-heure que Murphy était rentrée de sa journée, et Oz avait encore un peu de temps avant de s'éclipser. Il ruminait depuis l'annonce, fermé, distant, s'occupant de ses tâches machinalement. Exécrable au travail. Il termina de ranger la cuisine et poussa un soupir avant de monter à l'étage voir sa femme. Son visage était dur et son regard perçant. Il observa Murphy quelques secondes, rongé par l'idée de lui faire mal, avant de prendre la parole. We need to talk about it.
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Re: it can't be - murphy
Mar 21 Déc 2021 - 12:55
Murphy était épuisée. Elle n'avait aucune force pour s'atteler aux tâches inhérentes à son travail, et s'était montré particulièrement distante avec les étudiants, que ce soit pour les cours de médicomagie appliquée ou bien dans l'infirmerie, quand il fallait soigner les quelques bobos. Elle avait perdu sa bonne humeur feinte, et sa bienveillance. Elle faisait le minimum syndical. Le soir, il lui fallait plusieurs minutes pour rassembler son courage et transplaner jusqu'à sa maison, où elle retrouvait son mari mutique et son fils énergivore.
Oliver s'était bien rendu compte de l'ambiance tendue chez eux. Cela faisait plusieurs mois que ses parents étaient tristes, mais depuis quelques jours l'ambiance était devenue insupportable pour le bambin. Il pleurait souvent, et faisait quelques bêtises pour se faire remarquer par sa mère ou son père, souvent perdus dans leurs pensées.
Lorsqu'elle rentra chez elle, Murphy fut accueillie par un Oliver avide d'attention. Elle l'embrassa machinalement, puis chercha son mari du regard. Il semblait faire du nettoyage. Elle aurait pu se sentir chanceuse qu'il s'attelle aux tâches ménagères et qu'elle ne soit pas la seule à tout gérer dans leur foyer, bien qu'elle était persuadée d'en faire bien plus. Mais le fait qu'Oswald s'acharne à tout faire de la manière moldue l'agaçait au plus haut point. Un récurvite et c'était terminé. Certes, sa baguette refusait de fonctionner depuis quelques jours, mais il y avait plusieurs options magiques qui leur permettaient de ne pas perdre de temps sur les tâches ménagères. Ne souhaitant pas commenter, l'Ecossaise prit son fils dans ses bras et l'emmena à l'étage, en direction de la petite salle dans laquelle elle préparait ses potions.
Désespérée par sa situation, Murphy ne savait plus quoi faire pour aller mieux. Cela faisait des mois que sa santé mentale prenait la tangente, et elle ne pouvait plus continuer à souffrir en silence, à pleurer la nuit et à angoisser le jour. Elle avait donc pris la décision, à cet instant-même, de s'auto-médicamenter. C'était globalement une mauvaise idée, mais elle était médicomage, donc elle avait choisi que ce principe de précaution ne s'appliquerait pas à sa personne. Le philtre de paix, choix logique car plus stable que d'autres potions, était impossible à préparer car il demandait l'utilisation de pierres de lune, et l'infirmière réservait ces dernières, très rares en ce moment, à la préparation des potions tue-loup pour son étude universitaire. Elle jeta donc son dévolu sur le philtre calmant. Connaissant l'envie d'Oliver pour l'imitation, ainsi que l'importance de cette dernière dans son développement, elle lui donna la tâche ardue d'écraser quelques fleurs de lavande dans un mortier. Ce n'était que pour l'occuper, bien sûr, mais au moins elle avait la sensation positive de ne pas avoir ignoré son fils.
Le philtre calmant était du niveau de la cinquième année de Poudlard, aussi Murphy n'eut pas besoin d'ouvrir son grimoire à cette page pour le préparer, d'autant plus que c'était une concoction classique de sa réserve à l'infirmerie. Quand Oswald entra dans la pièce, cependant, elle eut le réflexe de vouloir cacher ce qu'elle était en train de faire, avant de se rappeler que son mari était une buse en potions et n'y prêterait d'ailleurs pas grande attention. Comme il ne prêtait pas attention à grand chose dernièrement. "We need to talk about it." La poitrine de la sorcière se contracta violemment, immédiatement. Elle grimaça, puis secoua vivement la tête. "I don't want to." L'excuse d'Oliver, qui venait de se lever pour montrer son ouvrage à son père, aurait été simple, mais elle choisit d'être honnête.
Oliver s'était bien rendu compte de l'ambiance tendue chez eux. Cela faisait plusieurs mois que ses parents étaient tristes, mais depuis quelques jours l'ambiance était devenue insupportable pour le bambin. Il pleurait souvent, et faisait quelques bêtises pour se faire remarquer par sa mère ou son père, souvent perdus dans leurs pensées.
Lorsqu'elle rentra chez elle, Murphy fut accueillie par un Oliver avide d'attention. Elle l'embrassa machinalement, puis chercha son mari du regard. Il semblait faire du nettoyage. Elle aurait pu se sentir chanceuse qu'il s'attelle aux tâches ménagères et qu'elle ne soit pas la seule à tout gérer dans leur foyer, bien qu'elle était persuadée d'en faire bien plus. Mais le fait qu'Oswald s'acharne à tout faire de la manière moldue l'agaçait au plus haut point. Un récurvite et c'était terminé. Certes, sa baguette refusait de fonctionner depuis quelques jours, mais il y avait plusieurs options magiques qui leur permettaient de ne pas perdre de temps sur les tâches ménagères. Ne souhaitant pas commenter, l'Ecossaise prit son fils dans ses bras et l'emmena à l'étage, en direction de la petite salle dans laquelle elle préparait ses potions.
Désespérée par sa situation, Murphy ne savait plus quoi faire pour aller mieux. Cela faisait des mois que sa santé mentale prenait la tangente, et elle ne pouvait plus continuer à souffrir en silence, à pleurer la nuit et à angoisser le jour. Elle avait donc pris la décision, à cet instant-même, de s'auto-médicamenter. C'était globalement une mauvaise idée, mais elle était médicomage, donc elle avait choisi que ce principe de précaution ne s'appliquerait pas à sa personne. Le philtre de paix, choix logique car plus stable que d'autres potions, était impossible à préparer car il demandait l'utilisation de pierres de lune, et l'infirmière réservait ces dernières, très rares en ce moment, à la préparation des potions tue-loup pour son étude universitaire. Elle jeta donc son dévolu sur le philtre calmant. Connaissant l'envie d'Oliver pour l'imitation, ainsi que l'importance de cette dernière dans son développement, elle lui donna la tâche ardue d'écraser quelques fleurs de lavande dans un mortier. Ce n'était que pour l'occuper, bien sûr, mais au moins elle avait la sensation positive de ne pas avoir ignoré son fils.
Le philtre calmant était du niveau de la cinquième année de Poudlard, aussi Murphy n'eut pas besoin d'ouvrir son grimoire à cette page pour le préparer, d'autant plus que c'était une concoction classique de sa réserve à l'infirmerie. Quand Oswald entra dans la pièce, cependant, elle eut le réflexe de vouloir cacher ce qu'elle était en train de faire, avant de se rappeler que son mari était une buse en potions et n'y prêterait d'ailleurs pas grande attention. Comme il ne prêtait pas attention à grand chose dernièrement. "We need to talk about it." La poitrine de la sorcière se contracta violemment, immédiatement. Elle grimaça, puis secoua vivement la tête. "I don't want to." L'excuse d'Oliver, qui venait de se lever pour montrer son ouvrage à son père, aurait été simple, mais elle choisit d'être honnête.
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Re: it can't be - murphy
Mar 21 Déc 2021 - 13:10
Il lui avait fallu deux jours à ruminer pour se rendre compte qu'une discussion était nécessaire. Après le choc de la nouvelle, l'envie de tout nier en bloc, le Mancunian était revenu à la raison et voulait, la mort dans l'âme, résoudre le problème. Quand il prit la parole, Murphy était occupée avec Oliver, à faire il ne savait quoi. Le petit garçon montra à son père son ouvrage, et Oz eut du mal à lui sourire. Il saisit le petit bol et releva le regard sur son épouse, qui fit non de la tête. I don't want to. Elle lui faisait tellement de peine. We need to, reprit-il, sans hausser la voix. Lui non plus n'avait pas envie, lui aussi voulait tout oublier, tout effacer, reprendre la vie là où ils l'avaient laissée avant cette terrible nouvelle. Il fallait bien se montrer courageux et prendre des décisions.
Soupir. Oz rendit le bol à Oliver et franchit l'espace qui le séparait de Murphy. Murph... Il la contemplait dans sa douleur, désolé, impuissant, coupable. Il tenta de lui prendre la main, incertain de sa réponse. I know you don't want to but we have to poursuivit-il en tout cas. I can't... Sa voix se fendit légèrement. Il reprit contenance, plus dur. We can't have a werewolf baby.
Soupir. Oz rendit le bol à Oliver et franchit l'espace qui le séparait de Murphy. Murph... Il la contemplait dans sa douleur, désolé, impuissant, coupable. Il tenta de lui prendre la main, incertain de sa réponse. I know you don't want to but we have to poursuivit-il en tout cas. I can't... Sa voix se fendit légèrement. Il reprit contenance, plus dur. We can't have a werewolf baby.
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Re: it can't be - murphy
Mar 21 Déc 2021 - 14:33
"We need to." Si Murphy avait été plus féministe, elle se serait demandé ce qui poussait les hommes à insister face à un refus, de quoi que ce soit. Elle savait, pourtant, qu'il faudrait avoir cette discussion tôt ou tard, qu'ils devraient faire un choix. Mais Oliver était là, et elle ne voulait pas en parler face à lui. Mais elle était embarquée dans la concoction d'une potion qui nécessitait son attention complète. Mais, surtout, elle n'était pas prête. Et cela devrait suffire.
"Murph..." L'usage du diminutif la fit frissonner. Oswald s'approcha d'elle, tenta de lui prendre la main. Comme si elle était faite d'eau, cette dernière glissa de la poigne du Mancunian. Elle n'osait pas le regarder. "I know you don't want to but we have to." L'évidence martelée une nouvelle fois, comme si cela pouvait avoir une autre conséquence que de l'enfoncer encore plus. Comme si d'un coup, elle allait s'ouvrir, éclater, avoir l'esprit assez éclairé pour en discuter sans avoir envie de mourir. Mais il avait décidé, sans prendre en compte ses envie, qu'ils devraient en discuter, là, tout de suite, devant leur fils.
"We can't have a werewolf baby." Il avait décidé, aussi, de l'avenir de leur enfant. Se sentant impuissante, Murphy se détourna, faisant face à son chaudron. "I don't want to." C'était un murmure, mais c'était un refus ferme. "I'm busy, and you have to go to work." Puis, sans se soucier plus de son mari, elle reprit son ouvrage, écrasant avec vigueur les feuilles séchées de menthe poivrée, espérant très fort qu'il s'en aille.
Ce qu'il fit.
***
La philtre calmant fit effet. Il était d'ailleurs un peu chargé, puisque qu'une sorcière terne et apathique avait remplacé Murphy au cours de médicomagie appliquée pour les premières années, le lendemain matin. Le professeur qu'elle était sensée assister, voyant son état, lui avait conseillé de prendre du repos. Ce qu'elle ne fit pas. Elle avait décidé de retourner la bibliothèque d'Hungcalf en quête de réponses, et alla discuter avec @Kingsley Gold de ses problèmes lorsqu'elle se rendit compte que les livres ne pourraient pas l'aider. Finalement, prenant à la lettre les recommandations de son supérieur, elle retourna chez elle, en tout début d'après-midi.
Oswald avait dû être alerté par l'alarme indiquant qu'on avait traversé la protection du Fidélitas car elle se retrouva face à sa mine surprise lorsqu'elle ouvrit la porte. Anticipant une question, elle se déchaussa et rangea son manteau alors qu'elle s'expliquait. "My boss told me to come home and rest." Ce n'était pas vraiment ce qui s'était passé, mais elle s'en fichait un peu. Elle s'installa sur le canapé, face au feu qui crépitait dans la cheminée. "We should maybe leave Ollie at the nursery for the afternoon." Son regard se posa pour la première fois sur le visage du sorcier. Déterminé. Ouvert à la discussion.
"Murph..." L'usage du diminutif la fit frissonner. Oswald s'approcha d'elle, tenta de lui prendre la main. Comme si elle était faite d'eau, cette dernière glissa de la poigne du Mancunian. Elle n'osait pas le regarder. "I know you don't want to but we have to." L'évidence martelée une nouvelle fois, comme si cela pouvait avoir une autre conséquence que de l'enfoncer encore plus. Comme si d'un coup, elle allait s'ouvrir, éclater, avoir l'esprit assez éclairé pour en discuter sans avoir envie de mourir. Mais il avait décidé, sans prendre en compte ses envie, qu'ils devraient en discuter, là, tout de suite, devant leur fils.
"We can't have a werewolf baby." Il avait décidé, aussi, de l'avenir de leur enfant. Se sentant impuissante, Murphy se détourna, faisant face à son chaudron. "I don't want to." C'était un murmure, mais c'était un refus ferme. "I'm busy, and you have to go to work." Puis, sans se soucier plus de son mari, elle reprit son ouvrage, écrasant avec vigueur les feuilles séchées de menthe poivrée, espérant très fort qu'il s'en aille.
Ce qu'il fit.
***
La philtre calmant fit effet. Il était d'ailleurs un peu chargé, puisque qu'une sorcière terne et apathique avait remplacé Murphy au cours de médicomagie appliquée pour les premières années, le lendemain matin. Le professeur qu'elle était sensée assister, voyant son état, lui avait conseillé de prendre du repos. Ce qu'elle ne fit pas. Elle avait décidé de retourner la bibliothèque d'Hungcalf en quête de réponses, et alla discuter avec @Kingsley Gold de ses problèmes lorsqu'elle se rendit compte que les livres ne pourraient pas l'aider. Finalement, prenant à la lettre les recommandations de son supérieur, elle retourna chez elle, en tout début d'après-midi.
Oswald avait dû être alerté par l'alarme indiquant qu'on avait traversé la protection du Fidélitas car elle se retrouva face à sa mine surprise lorsqu'elle ouvrit la porte. Anticipant une question, elle se déchaussa et rangea son manteau alors qu'elle s'expliquait. "My boss told me to come home and rest." Ce n'était pas vraiment ce qui s'était passé, mais elle s'en fichait un peu. Elle s'installa sur le canapé, face au feu qui crépitait dans la cheminée. "We should maybe leave Ollie at the nursery for the afternoon." Son regard se posa pour la première fois sur le visage du sorcier. Déterminé. Ouvert à la discussion.
- InvitéInvité
Re: it can't be - murphy
Mar 21 Déc 2021 - 15:06
Il était fatigué. Il travaillait une bonne partie de la nuit, obligé de faire preuve d'énergie et de bonne humeur, il dormait mal, il était en retard dans ses commandes pour Bartholomé, et recommençait le même cycle infernal chaque jour. La veille, Murphy avait repoussé sa tentative de parler du problème bébé. Il comprenait son état mais était inquiet du temps qui passait. Il se demandait comment aborder à nouveau le sujet. Ils avaient si peu de temps à passer ensemble, entre leurs journées de travail respectives.
Peu de temps avant l'heure de partir chercher Oliver, l'alarme de la maison retentit. Oz n'avait aucune envie de recevoir du monde, à moins que ce soit @Sasha Muller ? Il comptait le voir ce soir, pourquoi se serait-il déplacé plus tôt ? Malheureusement, ce ne fut pas son meilleur ami qui franchit la porte. C'était Murphy. Surpris de la voir si tôt, il s'inquiéta immédiatement mais n'en dit rien. My boss told me to come home and rest. Donc elle aussi était épuisée.
Oz se sentit idiot et resta là debout, les bras ballants. La sorcière s'assit dans le canapé. We should maybe leave Ollie at the nursery for the afternoon. D'ordinaire, ce genre de phrase aurait pu annoncer la perspective d'une après-midi frivole entre jeunes époux, mais cette époque était lointaine. Le Mancunian comprit le regard de sa femme. Il acquiesça et trouva son téléphone pour joindre la crèche. Yes, hello, ahem. This is Mr Burgess-Fraser, Ollie's dad. We... have a situation, could we let Oliver stay there for a couple more hours ? Yes. Yes, thank you.
Il raccrocha. Done. Il posa le téléphone sur lequel trônait une photo de leur fils et vint s'asseoir face à Murphy, prenant appui sur la table basse - qu'il savait solide pour l'avoir bâtie lui-même. You're ready to talk ? Il essayait de moduler sa voix, la rendre moins rauque, la moins accusatrice possible. Sentant la tension dans l'air et la possibilité que la conversation dégénère, il essaya à nouveau de lui prendre la main pour établir un contact rompu depuis des mois. I'm not your enemy, Murphy.
Peu de temps avant l'heure de partir chercher Oliver, l'alarme de la maison retentit. Oz n'avait aucune envie de recevoir du monde, à moins que ce soit @Sasha Muller ? Il comptait le voir ce soir, pourquoi se serait-il déplacé plus tôt ? Malheureusement, ce ne fut pas son meilleur ami qui franchit la porte. C'était Murphy. Surpris de la voir si tôt, il s'inquiéta immédiatement mais n'en dit rien. My boss told me to come home and rest. Donc elle aussi était épuisée.
Oz se sentit idiot et resta là debout, les bras ballants. La sorcière s'assit dans le canapé. We should maybe leave Ollie at the nursery for the afternoon. D'ordinaire, ce genre de phrase aurait pu annoncer la perspective d'une après-midi frivole entre jeunes époux, mais cette époque était lointaine. Le Mancunian comprit le regard de sa femme. Il acquiesça et trouva son téléphone pour joindre la crèche. Yes, hello, ahem. This is Mr Burgess-Fraser, Ollie's dad. We... have a situation, could we let Oliver stay there for a couple more hours ? Yes. Yes, thank you.
Il raccrocha. Done. Il posa le téléphone sur lequel trônait une photo de leur fils et vint s'asseoir face à Murphy, prenant appui sur la table basse - qu'il savait solide pour l'avoir bâtie lui-même. You're ready to talk ? Il essayait de moduler sa voix, la rendre moins rauque, la moins accusatrice possible. Sentant la tension dans l'air et la possibilité que la conversation dégénère, il essaya à nouveau de lui prendre la main pour établir un contact rompu depuis des mois. I'm not your enemy, Murphy.
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Re: it can't be - murphy
Mar 21 Déc 2021 - 17:23
Elle ne fit pas attention aux paroles échangées entre son mari et la crèche. Elle savait que @Niamh Walsh était très professionnelle et qu'elle comprendrait. Elle ruminait sa discussion avec le professeur de stylisme, et cherchait un moyen d'expliquer ce qu'elle avait compris à Oswald, de sorte qu'ils puissent prendre une décision. Ensemble. "You're ready to talk ?" Lentement, Murphy hocha la tête. Quand il lui prit la main, son contact chaud la surprit. Elle avait oublié, à force de s'éloigner de lui, que sa température moyenne était plus haute que la normale. Cette révélation lui donna envie de le rejeter, de s'éloigner. Il était celui qui avait transmis cette malédiction à leur enfant. Il était le fautif.
Comme s'il avait compris où les pensées de la médicomage l'avaient emmenée, le lycan tenta de la rassurer. "I'm not your enemy, Murphy." Elle lui lança un regard effronté. Elle eut envie de lui rétorquer qu'il était sensé être son mari, et qu'elle ne le voyait pas agir ainsi non plus, mais elle n'avait pas la force de se disputer. Alors elle laissa tomber sa main dans les siennes, sans s'en détacher mais sans s'accrocher à lui non plus. Le contact portait dans son coeur un message d'espoir que peut-être, ils pourraient s'en sortir.
Elle desserra les lèvres qu'elle avait maintenues pincées pour ne pas éclater en sanglots. "I've talked to Professor Gold today." Elle se doutait que son mari le connaisse, aussi se permit-elle de préciser. "He's a lycanthrope by birth." Sa voix était basse, et elle était tendue. Elle redoutait la réaction d'Oswald. Peut-être serait-il énervé qu'elle évoque ses problèmes à une personne extérieure ? Peut-être ne voulait-il pas que l'information se sache ? Elle se défendit comme elle put. "I needed to know what could happen." Et les bouquins étaient inutiles.
Comme s'il avait compris où les pensées de la médicomage l'avaient emmenée, le lycan tenta de la rassurer. "I'm not your enemy, Murphy." Elle lui lança un regard effronté. Elle eut envie de lui rétorquer qu'il était sensé être son mari, et qu'elle ne le voyait pas agir ainsi non plus, mais elle n'avait pas la force de se disputer. Alors elle laissa tomber sa main dans les siennes, sans s'en détacher mais sans s'accrocher à lui non plus. Le contact portait dans son coeur un message d'espoir que peut-être, ils pourraient s'en sortir.
Elle desserra les lèvres qu'elle avait maintenues pincées pour ne pas éclater en sanglots. "I've talked to Professor Gold today." Elle se doutait que son mari le connaisse, aussi se permit-elle de préciser. "He's a lycanthrope by birth." Sa voix était basse, et elle était tendue. Elle redoutait la réaction d'Oswald. Peut-être serait-il énervé qu'elle évoque ses problèmes à une personne extérieure ? Peut-être ne voulait-il pas que l'information se sache ? Elle se défendit comme elle put. "I needed to know what could happen." Et les bouquins étaient inutiles.
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Re: it can't be - murphy
Mar 21 Déc 2021 - 18:01
I'm not your enemy, Murphy. Ils ne cessaient de se disputer ces temps-ci, comme s'ils étaient l'un contre l'autre alors qu'au fond ils avaient la même envie d'être heureux ensemble, non ? Vu le regard que lui lança la rouquine, le lycan comprit que c'était loin d'être gagné. Il était l'éternel fautif, celui qui recouvrait la famille de sa part d'ombre. Au moins la sorcière laissa sa main tomber dans les siennes. Il la serra doucement, même si elle ne répondait pas à son geste. Il ne savait pas par où commencer, craignant d'être trop dur pour elle.
I've talked to Professor Gold today, amorça Murphy. Les sourcils froncés par cette phrase inattendue, le Mancunian releva son regard acier dans les yeux de son épouse, attendant qu'elle développe. He's a lycanthrope by birth. Il la dévisagea un instant, résigné. Qu'avait-elle en tête ? Se prouver qu'on pouvait naître lycan et vivre heureux ? Pourquoi intégrer un inconnu au milieu de leur vie privée ? Un lourd soupir s'échappa de ses lèvres. Il faillit se lever, agacé, mais voulait continuer à tenir la main à la sorcière avant tout. Alors il accepta d'écouter, de mauvaise volonté.
I needed to know what could happen. Sa justification évidente élima encore la patience du lycan. What could happen ? Don't you think I have an idea on the matter ? Il ne tint plus et lâcha sa main en se relevant. Il se passa la sienne sur le visage, impuissant face à son énervement, alors qu'il voulait se montrer compréhensif. Ok. And what did he tell you ?
I've talked to Professor Gold today, amorça Murphy. Les sourcils froncés par cette phrase inattendue, le Mancunian releva son regard acier dans les yeux de son épouse, attendant qu'elle développe. He's a lycanthrope by birth. Il la dévisagea un instant, résigné. Qu'avait-elle en tête ? Se prouver qu'on pouvait naître lycan et vivre heureux ? Pourquoi intégrer un inconnu au milieu de leur vie privée ? Un lourd soupir s'échappa de ses lèvres. Il faillit se lever, agacé, mais voulait continuer à tenir la main à la sorcière avant tout. Alors il accepta d'écouter, de mauvaise volonté.
I needed to know what could happen. Sa justification évidente élima encore la patience du lycan. What could happen ? Don't you think I have an idea on the matter ? Il ne tint plus et lâcha sa main en se relevant. Il se passa la sienne sur le visage, impuissant face à son énervement, alors qu'il voulait se montrer compréhensif. Ok. And what did he tell you ?
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Re: it can't be - murphy
Mar 21 Déc 2021 - 18:28
"What could happen ? Don't you think I have an idea on the matter ?" Elle s'y attendait. La réaction d'Oswald, impatient, incompréhensif, ne l'étonna pas. Fermant les yeux pour contenir la boule qui grossissait dans sa gorge, Murphy se contenta de récupérer sa main contre elle. "No, you don't." Elle doutait qu'il l'ait entendue, cette remarque soufflée tandis qu'il tentait de se calmer, mais Murphy était persuadée d'avoir fait le bon choix. Il ne savait pas. Il avait été mordu à l'âge adulte. Il portait cette malédiction comme un fardeau. Il détestait cette part de lui. Ce ne serait peut-être pas le cas de cet enfant.
"Ok. And what did he tell you ?" Elle était résignée à la dispute, à ne pas réussir à s'expliquer, à ce qu'il ne l'écoute pas. A ce qu'il ne la comprenne pas. Aussi fut-elle surprise de ce changement de comportement. Elle l'observa un instant en silence, essayant de trouver une formulation cohérente et compréhensible. "He told me that lycans that are born with the gene don't transform until adolescence." Elle savait que ça n'allait pas calmer son mari, mais elle avait déjà été apaisée de savoir que si l'enfant naissait, il ou elle n'allait pas endurer des transformations dès son plus jeune âge. Elle s'était imaginé qu'un bébé avait très peu de chances de survivre à une transformation, et cela l'avait quelque peu rassurée. "And Hogwarts let him spend the full moons in his parents' house."
"Ok. And what did he tell you ?" Elle était résignée à la dispute, à ne pas réussir à s'expliquer, à ce qu'il ne l'écoute pas. A ce qu'il ne la comprenne pas. Aussi fut-elle surprise de ce changement de comportement. Elle l'observa un instant en silence, essayant de trouver une formulation cohérente et compréhensible. "He told me that lycans that are born with the gene don't transform until adolescence." Elle savait que ça n'allait pas calmer son mari, mais elle avait déjà été apaisée de savoir que si l'enfant naissait, il ou elle n'allait pas endurer des transformations dès son plus jeune âge. Elle s'était imaginé qu'un bébé avait très peu de chances de survivre à une transformation, et cela l'avait quelque peu rassurée. "And Hogwarts let him spend the full moons in his parents' house."
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