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Enquête

EDF : le projet d’EPR2 donne des vapeurs au nucléaire français

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La construction des six réacteurs nucléaires voulue par Emmanuel Macron devrait commencer en 2024 avec une première paire sur la centrale de Penly en 2027. Mais le géant français rencontre de sérieux problèmes sur cette évolution de l’EPR de Flamanville et se retrouve sous pression de l’Autorité de sûreté nucléaire.
par Thierry Gadault
publié le 22 novembre 2022 à 17h31

Un an après son discours de Belfort de février 2022 et l’annonce de la construction de six nouveaux réacteurs de type EPR (réacteur à eau pressurisée), Emmanuel Macron entend bien voir ses vœux se réaliser. Il est décidé à inaugurer, dès 2024, le chantier des deux premiers «EPR2», qui seront édifiés sur la centrale de Penly (Seine-Maritime). Le chef de l’Etat veut que son deuxième séjour à l’Elysée reste dans l’histoire comme celui de la relance du nucléaire français, cinquante ans après le grand programme de Pompidou. Et vu l’urgence énergétique et climatique, il compte bien sur une livraison de cette première paire à l’horizon 2035. Le président jupitérien a confié cette mission à haut risque au nouveau PDG d’EDF, Luc Rémont, nommé ce mercredi en Conseil des ministres. Pour lui, l’échec n’est pas une option.

Après la conclusion du débat public de rigueur, EDF devrait effectivement pouvoir déposer au printemps 2023 son dossier de demande d’autorisation pour la création des deux nouveaux EPR normands auprès de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), ainsi que celui du permis de construire à Penly. Une étape réglementaire in

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