Titre : Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences / publiés... par MM. les secrétaires perpétuels
Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte
Éditeur : Bachelier (Paris)
Éditeur : Gauthier-VillarsGauthier-Villars (Paris)
Date d'édition : 1965-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343481087
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 454219 Nombre total de vues : 454219
Description : 01 mars 1965 01 mars 1965
Description : 1965/03/01 (T260)-1965/03/31. 1965/03/01 (T260)-1965/03/31.
Description : Collection numérique : Originaux conservés aux... Collection numérique : Originaux conservés aux archives de l'Académie des sciences
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique :... Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4018j
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
C. H. Acad. Sc. Paris, t. 260 (22 mars 1965). Groupe 3.
3283
ASTROPHYSIQUE. Un nouveau montage spec~ogMp/n~Me. Note (*) de
M. AxDBH BAMANNE, transmise par M. Charles Fehrenbach.
Un miroir de champ sphérique conjugue l'ouverture de la chambre photogra-
phique avec le système dispersif sur lequel se forme l'image du grand miroir
du télescope. Il n'y a pas diaphragmation pour aucun point du champ.
L'ouverture des chambres est l'ouverture efficace.
Dans un spectrographe astronomique, le système dispersif est placé
au voisinage du foyer du collimateur (image d'une pupille d'entrée très
éloignée). La chambre photographique travaille avec un diamètre d'ouver-
ture qui est celui du collimateur. En fait, si on limitait ainsi le diamètre
d'ouverture de la chambre, le champ de pleine lumière serait nul.
On construit donc des chambres plus ouvertes, qui ne servent qu'à
éviter la diaphragmation des faisceaux hors de l'axe, et l'on place ces
chambres le plus près possible du réseau. Cet inconvénient disparaîtrait
si l'ouverture de la chambre coïncidait avec le réseau, c'est-à-dire avec
la pupille.
Un tel montage est pratiquement irréalisable à cause de la nécessité
du libre passage du faisceau incident sur le réseau et à cause de
l'encombrement mécanique de la chambre elle-même.
On peut tourner ces difficultés de la manière suivante dans un montage
de Littrow, nous recevons l'image dispersée de la fente sur un miroir
de champ (collecteur) et nous reprendrons cette image par une chambre
travaillant avec un grandissement inférieur à l'unité. La pupille d'entrée
étant projetée sur l'ensemble collimateur-appareil dispersif par une lentille
de champ disposée dans le plan de la fente, le miroir collecteur formera
alors l'image du collimateur sur la pupille d'entrée de la chambre.
Fig. i.
A gauche, vue de face du collecteur.
Le libre passage du faisceau incident se fait à travers le trou excentré.
M, miroir de champ collecteur; C, ensemble collimateur-réseau-prisme à champ normal;
0, objectif de chambre; M, lentille de champ.
C. R., 1966, i" Semestre. (T. 260, N" 12.) 3
3283
ASTROPHYSIQUE. Un nouveau montage spec~ogMp/n~Me. Note (*) de
M. AxDBH BAMANNE, transmise par M. Charles Fehrenbach.
Un miroir de champ sphérique conjugue l'ouverture de la chambre photogra-
phique avec le système dispersif sur lequel se forme l'image du grand miroir
du télescope. Il n'y a pas diaphragmation pour aucun point du champ.
L'ouverture des chambres est l'ouverture efficace.
Dans un spectrographe astronomique, le système dispersif est placé
au voisinage du foyer du collimateur (image d'une pupille d'entrée très
éloignée). La chambre photographique travaille avec un diamètre d'ouver-
ture qui est celui du collimateur. En fait, si on limitait ainsi le diamètre
d'ouverture de la chambre, le champ de pleine lumière serait nul.
On construit donc des chambres plus ouvertes, qui ne servent qu'à
éviter la diaphragmation des faisceaux hors de l'axe, et l'on place ces
chambres le plus près possible du réseau. Cet inconvénient disparaîtrait
si l'ouverture de la chambre coïncidait avec le réseau, c'est-à-dire avec
la pupille.
Un tel montage est pratiquement irréalisable à cause de la nécessité
du libre passage du faisceau incident sur le réseau et à cause de
l'encombrement mécanique de la chambre elle-même.
On peut tourner ces difficultés de la manière suivante dans un montage
de Littrow, nous recevons l'image dispersée de la fente sur un miroir
de champ (collecteur) et nous reprendrons cette image par une chambre
travaillant avec un grandissement inférieur à l'unité. La pupille d'entrée
étant projetée sur l'ensemble collimateur-appareil dispersif par une lentille
de champ disposée dans le plan de la fente, le miroir collecteur formera
alors l'image du collimateur sur la pupille d'entrée de la chambre.
Fig. i.
A gauche, vue de face du collecteur.
Le libre passage du faisceau incident se fait à travers le trou excentré.
M, miroir de champ collecteur; C, ensemble collimateur-réseau-prisme à champ normal;
0, objectif de chambre; M, lentille de champ.
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