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Armées : le nouveau commandant de l’opération « Barkhane » pilotera le désengagement progressif au Sahel

Le général français Laurent Michon va succéder, à la fin de juillet, au général Marc Conruyt à la tête de la force militaire de lutte contre les groupes armés djihadistes dans la région.

Le Monde avec AFP

Publié le 17 juin 2021 à 13h25, modifié le 17 juin 2021 à 13h26

Temps de Lecture 1 min.

Le futur commandant de Barkhane devra, dès son arrivée, mettre en œuvre le désengagement progressif du Sahel récemment annoncé par le président Emmanuel Macron.

Le général français Laurent Michon va succéder, à la fin de juillet au général Marc Conruyt. Il prendra la tête de la force militaire de lutte contre les groupes armés djihadistes de la bande sahélo-saharienne, baptisée « opération “Barkhane” ». Il sera chargé de piloter la mutation annoncée qui prévoit notamment une nette décroissance des effectifs, a annoncé jeudi 17 juin le ministère des armées.

Ancien élève de la prestigieuse école militaire de Saint-Cyr, le général Michon a passé la majeure partie de sa carrière d’officier d’infanterie au sein des troupes de montagne. Fort d’une importante expérience opérationnelle (Bosnie, Kosovo, Liban, Tchad, Côte d’Ivoire, Gabon, République centrafricaine, Rwanda), il a été affecté à deux reprises au centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) au cours de sa carrière. Il est actuellement commandant de la 3e division (32 000 hommes).

« Le général Michon prendra son commandement dans la bande sahélo-saharienne à un moment essentiel, marqué par le lancement de la transformation du dispositif militaire français », qui compte actuellement 5 100 hommes, commente le ministère français des armées dans un communiqué.

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Mandat d’un an

Nommé pour un mandat d’un an, le futur commandant de « Barkhane » devra, dès son arrivée, mettre en œuvre le désengagement progressif du Sahel récemment annoncé par le président Emmanuel Macron, au profit d’un dispositif recentré sur la lutte antiterroriste et l’accompagnement au combat des armées locales, par l’intermédiaire du groupement de forces spéciales européennes Takuba, qui doit encore monter en puissance.

Selon le projet étudié par Paris, la France prévoit de quitter des bases du nord du Mali – Tessalit, Kidal et Tombouctou – d’ici à la fin de 2021, pour concentrer sa présence sur les emprises de Gao et Ménaka, plus proches de la zone dite « des trois frontières », aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso, ainsi qu’à Niamey, la capitale du Niger.

La décroissance des effectifs militaires français s’opérera progressivement, avec un jalon à environ 3 500 hommes dans un an puis 2 500 personnes d’ici à 2023, selon une source familière du dossier. Les commandos d’élite de la task force française Sabre devraient être maintenus pour poursuivre la traque des chefs djihadistes.

Le Monde avec AFP

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