Nucléaire : Lionel Jospin écrit au « Point »

À la suite de notre « Enquête sur une débâcle française » («Le Point» du 27 octobre), l’ancien Premier ministre a pris la plume. Et argumente.

Par Lionel Jospin, ancien Premier ministre

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Lionel Jospin, Premier ministre entre 1997 et 2002.
Lionel Jospin, Premier ministre entre 1997 et 2002. © AFP or licensors

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Dans les pages du Point du 27 octobre 2022 consacrées au nucléaire civil, votre « Enquête sur une débâcle française » situe en 1997 le début d'une dérive, au motif que mon gouvernement avait alors décidé l'arrêt de Superphénix, le surgénérateur installé à Creys-Malville.

Je ne discuterai pas ici la validité du terme « débâcle » et ne porterai pas jugement sur les politiques suivies par mes successeurs.

En m'en tenant aux années pendant lesquelles j'ai gouverné (de 1997 à 2002), et sans évoquer faute de place l'ensemble de notre politique énergétique, je souhaite éclairer vos lecteurs en apportant des réponses claires aux affirmations de votre hebdomadaire.

La décision d'arrêt du surgénérateur n'a pas eu « un caractère strictement politique ». Certes, cette intention a figuré dans l...

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Commentaires (114)

  • JeCa

    C'est vraiment d'une mauvaise foi aveugle que de justifier la décision d'enterrer les surgénérateurs par le fait qu'ils n'aient pas prospéré ensuite ! Je t'enterre, donc tu ne prospères pas, donc j'avais raison ! Forcément... Et par le fait qu'ailleurs ils n'auraient (j'insiste sur le conditionnel) guère fait mieux : avec des arguments comme ça, par essence même on ne peut qu'être à la traîne de ses voisins, ça exclut mécaniquement d'être un pays leader avec un avantage stratégique sur eux...

    L'argumentation sur des sujets purement techniques ne fait que mettre en évidence un manque criant de vision stratégique, et en fait de vision tout court, ce qui est totalement rédhibitoire (en tous cas devrait l'être, mais hélas on s'évertue à voter pour eux... ) pour mener les affaire d'un pays et se considérer comme "responsable politique". Le seul élément sur lequel je converge est que ses successeurs n'ont pas fait mieux. Mais plutôt que de s'appuyer sur l'inconséquence de ceux-ci, il aurait pu (dû) consulter le bilan de ses prédécesseurs pour avoir une idée de ce que peut être une vision stratégique : si Messmer avait eu une telle gestion court-termiste et s'était comparé aux autres pays, jamais il n'aurait lancé le plan qui a donné à la France un outil de production sûr, bon marché, décarboné (même si à l'époque ce n'était pas encore le but), conférant au pays une indépendance énergétique... Et largement envié par nos voisins.

  • liamone

    Charabia, charabia, charabia. Il a été battu et a quitté la politique.

  • jako12

    Cet homme ne fait que parler de son bilan suffisamment mauvais pour lui avoir valu une veste à l"élection présidentielle. La décision (mauvaise) de petit président actuel d'arrêter Astrid ne justifie en rien celle d'arrêter superphenix.
    Le plus triste est que cet homme continu à vivre très confortablement au crochet des français